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Note individuelle
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Devenu seigneur de Montseveroux par mariage. Il annula avant sa mort la donation de ses biens au profit de son fils Jean-François (source : Les Jocteur Monrozier en Dauphiné, par Yves JOCTEUR MONROZIER, page 135).
Armes : Tiercé en fasce d'azur, d'argent et de sable, l'azur chagé de trois étoiles d'or et l'argent d'une brebis de sinople.
Le nom de BERGER est assez répandu en Dauphiné et y a été porté par des familles appartenant aux conditions sociales les plus variées.
Celle qui donne lieu à cette notice est anciennement et honorablement connue dans la haute bourgeoisie de sa région. Un de ses représentants, Claude BERGER de LA VILLARDIèRE, seigneur de Montseveroux, fut reçu en 1740 au parlement de Grenoble.
Principales alliances : GAMON de MONTVAL, MOUNIER, PENET de MONTERNO 1862, etc...
(source : Dictionnaire des Familles Françaises Anciennes ou Notables à la Fin du XIXe siècle, par Gustave CHAIX-d'EST-ANGE, tome II, pages 390-391).
Villardière ou château de la Frette d'une famille d'origine de Bizonnes qui donna son nom au château acheté par Claude de la Villardière après la Révolution.
Manoir du XVIe siècle, corps de logis rectangulaire flanqué d'une tour plein cintre, en décalé deux pavillons qui sont accolés à deux tours rondes qui se trouvent sur les extrémités, à toits en poivrières. Joli manoir transformé aujourd'hui en exploitation agricole.
A l'origine en 1299 fief donné par Humbert Ier aux Vehier déjà seigneur de Sillans, et qui garderont le fief jusqu'en 1540 à l'époque c'était une maison forte qui se trouvait derrière l'actuel château.
Passa aux Louvat, Charles et Jacques deviennent seigneur de la Frette, descendant d'une grande famille d'Artaud de Louvat, seigneur de Bocsozel gouverneur de la Côte st-André en 1291. Puis le domaine passe en 1600 par alliance de Louise de Louvat, dame de la Frette, à Jacques de Virieu Pointières, grande famille qui eut plusieurs branches, Jacques fit construire le château actuel et cette famille s'éteint en 1750 avec André de Virieu capitaine gendarme, sans enfants.
Racheté par Emé de Marcieu, lieutenant des armées du roi, gouverneur de Valence, commandant en chef du Dauphiné, à la mort de Pierre Louis Emé, comte de Marcieu et de Boutières, même fonction que son père en 1804 après la Révolution. Le domaine, qui n'était pas habité par les comtes de Marcieu ni les Picot de la Buissonnière, avocat à la cour qui y installèrent des fermier châtelains, fut acheté (comme signalé au début) par Claude Berger de la Villardière, grande famille d'avocat de Montseveroux.
Etienne de la Villardière (Berger de la Villardière) épousa Henriette Robert de Gardier en 1802. Arthur Berger de la Villardière épousa mademoiselle Gamon de Montval. Ce dernier reçu Joseph Bonaparte. Arthus décéda en 1883. Son fils Charles-Antoine-Armand Berger de la Villardière lui succède et devient maire de la Frette (1884 à 1919). Il a épousé Marie-Elisabeth-Héléne Richard de Lagarde. Le château est toujours dans la famille.
(Source : http://jctruffet.com).
La famille des châtelains actuels de La Frette est originaire de Bizonnes. Elle tire son nom de la terre de La Villardière situé sur cette commune.
A Bizonnes, se trouve aujourd'hui encore une bâtisse pleine de charme appelée «le château de la Villardière». Elle fut la demeure des ancêtres des châtelains actuels de La Frette. Une des traces les plus anciennes qui existe dans les registres paroissiaux de Bizonnes, des Berger de la Villardière est celle laissée par Joseph Berger «marié vers 1700, avec Pétronille Châtillon ou Chastillon de Vienne, fille d'un avocat distingué de cette ville». Lors du décès de Joseph Berger en 1757, le curé de Bizonnes fait l'éloge suivant du défunt :
« Le douzième mars mille sept cent cinquante-sept a été inhumé dans la nef de l'église, sieur Joseph Berger, bourgeois et secrétaire greffier de la communauté, lequel a toujours mené une vie exemplaire et a conservé l'amour qu'il avait pour son Dieu jusqu'au dernier soupir de la vie, par les actes de contrition, de résignation et d'amour de Dieu qu'il a sans cesse produits dans le cours de sa dernière maladie qui a été d'assez longue durée ; il était âgé d'environ soixante et dix-huit ans et décédé au jour d'hier… ».
