Fiches individuelles


TARDY Maurice
Naissance : 19 septembre 1649 à Saint-Genest-Malifaux 42
Décès : avant 1706 la Bastie

Père : TARDY Jehan ( 1609 - 1669 )
Mère : CELLE Antoinette ( 1614 - > 1672 )

Union : BRUNON Clémence ( ~ 1663 - < 1707 )
Mariage religieux : 18 juillet 1690 à Saint-Genest-Malifaux 42
Enfant : TARDY Catherine ( 1691 - 1757 )
TARDY Maurice
TARDY Jehan
TARDY André
BARRALLON Antoinette
CELLE Antoinette
CELLE Antoine
NEYRET Catherine




TARDY Nicole
Naissance : 3 novembre 1939 à Tunis

Père : TARDY René Georges ( 1908 - 1943 )
Mère : BLANC Lucienne ( 1912 - 1974 )

Union : CHILLIO Jean-Pierre ( 1934 - ? )
Mariage : juin 1965 à Forcalquier 04
Enfants : CHILLIO Christophe ( 1965 - ? )
CHILLIO Catherine ( 1966 - ? )
CHILLIO Laurent ( 1968 - ? )
TARDY Nicole
TARDY René Georges
 
 
BLANC Lucienne
BLANC Léon Claude
LANÇON Pauline Albine Marie Jeanne




TARDY Patrick
Naissance : 21 avril 1961 à Lyon 69
Décès : 20 novembre 1980 à Manosque 04

Père : TARDY Claude ( 1938 - ? )
Mère : DREUX Josianne ( 1940 - ? )

TARDY Patrick
TARDY Claude
TARDY René Georges
BLANC Lucienne
DREUX Josianne
 
 




TARDY Patrick
Union : PEYRET Fabienne ( ? - ? )
Enfants : TARDY Clémence ( ? - ? )
TARDY Romain ( ? - ? )
TARDY Lucie ( ? - ? )
TARDY Marthe ( ? - ? )




TARDY Paul
Lieutenant de Cavalerie

Naissance : 30 juillet 1716 à Paris 75
(Source : voir base Roglo).
Décès : 11 mai 1745 à Fontenoy tué à la bataille
(Source : voir base Roglo).

Père : TARDY de MONTRAVEL Damien ( 1676 - 1742 )
Mère : DU PLESSIS Marie-Louise ( 1690 - 1720 )

