|
Note individuelle
: |
Il entre dans la Marine en 1927, port matriculaire Bizerte (Tunisie), breveté d’Aéronautique, nommé enseigne de vaisseau de 2ème classe le 1er octobre 1929 au port de Bizerte, enseigne de vaisseau de 1ère classe le 1er octobre 1931, au port de Cherbourg aux 1er janvier 1932, 1937. Le 1er février 1933, l'enseigne de vaisseau JARSAILLON a reçu un témoignage officiel de satisfaction à l'occasion de son embarquement à bord de La Railleuse (concours de lancements). Lieutenant de vaisseau, le 4 avril 1937, il est en 1940-1941 à l’État-major Marine en Indochine, à Saïgon. Le 18 avril 1941, le lieutenant de vaisseau JARSAILLON a été nommé chevalier de la Légion d'honneur "...pour services exceptionnels.". Il a reçu la médaille coloniale avec agrafe d'argent Côte des Somalis. En 1942-1943 il est sur le Bâtiment hydrographe Octant, Marine en Indochine. À son décès en service, il est Chef du 3ème Bureau et du service aéronautique à l'État-Major de la Marine en Indochine. Il est tué dans un accident automobile lors d'une mission vers Nam-Dinh (Tonkin).
(Source : http://ecole.nav.traditions.free.fr/officiers_jarsaillon_adrien.htm).
La SHM (section hydravions marine en Indochine) :
Le 15 septembre 1940, une section d’hydravions est créée à Cat-Laï (terrain que la Marine avait rétrocédé à l’Armée de l’Air en 1933). Commandée par le Lieutenant de vaisseau Jean GAXOTTE, cette section est dotée des 8 appareils suivants :
2 Loire 130 (1 du Croiseur Suffren et 1 du Commandant de la Marine en Indochine), 3 Potez 452 (2 du Croiseur Lamotte-Picquet, et 1 des Constructions navales), et 3 Gourdou-Leseure 832 (1 de l’Aviso Dumont d’Urville, 1 de l’Aviso Amiral Charner, et 1 des Constructions Navales).
A partir du 5 novembre, comme il est devenu nécessaire de surveiller d’une façon continue le golfe du Siam et d’être renseigné sur les agissements ennemis dans ce golfe, une surveillance est assurée par 2 hydravions de la section, basés à Ream. Entre novembre 1940 et janvier 1941, ces 2 appareils effectueront près de 80 missions de surveillance durant plus de 200 heures de vol.
La section toujours stationnée à Cat-Laï effectuera, durant le mois de mars au large du Cap Saint Jacques, 9 missions de reconnaissance aérienne afin de surveiller les forces japonaises stationnant au large de la Cochinchine.
La base aérienne de Cat-Laï (A propos de la base de Cat-Laï, notons que cette dernière retournera dans le giron de la Marine en novembre 1945, lors de la naissance de l’escadrille 8S) est saisie par les Japonais en fin décembre 1941. Suite à l’interdiction de vol prononcée pour tous les appareils français situés dans le Sud de l’Indochine, la section est désarmée le 31 décembre et ses appareils sont convoyés à Bien Hoa (environs de Saïgon).
En août 1943, du fait de la création d’un commandement de la Marine à Tourane, la section est réarmée en ce lieu et se trouve toujours sous le commandement du Lieutenant de vaisseau GAXOTTE. Elle assure alors la surveillance maritime et la protection de la navigation commerciale entre Tourane et Qui-Nhon. (Un petit bâtiment, le Picanon lui est affecté comme dépanneur).
En mai 1944, elle se replie à nouveau sur le terrain de Bien-Hoa où elle continue de végéter et où le Lieutenant de vaisseau Adrien JARSAILLON succède à GAXOTTE en septembre. Le nouveau chef de la section décède le 2 février 1945 lors d’un accident aérien, et il remplacé par le Lieutenant de vaisseau Roger PLAINEMAISON.
La section comme de bien entendu est dissoute le 9 mars 1945, et certains de ses hydravions sont récupérés par les Japonais.
(Source : http://www.postedeschoufs.com/aeronavale/1939_1945/2%20L%27Indochine/l_indochine.htm).
|