Fiches individuelles


TUPIN Frédéric
Naissance : 21 juin 1957 à Suresnes 92

Père : TUPIN Jacques Jean Charles ( 1924 - ? )
Mère : EYMARD-DUVERNAY Françoise Marie Josèphe ( 1930 - ? )

Union : BASTIEN Constance ( ? - ? )
TUPIN Frédéric
TUPIN Jacques Jean Charles
 
 
EYMARD-DUVERNAY Françoise Marie Josèphe
EYMARD-DUVERNAY Louis Marie Gustave
PONCELIN de RAUCOURT Marie Josèph Geneviève




TUPIN Jacques Jean Charles
Naissance : 6 mai 1924 à La Ferté-sous-Jouarre 77

Union : EYMARD-DUVERNAY Françoise Marie Josèphe ( 1930 - ? )
Mariage : 11 juillet 1953 à Saint-Martin-d'Uriage 38
Enfants : TUPIN Sophie ( 1955 - ? )
TUPIN Frédéric ( 1957 - ? )
TUPIN Caroline ( 1960 - ? )
TUPIN Béatrice ( 1963 - ? )
Note individuelle : Fille de Lucien TUPIN et de Marie-Thérèse LEROY.





TUPIN Sophie
Naissance : 15 mai 1955 à Suresnes 92

Père : TUPIN Jacques Jean Charles ( 1924 - ? )
Mère : EYMARD-DUVERNAY Françoise Marie Josèphe ( 1930 - ? )

Union : DHENIN Philippe ( ? - ? )
TUPIN Sophie
TUPIN Jacques Jean Charles
 
 
EYMARD-DUVERNAY Françoise Marie Josèphe
EYMARD-DUVERNAY Louis Marie Gustave
PONCELIN de RAUCOURT Marie Josèph Geneviève




TURENNE (de ) Claude Marie Gabrielle
Sans profession

Naissance : 2 août 1902 à Yssingeaux 43 au château de Lavée
(Source : voir fichier Geneanet de Philippe de Chazeaux).
Décès : 7 mars 1976 à Toulon 83
(Source : voir fichier Geneanet de Philippe de Chazeaux).

Père : TURENNE (de ) Jean Joseph Emile ( 1866 - 1915 )
Mère : COLAS DES FRANCS Marie-Elisabeth ( 1880 - 1951 )

Union : CHAZEAUX (de ) Jacques Mathieu Marc Marie Franc ( 1902 - 1974 )
Contrat de mariage : 12 novembre 1925 à Lapte 43 reçu maître adrien VEROT, notaire
Mariage : 12 novembre 1925 à Yssingeaux 43 au château de Lavée
(Source : voir fichier Geneanet de Philippe de Chazeaux).
Enfant : CHAZEAUX (de ) Philippe Paul Marie Joseph ( ? - ? )
Note individuelle : Une des premières femmes bâchelières. Diplôme passé à Clermont-Ferrand avant 1925.
(Source : voir fichier Geneanet de Philippe de Chazeaux).

TURENNE (de ) Claude Marie Gabrielle
TURENNE (de ) Jean Joseph Emile
 
 
COLAS DES FRANCS Marie-Elisabeth
COLAS DES FRANCS Paul Adhémar
LUZY (de ) Marie Louise Geneviève Gabrielle




TURENNE (de ) Jean Joseph Emile
Lieutenant-colonel commandant le 205ème régiment d'Infanterie - Chevalier de la Légion d'honneur

Naissance : 7 décembre 1866 à Rodez 12 au domicile parental, 13 rue Saint-Catherine ( Source )
Décès : 30 septembre 1915 à Saint-Rémy-sur-Bussy 51 mort au champ d'honneur, par blessure reçue sur la butte de Tahure, en zone de tranchées, arrondi ( Source )
Acte transcrit le le 28 avril 1916 sur les registres d'état-civil de Clermont-Ferrand.