Note individuelle : La bataille de Fontenoy qui se déroula le 11 mai 1745 près de Fontenoy dans les Pays-Bas autrichiens (Belgique actuelle) pendant la guerre de Succession d'Autriche, se solda par une victoire française. Elle est une conséquence du siège de la ville de Tournai (avril-juin 1745).
Campagne précédant la bataille
Dans le cadre de la guerre de Succession d'Autriche (1740-1748), l'armée de Louis XV, roi de France, menée par le maréchal Adrien Maurice de NOAILLES, envahit en mai 1744 les Pays-Bas autrichiens et s'empara rapidement des places de Menin, Ypres, du fort de La Kenoque et de Furnes.
Placée sous le commandement du maréchal Maurice de SAXE, l'armée française entama l'année suivante le siège de la ville de Tournai, importante place militaire verrouillant la vallée de l'Escaut. Annexée en 1521 aux Pays-Bas espagnols, cette ancienne cité française avait été reconquise en juin 1667 par le roi Louis XIV qui la dota d'une puissante enceinte bastionnée et d'une redoutable citadelle, édifiée de 1668 à 1674. Conquise par le duc de MARLBOROUGH et par le prince Eugène de SAVOIE en 1709, la ville fut rattachée en 1713 par le Traité d'Utrecht aux Pays-Bas autrichiens. Sa défense fut dès lors assumée par une garnison hollandaise, commandée en 1745 par le baron Johan Adolf Van DORTH (1661-1747) et groupant 11 bataillons d'infanterie et 3 escadrons de cavalerie (Tripnaux A. & Deligne C., "Tournai - Fontenoy 1745, un siège, une bataille", Ville de Tournai, imprimerie Botteldoorn, Tournai, octobre 2015, p.23). Sous le couvert d'une diversion lancée vers Mons, le maréchal de SAXE rabattit le gros de son armée vers Tournai qui fut totalement investie le 26 avril 1745. Leurrés par la diversion française, les généraux alliés rassemblèrent dans la précipitation leurs effectifs près de Bruxelles et se mirent d'abord en route le 30 avril 1745 vers Mons avant finalement d'obliquer leur marche vers Tournai. Arrivé le 8 mai à la tête de l'armée, le roi Louis XV établit dans l'après-midi du 9 mai 1745 ses quartiers au château de Curgies, à Calonne, sur la rive gauche de l'Escaut, à quelque 2 kilomètres de Fontenoy (Alain Tripnaux, Fontenoy-La-Bataille, t. II, 1995).
La bataille
Les forces en présence : Maurice de SAXE dispose de 47 000 soldats, soit 67 bataillons d'infanterie, 129 escadrons de cavalerie y compris les dragons et la Maison du Roi comprenant 3 bataillons de Royal Artillerie avec 60 pièces ainsi que la compagnie de mineurs de l'Epinois.
Le duc William de CUMBERLAND dispose de 51 000 soldats en 51 bataillons d'infanterie et 90 escadrons de cavalerie dont 4 régiments autrichiens aux ordres du maréchal de KONIGSEGG-ROTHENFELS avec 80 pièces d'artillerie.
Le déroulement
La bataille entre les deux armées se déroula le mardi 11 mai 1745 dans la plaine de Fontenoy, située entre Fontenoy, Antoing et Ramecroix, à 7 kilomètres au sud-est de Tournai.
Prévoyant l'arrivée de l'armée alliée, le maréchal de SAXE avait ordonné de construire des retranchements sur la rive droite de l'Escaut. Dès le 8 mai, le village de Fontenoy fut fortifié et deux solides redoutes édifiées près de la corne du bois de Barry. Le 10 mai, trois nouvelles redoutes furent érigées entre Fontenoy et Antoing.
La bataille débuta le mardi 11 mai dès 5 heures du matin par de violents tirs d'artillerie. Par suite de nombreux retards dans le déploiement des troupes alliées, les premières attaques ne débutèrent que vers 9 heures. Par deux fois, les attaques lancées par les régiments hollandais contre Fontenoy et Antoing furent repoussées par la puissante artillerie française et les défenseurs français. Voulant forcer le destin, le duc de CUMBERLAND, commandant l'ensemble des forces alliées (Provinces-Unies, Grande-Bretagne, Hanovre et Autriche) ordonna dès lors à ses bataillons anglo-hanovriens d'attaquer vers 10 h 30 entre la corne du bois de Barry et le village de Fontenoy. Malgré une canonnade meurtrière, les régiments britanniques arrivèrent au contact de la première ligne française vers 11 heures.
S'avançant à la tête du 1er bataillon des Gardes britanniques, un officier, Charles HAY (Lord Charles HAY), voulut encourager ses hommes en se moquant des Français. Sortant une petite flasque d'alcool, il but à leur santé en se moquant d'eux. En voyant cet insolent Britannique, un officier français, le comte Joseph-Charles-Alexandre d'ANTERROCHES (1710-1785) crut qu'il s'agissait d'une invitation à tirer. Il lui fit une réponse vraisemblablement proche de celle que Voltaire publia par la suite : «Monsieur, nous n'en ferons rien ! Tirez vous-mêmes !».
