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Note individuelle
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Sous-lieutenant au régiment d'Auvergne au moment de la Révolution, refuse d'émigrer. Chef de bataillon, il se distingue à Arcole et à Marengo. Commande les places de Tortoni, Mayence et Bruxelles. général de division, chevalier de la Légion d'honneur (15 août 1806), donataire en Hanovre (r. 4000) (30 juin 1811), baron d'Empire au titre de l'Aubespin (L. P. 30 août 1811), admis à la retraite en 1820, inhumé à Ablon-sur-Seine (Valk-de-Marne).
(source : L'Assemblée de la Noblesse du Bailliage de Forez en 1789, par Henri de JOUVENCEL, page 140).
Il est promu commandeur, en qualité de lieutenant général des armées du roi en retraite, pour prendre rang en date du 14 mai 1804, par brevet du 21 mars 1817.
(Source : LH/472/42).
Général français de la Révolution et de l'Empire.
Le 1er mai 1769, à à peine 15 ans, il entre comme soldat au régiment d'Auvergne. Le 1er juillet de la même année il est nommé caporal puis sergent 3 mois après le 12 octobre 1769 et devient sous-lieutenant le 26 mars 1770. Il abandonne le service le 1er janvier 1774, et n'y rentre en 1791, que pour prendre le 21 juin 1792, le commandement du 1er bataillon de volontaires de la Haute-Loire, et il a sous ses ordres son fils Jean-Jacques. Il se trouve, en 1792, à l'armée des Alpes, commandée par KELLERMANN, et se bat intrépidement à l'attaque des retranchements du Mont-Cenis, où il s'empare de 1 000 Piémontais et de 2 canons. KELLERMANN, dans son rapport à la Convention nationale, lui donne des éloges pour sa belle conduite dans les diverses affaires qui eurent pour résultat l'expulsion des Piémontais du Mont-Blanc. En prairial An II il est chef de la 117e demi-brigade de première formation. Le 26 ventôse An IV, il est chef de brigade de la 75e demi-brigade de deuxième formation.
Il fait en l'an IV, comme colonel, la campagne d'Italie (1796-1797), sous le général BONAPARTE, et il se conduit avec tant de bravoure à Arcole qu'il est fait général de brigade sur le champ de bataille le 22 décembre 1796. En nivôse de l'an V, il commande en chef le génie au siège de Kehl, dont les Autrichiens ne peuvent s'emparer qu'après cinquante jours d'un siège pénible et après avoir perdu plus de 6 000 hommes. Il revient en France, retourne en Italie, où il sert en l'an VII, sous SCÉRER, qui lui donne le commandement des avant-postes près de Vérone. Il résiste longtemps aux efforts de l'armée autrichienne, mais blessé grièvement plusieurs fois, il doit s'éloigner de l'armée pour sa guérison.
Le gouvernement consulaire l'envoie en l'an VIII, en Vendée contre les chouans, qu'il traque sans ménagement. Dans une lettre adressée au premier Consul le 8 pluviôse, LEFEBVRE, qui commande en chef les 15e et 17e divisions militaires, rapporte que CHAMBARLHAC, uni à MERLE, parvient à joindre les chouans aux environs de Mortagne, les poursuit au-delà du Mesle-sur-Sarthe, fusillant sans miséricorde tous ceux qui tombent en son pouvoir. À la même date, CHAMBARLHAC écrit aussi d'Alençon au Premier Consul pour lui annoncer qu'il va marcher contre FROTTÉ. En effet, le 9 pluviôse an VIII, il surprend une bande de chouans, la taille en pièces, s'empare du château de Lachau, et fait prisonniers les chefs rebelles, entre autres FROTTÉ avec lequel il a refusé auparavant de négocier et de correspondre, «par la raison, disait-il, qu'un général républicain ne pouvait traiter d'égal à égal avec un chef de brigands».
