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Note individuelle
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Il possédait la villa La Vigie, construite en 1898, à Saint-Jean-Cap-Ferrat (06).
Il accole le nom de sa mère à celui de son père après jugement du tribunal civil de Saint-Étienne en 1908. Ingénieur-mécanicien, neveu de Benoît FOURNEYRON, associé des ateliers Crozet-Fourneyron. Membre du Conseil général 1867-1871, secrétaire général de la Préfecture du 4 septembre au 8 octobre 1870. Élu député de la Loire en 1876, 1877, battu en 1881 par Émile GIRODET, réélu en 1885, maire du Chambon-Feugerolles de 1892 à 1896 et sénateur de la Loire de 1897 à 1906.
(Source : http://noms.rues.st.etienne.free.fr).
Ingénieur, il est nommé secrétaire général de la préfecture de la Loire le 4 septembre 1870. Conseiller général en 1871, il est député de la Loire de 1876 à 1881 et de 1885 à 1889. Il siège au centre-gauche, à l'Union républicaine. Il est sénateur de la Loire de 1897 à 1906, avec une activité parlementaire faible.
(Source : Encyclopédie en ligne Wikipédia).
Elu le 3 janvier 1897, fin de mandat le 6 janvier 1906 (Ne se représente pas).
Député de la Loire de 1876 à 1881 et de 1885 à 1889. Sénateur de la Loire de 1897 à 1906.
Il entra au Sénat au renouvellement du 3 janvier 1897 obtenant dès le premier tour de scrutin 551 voix sur 949 votants. Siégeant à gauche, et membre de diverses commissions spéciales, son activité fut assez réduite. Il présenta, en 1904, deux rapports sur des lignes de chemins de fer d'intérêt local, et n'aborda pas la tribune.
Il ne se représenta pas au renouvellement du 7 janvier 1906. Il mourut trois ans plus tard, à Saint-Jean-Cap-Ferrat à l'âge de 72 ans.
Extrait du Dictionnaire des Parlementaires français, Jean JOLLY (1960/1977). Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. II, p. 227.
(Source : https://www.senat.fr).
Mandats : Troisième République, Chambre des députés, Ire législature, mandat du 20 février 1876 au 25 juin 1877, département de la Loire; Troisième République, Chambre des députés, IIe législature, mandat du 14 octobre 1877 au 27 octobre 1881, département de la Loire; Troisième République, Chambre des députés, IVe législature, mandat du 18 octobre 1885 au 11 novembre 1889, département de la Loire.
Sénateur du 1er janvier 1897 au 1er janvier 1906.
Député de 1876 à 1881 et de 1885 à 1889, né à Saint-Etienne (Loire), le 22 avril 1837, il est ingénieur-mécanicien. Au 4 septembre 1879, il fut nommé secrétaire général de la préfecture de la Loire, puis membre de la commission départementale nommée par le préfet de la Défense nationale, M. César BERTHOLON.
Conseiller général de la Loire depuis le 8 octobre 1871, pour le canton sud-est de Saint-Etienne. il se présenta aux élections législatives du 29 février 1876, comme candidat républicain. dans la 2e circonscription de Saint-Etienne, et fut élu par 10 507 voix (13 056 votants, 19 901 inscrits), contre 2 360 à M. HOURTIER fils. Il avait écrit dans sa circulaire électorale : «Je voudrais contribuer, dans la mesure de mes forces, à l'affermissement de la République. Cette République, je voudrais la voir sage pour qu'elle fût durable. Elle seule peut rassurer tous les intérêts légitimes, donner un essor vrai au commerce, à l'industrie, à l'agriculture, et fermer à jamais l'ère des révolutions. Elle seule est vraiment conservatrice. Toute autre forme de gouvernement implique forcément une révolution, une guerre peut-être. La dure expérience que vous avez faite en 1870, vous dit avec nous : En consolidant la République vous assurerez : la paix au dehors, la tranquillité au dedans, l'économie dans les finances, l'élection des maires par vos conseillers municipaux ; en un mot, la sécurité des intérêts et l'usage de toutes les libertés sages».
M. CROZET-FOURNEYRON siégea à l'Union républicaine, et fut un des 363 députés qui refusèrent, après l'acte du 16 mai 1877, un vote de confiance au ministère de BROGLIE.
Il fut réélu le 14 octobre 1877, par 11 146 voix (16 309 votants, 20 814 inscrits), contre M. Vital de ROCHETAILLÉE, monarchiste, candidat officiel du gouvernement, qui obtint 5 143 voix. M. CROZET-FOURNEYRON reprit sa place dans la majorité républicaine, et vota dans la législature 1877-1881, tantôt avec les radicaux, tantôt avec les opportunistes :
- pour l'amnistie, pour l'invalidation de BLANQUI,
- pour l'article 7,
- pour l'application des lois existantes aux congrégations non autorisées,
- pour la rétablissement du divorce,
- pour la liberté de la presse, et les libertés de réunion et d'association, etc.
Toutefois, il inclinait davantage vers la politique conseillée par GAMBETTA, et, dans la lutte électorale qui s'engagea, le 21 août 1881, pour le renouvellement de la Chambre des députés, M. CROZET-FOUNEYRON fut battu avec 5 866 voix contre 6 653 accordées au candidat des radicaux-intransigeants, M. GIRODET, qui devint à sa place député de la 2e circonscription de Saint-Etienne.
Il prit sa revanche au scrutin de liste en octobre 1885, et fut élu député de la Loire le 5e sur 9, par 64 884 voix 116 857 votants, 151 072 inscrits). M. CROZET-FOURNEYRON siégea dès lors à l'Union des gauches. Il fut, au début de l'année 1886, avec son collègue de la Loire, M. DUCHÉ, avec MM. BALLUE, VIETTE, etc., un des premiers signataires de la proposition tendant «à remettre en vigueur les lois qui interdisent le territoire français aux princes des dynasties déchues». Les auteurs de cette proposition la maintinrent malgré les instances de M. de FREYCINET, qui se rallia à une proposition mitigée de M. Gustave RIVET, laquelle obtint la préférence. M. CROZET-FOURNEYRON intervint aussi dans les discussions d'affaires, et prit notamment (janvier 1888) la défense de l'industrie du centre de la France contre les réclamations des métallurgistes de l'Est, dont M. DAUTRESME, ministre du commerce, s'était fait l'écho. Il soutint les divers ministères de gauche qui se succédèrent au pouvoir, et vota en dernier lieu :
- pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889),
- pour l'ajournement indéfini de la révision de la constitution,
- pour les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes,
- pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- pour les poursuites contre le général BOULANGER.
Source : (http://www2.assemblee-nationale.fr).
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