Note individuelle
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Il rajoute simplement le nom du lieu-dit de Marlhes où il résidait à son nom de famille. On trouve sa signature Courbon Lafaye sur l'acte de décès de son beau-frère Antoine BALAY en 1880 à Veauche (Source : Pascal Landrivon sur le forum genrhoneloire).
Antoine HERRGOTT dans son livre "le Château de la Faÿe" retrace la généalogie des COURBON la Faye. A la page 66 il indique : "une liste non exhaustive des différentes branches et rameaux nous permettant d'apprécier l'étendue des porteurs de ce nom sur ce territoire du haut Pilat. COURBON: d'Espinase(Marlhes); de la Bonche; du Seuve; de Barravant; de la Font du Nais; de Marlhettes; des Champs; la Taule; Ochon; Trédant(la Versanne); des Mazets (Dunières); de Gimel; de Faubert; des Chomeys; des Gaux; du Ternay; de Montviol; de Marthezet; de Pérussel; de Montaron; des Bonneaux; de la Forie." (Source : Georges Pitiot sur le forum genrhoneloire).
Les COURBON-LAFAYE étaient des gens bien établis depuis longtemps à La Faye (Marlhes), mais leur apogée a eu lieu dans la seonde moitié du 19ème siècle avec la fabrication du Babeurre : un lait allégé, sucré, additionné de farine et stérilisé, ce qui lui donnair une longue conservation.
Ce Babeurre très nutritif, était surtout destiné aux malades, aux enfants et était exporté dans le monde entier jusqu'en indochine.
L'expansion de l'exploitation est due en grande partie à Jean-Baptiste Paul Désiré Constant COURBON-LAFAYE et à son fils Jean. Vers 1880, La Faye était devenue une véritable entreprise avec ses cuves de stérilisation qui traitaient le lait d'une centaine de vaches, ce qui était énorme pour l'époque.
Les deux fils de Jean COURBON-LAFAYE, Paul et Jean furent les dernier exploitants. La complexité des nouvelles réglementations sanitaires, la nécessité de moderniser l'équipement industriel et la baisse de la consommation du Babeurre précipitèrent l'arrêt définitif de l'exploitation en 1965.
(Source : Généalogis des Courbon-Lafaye, laitrie Marlhes présentée lors d'une AG de l'AGL).
La ferme de Lafaye est un ancienne ferme agencée autour de trois corps principaux de bâtiments :
L'étable, qui peut abriter plus d'une centaine d'animaux, est située au fond de la cour. L'étage supérieur est occupé par une vaste grange de foin.
Une autre réserve à foin se trouve dans un bâtiment de 70 mètres de long sur 12 mètres de large où l'on engrange d'une façon très ingénieuse par le toit.
Vient ensuite, non loin de l'étable, une série de bâtiments destinés aux laboratoires de traitement de lait et aux services d'expédition.
Historique :
1857 : première livraison matinale de lait à l'initiative du baron Louis Courbon de Saint-Genest, prémices d'une spécialisation dans l'élevage laitier.
1865 : construction d'un moulin à grains de seigle.
1882 : installation d'une turbine, et donc de l'électricité comme force motrice, dans une petite maison en pierre près du Mabeux. Bâtiment situé entre deux étangs étagés à des côté différents afin de recevoir l'eau de la rivière dont le débit est assez irrégulier. Aménagement devant donner utilement toute sa valeur à ce cours d'eau puisqu'il va alimenter toute l'exploitation, dont la scierie et l'usine de velours en aval, sans qu'il en coûte autre chose que l'entretien. La production d'électricité est donc assurée grâce aux réserves d'eau constituées par les deux étangs ajoutées à la captation de plusieurs sources d'eau très froide, notamment celle qui descend du lieu dit « les Bonneaux ». Cette force motrice a été en service à La Faye jusque dans les années 1960. De plus, a été installée une conduite métallique de 150 cm de diamètre, le long du ruisseau « La Faye », depuis le captage d'une source de très bon débit. Entre-deux-guerres : L'exploitation « agricolo-scientifique » de la famille Courbon-La Faye à Marlhes, forte de cent vaches et productrice d'un aliment appelé « babeurre » destiné aux nouveau-nés, offre le tableau unique d'un prototype de la ferme moderne.
Progressivement les champs labourés cèdent la place aux herbages.
1936 : arrivée du premier tracteur, pour assurer les travaux sur une vaste étendue de terres, notamment la culture des fourrages artificiels destinés à la production de lait.
1957 : les derniers foins sont effectués. La ferme emploie alors une trentaine d'ouvriers.
Début 1965 : Fermeture définitive de l'exploitation.
(Source : http://www.pilat-patrimoines.fr).
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