Union : COLAS DES FRANCS Marie-Elisabeth ( 1880 - 1951 )
Mariage : 3 juillet 1901 à Orléans 45
(Source : LH/2632/82).
Enfant : TURENNE (de ) Claude Marie Gabrielle ( 1902 - 1976 )
Note individuelle : Jean François Alyre de TURENNE (1816-1904), marquis d'Aubepeyre (titre de courtoisie), fabricant de tissus , domicilié 13 rue Saint-Catherine, et de Marie Julie RICHARD (1832-1895).
Il rejoint Saint-Cyr le 30 octobre 1887 et y est nommé caporal le 31 août 1888, promotion de Tombouctou (1887 - 1889), où il était classé 97ème sur 446 élèves à sa sortie. Ayant choisi l'Infanterie, il rejoint le 104ème Régiment d'Infanterie avec le grade de sous-lieutenant le 1er octobre 1889. Il est nommé lieutenant le 15 décembre 1891 puis lieutenant de 1ère classe le 5 octobre 1895. Du 12 mars au 15 juillet 1892, il a suivi le cours de l'Ecole Régionale de Tir du Camp du Ruchard dont il sort 2ème sur 63. Du 1er novembre 1895 au 31 octobre 1897 il a suivi les cours de l'Ecole Supérieure de Guerre dont il obtient le brevet avec la mention assez bien et est 71ème sur 76. Le 6 décembre 1897 il part faire son stage à l'Ecole d'Etat-Major de Verdun. Le 10 mars 1898 il rejoint le 70ème Régiment d'Infanterie. Le 1er août 1899, il part faire son stage à l'Etat-Major de la 9ème Division d'Infanterie. Le 25 avril 1900, il rejoint le 16ème Régiment d'Infanterie avec le grade de Capitaine, puis le 5 mai de la même année est nommé hors cadres à l'Etat-Major de la 9ème Division d'Infanterie. Le 9 avril 1903, il rejoint le 8ème Régiment d'Infanterie puis le 6 mai le 108ème. Le 23 mars 1907, il est affecté il est affecté à l'Etat-Major du 13ème Corps d'Armée. Le 28 mars 1913, il rejoint le 1er Régiment de Zouaves comme Chef de Bataillon. Le 9 avril 1913, il rejoint le 92ème Régiment d'Infanterie à Clermont-Ferrand. Il est nommé Chevalier de la Légion d'Honneur par Décret du 11 juillet 1914.
Le 25 août 1914, il est blessé au combat de Domptail (Meurthe-et-Moselle). Hospitalisé à Clermont-Ferrand, il refuse l'emploi de Chef d'Etat-Major de la 13ème Région Militaire pour lequel il était proposé et rejoint son Corps sans avoir voulu prendre de convalescence.
Le 17 septembre 1914, il est chef d'escadron au 139ème régiment d'Infanterie. Promu lieutenant-colonel à titre temporaire le 20 mars 1915, il commande le 205ème régiment d'Infanterie. Il espérait être promu incessamment colonel, lorsqu'il fut blessé le 29 septembre 1915.
Il meurt à l'ambulance, des suites de sa blessure reçue sur la butte de Tahure en quittant les tranchées pour rejoindre son poste de commandement du 205ème régiment d'Infanterie.
Citations : A l'ordre N° 81 de la 10ème Armée du 25 juin 1915 : Brillant officier supérieur qui a eu une part personnelle importante dans les combats du 30 mai au 4 juin au cours desquels il a, avec à propos, déclenché des attaques qui ont abouti à la conquête d'une importante position ennemie (le Labyrinthe), signé le Général Cdt la 10ème Armée : d'URBAL.
A l'ordre N° 42 de la 2ème Armée du 11 novembre 1915 : Chef de Corps de haute valeur, se dépensant sans compter et animant tout son régiment de son esprit offensif. Aux attaques de septembre a donné de nouvelles preuves de ses brillantes qualités militaires. A été tué à la tête de son régiment qu'il entraînait personnellement à l'attaque des positions allemandes, signé le Général Cdt la 2ème Armée : PETAIN.
LETTRE en date du 13 novembre 1915 adressée par le Commandant TAJASQUE, commandant le 5ème bataillon du 205 à Madame Jean de Turenne :
Madame,
C'est le 29 septembre, vers 8 heures du matin, que notre regretté Lieutenant-Colonel de Turenne a été blessé mortellement par une balle de mitrailleuse.
A 6 heures, il était venu de son poste de commandement pour donner des ordres à la compagnie de mon bataillon qui était accrochée à la lisière du bois de la butte de Tahure.
Pour rejoindre le bataillon, en partant du poste de commandement, le trajet nécessitait le passage de 150 mètres en terrain découvert, constamment battu par une mitrailleuse ennemie établie en flanquement et tirant pendant le jour seulement.
Pour diverses raisons, le Colonel fût obligé de s'attarder plus longtemps qu'il n'avait voulu de sorte que le jour s'était levé et la mitrailleuse s'était mise à tirer lorsqu'il songea à rejoindre son poste.
Sur mes instances, il commençait à se décider à rester avec le bataillon jusqu'au soir, lorsqu'un planton du Colonel commandant la Brigade vint lui demander un rapport sur l'emplacement exact des bataillons du Régiment, demande fatale, car, pour établir cette pièce, le Colonel résolut de gagner son poste où se trouvaient son capitaine adjoint et ses secrétaires.