La tradition populaire ne devait retenir de cela qu'une citation : «Messieurs les Anglais, tirez les premiers !».
Sous l'effet de la nervosité, les premiers tirs partirent, entraînant à leur suite un feu désordonné et confus de la première ligne (Alain Tripnaux, Fontenoy-La-Bataille, t. II, 1995, et Jean Colin,Les campagnes du maréchal de Saxe, t. III, 1901-1906).
Ouvrant à leur tour des salves meurtrières, les Britanniques ne tardèrent pas à faire tomber les premiers rangs adverses, ouvrant une brèche et s'avançant dans le dispositif français. Craignant que son armée ne soit coupée en deux, le maréchal de SAXE lança aussitôt de violentes contre-attaques qui finirent par arrêter les Britanniques. Le duc de RICHELIEU, Louis François Armand de VIGNEROT Du PLESSIS se distingua à ce moment en indiquant la direction de ces contre-attaques.
Forcés de se réorganiser défensivement, les régiments anglo-hanovriens adoptèrent alors une position de rectangle à trois côtés fermés.
Voyant apparaître vers 13 heures les premiers renforts français conduits par LOW, le duc de CUMBERLAND ordonna finalement le repli sur Vezon. Au cours de cette manœuvre, le régiment irlandais de Bulkeley parvint à s'emparer d'un drapeau du second bataillon des Gardes britanniques (Alain Tripnaux, Fontenoy-La-Bataille, t. II, 1995, et Jean Colin,Les campagnes du maréchal de Saxe, t. III, 1901-1906).
La bataille prit fin vers 14 heures ; une heure plus tard, les derniers éléments hollandais quittaient le champ de bataille. Les forces alliées se replièrent au cours de la nuit vers la place d'Ath.
Les pertes
Charles Pierre Victor PAJOL, évoque une perte de 12 000 à 14 000 soldats alliés tués ou blessés, sans compter 3 000 prisonniers. Les pertes françaises sont de 5 161 hommes, dont 53 officiers tués et 336 blessés, 1 662 sous-officiers et soldats tués et 3 110 blessés (Charles Pierre Victor Pajol, Les guerres de Louis XV, tome III, Firmin-Didot, 1884, p.386). Pour William COXE, lequel reprend les chiffres donnés par Voltaire dans le Précis du Siècle de Louis XV, les pertes alliées sont de 9 000 hommes, dont 2 000 blessés. Les pertes françaises sont de 1 681 sous-officiers et soldats tués et 3 282 blessés dans l'infanterie. 53 officiers sont morts et 383 sont grièvement blessés. Les pertes de la cavalerie sont d'environ 1 800 morts ou blessés (William Coxe, traduction de Pierre François Henry, Histoire de la maison d'Autriche, depuis Rodolphe de Hapsbourg, jusqu'à la mort de Léopold II, tome V, p.136-137). Selon les mémoires de Louis-Élisabeth de La VERGNE de TRESSAN, lieutenant-général et aide de camp du Roi lors de la bataille, les pertes françaises sont, pour l'infanterie, de 1 681 soldats tués et 3 282 blessés, ainsi que 53 officiers tués et 323 blessés. La cavalerie a perdu environ 1 800 hommes, tués ou blessés (Souvenirs du comte de Tressan: Louis-Elisabeth de la Vergne, H. Lebon, 1897, p.39).
Sur la base d'une étude détaillée des pertes, effectuée par l'historien belge Alain TRIPNAUX sur l'ensemble des archives européennes, le total des pertes des deux armées fut de quelque 15 000 tués et blessés, dont 2 300 tués français et 2 500 tués alliés (Alain Tripnaux, Fontenoy-La-Bataille, t. II, 1995).
Le bilan
Après la victoire de Fontenoy, les troupes du roi de France s'emparèrent aisément de la ville de Tournai et en seulement deux années conquirent l'ensemble des Pays-Bas autrichiens.
Au terme de trois grandes batailles (Fontenoy, Rocourt et Lauffeld) et de 24 sièges de places dans les Pays-Bas (Pays-Bas autrichiens et Provinces-Unies), la paix fut signée le 18 octobre 1748, à Aix-la-Chapelle. Voulant traiter "en roi et non en marchand", Louis XV rétrocéda toutefois toutes ses conquêtes autrichiennes sans contrepartie. Contrairement à leur allié Frédéric II qui garda la Silésie, les soldats français tombés à Fontenoy, Rocourt et Lauffeld ne s'étaient finalement battus que «pour le roi de Prusse», d'où vinrent les expressions populaires "être bête comme la paix" et "travailler pour le roi de Prusse".
Louis XV avait compris que l'Angleterre ne tolérerait jamais que la France domine les Pays-Bas. Cependant, la France à qui Lorraine et Barrois étaient promises, n'atteindra ses frontières naturelles que sous la Révolution.
(Source : Encyclopédie en ligne Wikipédia).

TARDY Paul
TARDY de MONTRAVEL Damien
TARDY Jean
GRAIX (de ) Julienne
DU PLESSIS Marie-Louise
 
 


                     


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