Nommé à la même époque général de division, et appelé à l'armée de réserve, il rentre une troisième fois en Italie. Le 20 prairial an VIII, à l'affaire de Casteggio, le général LANNES l'envoie au secours de la division WATRIN, qui a été fort maltraitée par l'ennemi. Il prend part à la bataille de Marengo, comme appartenant au corps du général VICTOR. Sa division placée en première ligne sous le feu des Autrichiens, a à déplorer la perte d'un grand nombre d'hommes. En l'an X, il commande la garnison de Mayence, et plus tard la 13e division militaire. En l'an XII, le premier Consul le nomme, le 19 frimaire, membre de la Légion d'honneur, et le 25 prairial commandeur de l'Ordre et électeur du département de la Haute-Loire.
En 1809, les Anglais qui viennent d'échouer honteusement dans leur tentative de diversion sur les côtes de Naples, pendant la lutte des Français avec l'Autriche, projettent une nouvelle expédition sur les côtes de Hollande, vers l'embouchure de l'Escaut. Il se trouve alors à Gand et commande la 24e division militaire. Il prend en cette circonstance toutes les mesures nécessaires pour empêcher l'ennemi de passer l'Escaut. Néanmoins, l'Île de Walcheren est envahie et la place de Flessingue, mal défendue par le général MONNET, se rend aux Anglais le 15 août.
Il est créé baron de l'Empire le 30 août 1811. Au commencement de 1813, alors qu'il commande à Bruxelles, il forme un corps spécial de tous les militaires qui se trouvent éloignés de leurs régiments, et rejoint l'armée en Saxe. Il se signale dans plusieurs occasions. De retour à Bruxelles, son séjour dans cette ville est cette fois de courte durée. Après la capitulation de Paris (1814), il fait sa soumission au gouvernement provisoire (1814), et Louis XVIII le nomme chevalier de Saint-Louis le 21 août 1814, et maire du village d'Ablon (aujourd'hui Ablon-sur-Seine), où il passe les dernières années de sa vie. Au second retour des Bourbons, il cesse de remplir des fonctions publiques et meurt à Paris le 3 février 1826.
Titres : Baron de l'Aubépin et de Mézenc, les Estables, Freycenet-la-Tour, Laussonne (Ancien Régime) ; Baron de l'Aubespin et de l'Empire (lettres patentes du 30 août 1811).
Décorations : Légion d'honneur : Légionnaire (19 frimaire an XII), puis, Commandeur de la Légion d'honneur (25 prairial an XII), Ordre royal et militaire de Saint-Louis : Chevalier (21 août 1814).
Armes : Ecartelé : au 1 d'azur au chevron d'or accompagné de trois colombes du même, becquées et membrées de gueule, deux en chef, une en pointe (de Chambarlhac) ; au 2 des barons tirés de l'armée ; au 3 d'or à l'aubépine de sinople, terrassée du même ; au 4 de sinople chargé d'un camp composé de tentes d'argent, la plus grande posée en abime (Louis de La Roque, Armorial de la noblesse de Languedoc, Généralité de Montpellier, vol. 1-2, F. Seguin, 1860).
(Source : Encyclopédie en ligne Wikipédia).
Le mercredi 30 novembre 2011 à 19 h 00, à la mairie du 8e arrondissement de Lyon, salle de l'Égalité, 12, avenue Jean Mermoz, Henri Burnichon, membre de l'Académie de Villefranche et du Beaujolais, fondée en 1677, est intervenu sur le thème Le général CHAMBARLHAC, un héros ? Il a permis de connaître par le détail la carrière d'un général d'Empire de peu d'envergure.
Né en Haute-Loire en 1754, son nom ne figure pas sur l'Arc de Triomphe de Paris et ses troupes furent dénommées les «brigands de Chambarlhac». A défaut d'avoir été brillant sur le champ de bataille, il sut intriguer et quémander et sous la Seconde Restauration il obtint le fauteuil de maire de la commune d'Ablon-sur-Seine, qu'il conserva jusqu'à sa mort en 1826.