Plein d'angoisse, je lui serrai la main et le regardai s'éloigner ; avec le plus grand sang-froid et sans hâte, il venait de s'engager dans la zone dangereuse, lorsqu'il tomba tout à coup ; il essaya de se relever mais en vain. Le planton qui l'accompagnait s'élança vers lui, mais il lui conseilla de ne pas essayer de le relever et de se coucher auprès de lui. Aussitôt j'envoyai des brancardiers qui le transportèrent à son poste de commandement où, avec le plus grand courage, il déclara à ceux qui l'entouraient qu'il se sentait mortellement atteint et qu'il n'avait plus qu'à se préparer à mourir.
Entre le moment où il tomba et le moment où les brancardiers le relevèrent, il s'écoula environ dix minutes.
C'est ainsi, Madame, que nous perdÎmes notre Colonel, aimé et admiré par tout son régiment.
Veuillez agréer ...
Lettre en date du 30 novembre 1915, adressée à Madame de Turenne par le Capitaine Le Page, Capitaine adjoint au Colonel du 205ème :
Madame,
Le 29, le Colonel quitta son poste de commandement vers 5 heures et demi du matin pour aller visiter les tranchées de première ligne de son régiment à mi-pente sur le versant sud de la côte 192, dite butte de Tahure.
Je m'apprêtai à le suivre quand il me donna l'ordre de rester pour recevoir les différentes notes de service qui arrivaient à chaque instant.
Connaissant son audace parfois un peu téméraire, je me bornais à lui recommander d'être prudent.
A 8 heures, on m'avertit que le Colonel venait d'être blessé ; il était tombé à 100 mètres environ du poste de commandement. Le brancard sur lequel il avait été placé ne pouvant pénétrer dans l'abri que nous occupions, je le fis transporter dans un abri voisin et, ne pouvant quitter mon poste en pleine action, je laissai auprès de lui un infirmier qui lui fit un premier pansement et un sous-officier intelligent que j'avais à ma disposition comme agent de liaison.
Je fis demander à deux reprises différentes un médecin mais on me répondit que les circonstances du combat ne le permettaient pas à ce moment.
Le Colonel souffrait très peu, avait toute sa connaissance et, quoique gravement blessé, ne se croyait pas perdu malgré la paralysie qui commençait à gagner les membres inférieurs.
Je me disposai à la fin de la journée à aller le voir quand je fus blessé moi-même.
J'ai appris depuis que la blessure du Colonel était mortelle et que l'intervention chirurgicale pratiquée le lendemain à la première heure à l'ambulance de Saint Rémy n'avait pu que confirmer le diagnostic du Docteur Troche fait quand le Colonel avait été transporté au poste de secours régimentaire.
Je n'ai pas besoin de vous dire, Madame, quelle peine j'ai ressentie à la mort de ce chef excellent, aimé de tout son régiment.
Quoique servant sous ses ordres depuis à peine trois mois, j'avais pu apprécier moi-même, outre ses hautes qualités de commandement, son extrême bonté.
Puisse la grande admiration de tous pour la bravoure et la mort édifiante du Colonel être, sinon une consolation, du moins un adoucissement à votre immense douleur.
Veuillez agréer... Signé : Le Page
(Source : voir fichier Geneanet de Philippe de Chazeaux).
Signalement : cheveux et sourcils blonds , yeux gris-bleu, front ordinaire, nez gros, visage ovale, mesurant 1m66, et portant une cicatrice au front.
Jeune soldat dispensé de la classe 1886, subdivision de Rodez, n° 1924 au registre matriule du recrutement, n° 83 de tirage dans le canton de Rodez. Il a renoncé à la dispense le 24 octobre 1887, pour contracter un engagement à l'Ecole Spéciale Militaire de Sainy-Cyr, où il entre comme élève le 30 octobre 1887. Promu caporal le 31 août 1888, sorti 97ème sur 446, il est affecté comme sous-lieutenant au 14ème régiment d'Infanterie le 1er octobre 1889. Promu lieutenant le 15 décembre 1891, il a suivi les cours de l'Ecole Régionale de Tir du Camp de Ruchard du 15 mars au 12 juillet 1892, dont il est sorti 2ème sur 63. Promu lietenant de 1ère classe le 5 octobre 1895, il a suivi les cours de l'Ecole Supérieure de Guerre du 1er novembre 1895 au 31 octobre 1897, ayant obtenu le brevet d'Eat-Major avec la mention "assez bien", sorti 71ème sur 76. Il est nommé stagiaire à l'Etat-Major deu Gouvernement de Verdun le 6 décembre 1897, muté au 70ème régiment d'Infanterie le 10 mars 1898, muté comme stagiaire à l'Etat-Major de la 9ème Division d'Infanterie le 1er août 1899, promu capitaine le 23 avril 1900 au 16ème régiment d'Infantere, placé hors cadre à l'Etat-Major de la 9ème Division d'Infanterie le 5 mai 1900, muté au 8ème régiment d'Infanterie le 9 avril 1903, muté au 108ème régiment d'Infanterie le 6 mai 1903, puis muté à l'Etat-Major du 13ème Corps d'Armée le 23 mars 1907. Il est promu chef de bataillon et nommé au 1er régiment de Zouaves le 28 mars 1913, puis muté au 92ème régiment d'Infanterie le 9 avril 1913.
Il a obtenu la 1ère mention honorable à la suite des cours de l'Ecole de Tir du Camp de Ruchard en 1892. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur par décret du 11 juillet 1914, en qualité de chef de bataillon breveté au 92ème régiment d'Infanterie.
(Source : LH/2632/82).



                     


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