Dans le numéro 21, publié en 1990, de la revue Généalogie et Histoire a été publiée la généalogie agnatique de la famille Berlioz, réalisée en 1903, par Albert Desplanges. On y trouve mention d'Elisabeth (Isabeau) Berger-Lavillardière, mariée en 1727 avec Claude Berlioz (1694-1766), arrière-grand-oncle du compositeur Hector Berlioz. Le premier né d'Elisabeth Berger-Lavillardière est une fille née en 1729 et prénommée Pétronille Marthe.
Parmi les enfants de Joseph Berger, on trouve Claude Berger de la Villardière, qui fut avocat au parlement de Grenoble. Il épousa en 1747 à Saint-Jean-de-Bournay, Françoise Tholon de Vatières, qui lui apporta en dot les terres de Montseveroux, de Cour et de Buis. Au château de Montseveroux (entre Beaurepaire et Vienne), on trouve dans la liste des propriétaires de l'édifice, mention de Claude Berger de la Villardière et de son fils aîné aussi prénommé Claude, qui furent les deux derniers seigneurs de Montseveroux, Cour et Buis.
Ce fut Etienne, le fils cadet de Claude Berger de la Villardière et de Françoise Tholon de Vatières, qui acheta le château de La Frette, après la Révolution. Etienne Berger de la Villardière acquit le château de La Frette, mais ne devait jamais l'habiter. Il meurt à Livourne en Italie en 1805, avant d'être entré en possession de sa nouvelle demeure. Trois ans plus tôt, il avait épousé à Lyon, Marie Henriette Antoinette Robert du Gardier. Cette dernière lui a donné un fils Charles Antoine Arthus né en 1803. C'est donc Henriette Robert du Gardier et qui s'installent au château de La Frette au début du siècle dernier.
De nombreux liens de parenté unissent Mme de la Villardière aux meilleures familles des environs. En particulier, sa belle-sœur, Anne Antoinette Berger de la Villardière, réside à Champier, où elle est d'abord l'épouse de Joseph Gerbollet du Châtelard. Puis, veuve elle se remarie avec Benoît de Miribel de la Grotte de Septème, qui est maire de Champier de 1808 à 1814 (Histoire de Champier et de sa région par Gaston Laurencin). Le cousin germain d'Arthus Berger de la Villardière, Joseph Gerbollet, succède à son beau-père comme maire de Champier de 1814 à 1825.
Henriette Robert du Gardier est aussi la tante de Victoire Berger de Saint Didier La Villardière (1792-1875) qui a épousé Lucien Jocteur Monrozier. Ce dernier est maire de Châtonnay pendant la Restauration (Châtonnay. À la recherche du temps passé par Jean-Charles Fillon).
Arthus Berger de la Villardière, châtelain de La Frette, est maire de la commune de 1848 à 1852. Il signe les actes d'état civil «Berger Lavillardière». Il épouse Marie-Anne Caroline Gamon de Monval, fille du baron Gamon de Monval, qui servit Joseph Bonaparte, roi d'Espagne.
Arthus Berger de la Villardière meurt en 1883 après avoir multiplié les dons pour la construction de la nouvelle église de La Frette. Son fils Charles Antoine Armand Berger de la Villardière (1839-1930) a la douleur de perdre sa jeune épouse Jeanne Françoise Dérieux du Passage, décédée en 1872, après la naissance de son fils Antoine Arthus Edouard de la Villardière. M. Armand de la Villardière est maire de La Frette pendant 35 ans, de 1884 à 1919. Il épouse en secondes noces Mlle Marie Elisabeth Hélène Richard de Laprade.
Dans la chapelle de La Frette construite vers 1920, grâce à la générosité de Mlle Lucie Grillat et de M. Armand de la Villardière, on retrouve au bas de chacun des viraux, les armoiries des Berger de la Villardière et de leurs épouses : Robert du Gardier, Gamon de Monval, Dérieux du Passage et Richard de Laprade. L'ampleur exceptionnelle et la grande finesse de la décoration de l'église doivent beaucoup à la générosité de la famille de la Villardière, lors de sa construction.
(Source : Encyclopédie en ligne Wikipédia).
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