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Note individuelle
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Bernard de la Villardière, né Bernard Berger de la Villardière, est un journaliste et animateur de télévision et de radio français aujourd'hui âgé de 56 ans. Né en mars 1958 au Rheu, dans le département d'Ille-et-Vilaine en Bretagne, il a trois frères et est désormais père de quatre enfants. En dépit de son patronyme à particule, il est issu d'une famille bourgeoise. Son père était dirigeant d'une filiale de la compagnie financière Rothschild en Argentine, avant d'être muté en Italie puis au Moyen Orient, notamment au Liban, ce qui donnera au jeune Bernard le goût des voyages et de la politique internationale. Dans les reportages qu'il produit, notamment dans le cadre de l'émission Enquête exclusive, il privilégie les thèmes racoleurs comme le sexe, les mafias, la drogue, la prostitution et l'argent. Partisan d'un journalisme de terrain, il est souvent comparé à Charles Villeneuve, ex-présentateur du Droit de savoir. Souvent moqué en raison de son allure de gendre idéal, Bernard de la Villardière n'en reste pas moins un globe-trotter de l'extrême qui sillonne les endroits les plus risqués de la planète dans le cadre de sa profession. Il est aussi un homme de réseau dans l'âme, et est impliqué dans de nombreuses associations et ONG humanitaires.
Bernard de la Villardière est titulaire d'une maîtrise en sciences politiques, obtenue à l'université Paris X Nanterre, ainsi que d'une licence de droit public et d'une licence de journalisme du CELSA.
En 1983, Bernard de la Villardière débute comme reporter à FR3 Puy de Dôme puis rejoint la radio Alouette FM en Vendée, une station créée par l'homme politique souverainiste Philippe de Villiers, au sein de laquelle il présente les journaux du matin. Peu de temps après, ne collant pas à la ligne catholique et de droite de ce média, il est licencié. Après son mariage, il part travailler quelques temps à la Réunion, en 1984, pour le Journal de l'île de la Réunion puis au Maroc en 1985 pour Medi 1, une radio franco-marocaine installée à Tanger. Sa carrière prend son essor à partir de 1987. Après avoir participé aux débuts de France Info, il rejoint RTL où il partage son temps entre l'antenne et le reportage. Il couvre alors la révolution roumaine et la première guerre du golfe. En 1994, il participe au lancement de la chaîne d'information en continu LCI en assurant notamment la présentation du Journal du monde. Deux ans plus tard, il intègre la rédaction d'Europe 1 aux côtés de Sylvain Attal, d'Yves Calvi et de Philippe Bès et devient rédacteur en chef et présentateur de la tranche 7h-8h. En septembre 1998, le journaliste est recruté par la chaîne de télévision M6 pour présenter le magazine de société diffusé le dimanche Zone Interdite, créé par Patrick de Carolis en 1993. De 2001 à 2005, il présente parallèlement sur la même chaîne l'émission Ça me révolte en prime time et en public une fois par mois. En 2003, il fonde la société de production Ligne de front, dont les locaux se situent à Neuilly, et qui emploie une vingtaine de personnes, puis rachète le site d'information lesinfos.com. A partir de 2005, il présente, toujours sur M6, le magazine Enquête exclusive, diffusé le dimanche en deuxième partie de soirée. En mai 2007, il réalise en compagnie de Mélissa Theuriau une enquête sur la guerre civile au Darfour en se rendant sur place avec la journaliste. Le reportage est diffusé début juillet de la même année dans Zone Interdite. En janvier 2012, il se rend à la Casa Pound, le célèbre squat néo-fasciste de Rome, à l'occasion d'un reportage pour l'émission Enquête exclusive. En avril 2012, il est recadré par la direction de M6 qui lui reproche d'avoir publié un message hostile à Nicolas Sarkozy sur twitter. En 2013, il produit un documentaire controversé sur l'affaire de pédophilie d'Outreau, Outreau, l'autre vérité de Serge Garde (ex-journaliste de L'Humanité) sorti en salle le 6 mars 2013. Ce dernier a été vivement critiqué, notamment par les avocats des acquittés du procès, parce qu'il remet en cause l'innocence de ces derniers. Le 16 mars 2013, Bernard de la Villardière fait scandale sur le plateau de l'émission 17ème sans ascenseur animée par Laurent Baffie sur Paris Première en tenant des propos grivois et en déclarant que toutes les putes sont des miss avant d'avouer avoir fait le tour des putes de la planète. Certains estiment qu'il avait un peu trop bu. Depuis le 14 avril 2014, il présente Le 19:45 sur M6 de manière temporaire en remplacement de Laurie Milliat Desorgher. Deux jours avant, le 12 avril 2014, il avait déjà confié à Anne Elisabeth Lemoine dans La nouvelle Édition de Canal+ qu'il n'excluait pas d'abandonner son émission Enquête exclusive pour présenter un JT.
Publications : Bernard de La Villardière et Vincent Nouzille, L'Anti-drogue ; Toxicos, médecins, magistrats, policiers témoignent, Éditions du Seuil, coll. «À l'épreuve des faits». 1994.