(Source : http://www.academie-napoleon.com).
(Source : Cahiers de la Haute-Loire).
Baron de l'Empire par lettres patentes du 30 août 1811. Règlement d'armoiries :
Ecartelé : au premier, d'azur au chevron d'or accompagné de trois colombes du même, becquées et membrées de gueules, deux en chef une en pointe ; au deuxième, des Barons tirés de l'armée ; au troisième, d'or à l'aubépine de sinople, terrassée du même ; au quatrième, de sinople chargé d'un camp composé de tentes d'argent, la plus grande posée en abîme. Livrées : les couleurs de l'écu, le verd en bordure seulement.
BB/29/968 page 345 : Titre de baron, accordé par décret du 30 juin 1811, à Jacques, Antoine Chambarlhac de l'Aubepin . Compiègne (30 août 1811).
BB/29/1066 page 114 : M. le baron Chambarlhac de L'Aubepin, général de division.
(Source : http://www.heraldique-blasons-armoiries.com).
Si le Nobiliaire du comte Amédée de FORAS donne Francine de COUCY pour épouse Jacques Antoine de CHAMBARLHAC, il semble que la réalité soit différente : ce dernier a épousé, en premières noces, Jeanne-Marie PICHOIS qui est décédée au Puy (Haute Loire) le 2 septembre 1820. Il épousa, en 2ndes noces à Ablon-sur-Seine le 28 février 1824, Catherine Elisabeth de MALCOMESIUS (fille de feu Jean Godefroy François de MALCOMESIUS, de son vivant capitaine au service de la Hollande, et d'Elisabeth BUCKLER) née le 26 mai 1783 à Nessille (?), régence de Coblents, royaume de Prusse, veuve en 1ères noces de Louis Benoit CATTIN, de son vivant chevalier de la Légion d'honneur.
Entre ces 2 mariages, il n'y a pas de mariage "légal" avec Francine de COUCY.
Cependant, on retrouve bien Francine de COUCY à Ablon-sur-Seine en la demeure de CHAMBARLHAC à l'occasion d'un double événement troublant : le décès de cette dernière le 30 avril 1818 puis, le lendemain de Francille de CHAMBARLAC, âgée de 18 ans. Que s'est-il passé ? Quelle est l'origine de ces deux décès rapprochés ? les actes ne le disent pas mais les ratures semblent indiquer que Francine de COUCY était considérée dans le pays comme l'épouse de CHAMBARLAC sans en avoir le statut légal qui en autoriserait la mention sur le registre communal de l'état civil. D'autre part, la jeune Francille de CHAMBARLAC pourrait bien être la fille naturelle du couple illégitime.
Baron de l'Aubépin et de Mézenc, Les Estables, Freycenet-la-Tour, Laussonne, Baron de l'Empire. Il aurait laissé sa maison des Vastres à la commune pour y installer l'école.
1792-1793: chef de bataillon à l'armée des Alpes, sous les ordres de KELLERMANN; An II / 1793: s'empare des retranchements de Montcarmel (Alpes) à la tête des grenadiers et des chasseurs, et fait 1000 Piémontais prisonniers; Colonel à l'armée d'Italie; 1796: commandant de la ligne (ligue ?) de Vérone, après Campo-Formio; fait général de brigade à Arcole, par BONAPARTE lui-même; An VII / 1798: quitte le service; 1799: rappelé et engagé contre les Chouans, qu'il bat à Mortagne; engagé à Marengo; 1803: général de division, dirige l'expédition de Walckeren, qui chasse les Anglais de Hollande, 1804: Chevalier de la Légion d'honneur; 1805: Officier de la Légion d'honneur; 15-8-1806: Commandeur de la Légion d'honneur; 1811: Baron de l'Empire; 1813-1814: gouverneur de Mayence, gouverneur de Bruxelles; 1815: mis à la retraite; 1817-1826: maire d'Ablon-sur-Seine.
(Source : voir fichier Geneanet d'Alain Garric).
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