Incontestablement, Bernard de la Villardière est un homme de réseau. Il a en effet été notamment président du Press Club de France de 2001 à 2004, puis à nouveau de 2009 à 2011. Ce dernier, créé en 1986 par Emmanuel de la Taille (ex-journaliste à TF1), se présente comme un lieu privilégié de rencontre entre le monde des médias et celui des entreprises, ambassades, institutions et collectivités locales et s'est donné pour but l'organisation de conférences de presse, de rencontres et de débats afin de décrypter l'actualité. Il est également membre du conseil d'administration de plusieurs institutions, comme Innocence en danger, Action contre la faim, la Fondation Suez, la fondation Culturespaces (qui a pour but de mettre les arts et le patrimoine à la portée des enfants malades ou défavorisés), le Centre de formation des journalistes et le Club des vigilants. Ce dernier est un think tank fondé en 1999 par Marc Ullmann, un ex-journaliste né en 1930, dont le slogan est apprivoisons l'avenir ensemble et dont le but est de contribuer à ce que les choses aillent vers le mieux plutôt que vers le pire en analysant et conjurant les menaces de façon pluridisciplinaire et multidimensionnelle. Bernard de la Villardière est aussi depuis 2005 l'un des administrateurs de l'IRIS (Institut de Relations Internationales et Stratégiques) qui a été fondé en 1991 et qui est toujours dirigé par le géopolitologue Pascal Boniface. L'IRIS est un centre de recherche traitant de questions stratégiques qui se positionne plutôt à gauche mais compte parmi ses administrateurs des personnalités de droite comme Michel Barnier ou Roselyne Bachelot. Le journaliste s'est également engagé dans l'humanitaire en tant qu'administrateur puis président de l'ONG Solidarités International de 2000 à 2003. Il est également membre du réseau Re-Sources, un think tank dont le but est de réfléchir à des solutions dans le domaine de l'accès aux ressources essentielles (eau, électricité etc.) dans les pays en voie de développement.
(Source : Observatoire des Journalistes et de l'Information Médiatique).
Issu d'une famille bourgeoise non noble, Bernard de La Villardière, présente depuis 2005, sur M6, Enquête exclusive, un magazine d'investigation, après avoir animé Zone interdite pendant sept ans sur la même chaîne.
Titulaire d'une maîtrise en sciences politiques (Paris X - Nanterre) et d'une licence de Droit public, Bernard de La Villardière a obtenu une licence de journalisme au CELSA (Ecole des Hautes Etudes en Sciences de l'Information et de la Communication).
Bernard de La Villardière débute sa carrière comme reporter à FR3 Puy-de-Dôme en 1983 avant de rejoindre la radio Alouette FM en Vendée, où il assure la présentation des journaux du matin. Il est alors engagé par Philippe de Villiers.
En 1984, il rejoint le Journal de l'île de La Réunion. Il retrouve les ondes en 1985 à Médi 1, une radio franco-marocaine installée à Tanger, où il traite de grands dossiers de politique internationale.
En 1987, Bernard de La Villardière participe au lancement de France Info avant de rejoindre RTL pour assurer la présentation des journaux du matin le week-end. Pendant sept ans, il partagera son temps entre l'antenne et le reportage (révolution roumaine, guerre du Golfe, affaire du sang contaminé…).
En 1994, il participe au démarrage de la chaîne d'information en continu LCI où il assure la présentation de journaux et du Journal du monde. Il a également réalisé des reportages pour le magazine LMI et couvert les élections présidentielles russes en 1996.
Deux ans plus tard, il intègre la rédaction d'Europe 1, aux côtés de Sylvain Attal, d'Yves Calvi et de Philippe Bès au titre de rédacteur en chef et présentateur de la tranche 7 h - 8 h.
En septembre 1998, Bernard de La Villardière rejoint la chaîne de télévision M6 pour reprendre la présentation Zone interdite, le magazine dominical de grand reportage et de société créé par Patrick de Carolis en mars 1993. De 2001 à 2005, il présente parallèlement Ça me révolte sur la même chaîne.
En 2003, il fonde sa société de production, «Ligne de front», avant de racheter le site internet d'information lesinfos.com.
En 2005, il a fait partie du jury du «grand prix de la communication solidaire».
À partir de 2005, toujours sur M6, il présente Enquête exclusive le dimanche en deuxième partie de soirée, une émission qui entend englober des thèmes politiques, économiques, sociaux et culturels.
Avec Mélissa Theuriau, qui lui a succédé à la tête de Zone interdite, il réalise en mai 2007 une enquête sur la guerre civile au Darfour en se rendant sur place avec la journaliste. Leur reportage été diffusé début juillet 2007 sur M6 dans Zone interdite.
En 2013, il produit le documentaire controversé sur l'affaire d'Outreau (2001), Outreau, l'autre vérité (sorti en salles le 6 mars 2013), réalisé par Serge Garde, ancien journaliste du quotidien l'Humanité.
À partir du 14 avril 2014, il présente Le 19:45 sur M6. Laurie Milliat-Desorgher est la remplaçante officielle de Xavier de Moulins, mais, étant en congé maternité, Bernard De La Villardière a accepté de la remplacer pendant deux semaines. M6 annonce déjà qu'il ne s'agit que d'un remplacement temporaire, Laurie Milliat-Desorgher reprendra sa place dès son retour selon la chaîne privée.
Ancien président de l'association «Solidarité» et du Press club de France, de 2001 à 2004, puis de nouveau à partir de 2009, Bernard de La Villardière est membre du Conseil d'administration de plusieurs institutions : «Innocence en danger», Action contre la faim, Fondation Suez, Centre de formation des journalistes, Club des Vigilants. Il est également l'un des administrateurs, depuis 2005, de l'Institut de relations internationales et stratégiques.
(Source : encyclopédie en ligne Wikipedia).
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