Fiches individuelles


POIDEBARD Anne Marie Ludomille Victoire Gabrielle
Naissance : 22 avril 1881 à Oullins 69

Père : POIDEBARD Marie Louis William ( 1845 - 1902 )
Mère : GROS Marie Françoise Emilie ( 1852 - 1941 )

POIDEBARD Anne Marie Ludomille Victoire Gabrielle
POIDEBARD Marie Louis William
 
 
GROS Marie Françoise Emilie
GROS Jacques Albert
SORAS (de ) Anne Louise




POIDEBARD Guy Marie Marc Antoine Bernard
Naissance : 6 septembre 1889 à Oullins 69
Décès : 8 août 1890

Père : POIDEBARD Marie Louis William ( 1845 - 1902 )
Mère : GROS Marie Françoise Emilie ( 1852 - 1941 )

POIDEBARD Guy Marie Marc Antoine Bernard
POIDEBARD Marie Louis William
 
 
GROS Marie Françoise Emilie
GROS Jacques Albert
SORAS (de ) Anne Louise




POIDEBARD Hugues Marie Georges William
Naissance : 15 mars 1885 au château de la Bastie (Loire)
Décès : 30 mars 1885

Père : POIDEBARD Marie Louis William ( 1845 - 1902 )
Mère : GROS Marie Françoise Emilie ( 1852 - 1941 )

POIDEBARD Hugues Marie Georges William
POIDEBARD Marie Louis William
 
 
GROS Marie Françoise Emilie
GROS Jacques Albert
SORAS (de ) Anne Louise




POIDEBARD Marie Louis Joseph Gaspard Robert
Naissance : 30 mars 1883 à Lyon 69 33 rue Sainte-Hélène

Père : POIDEBARD Marie Louis William ( 1845 - 1902 )
Mère : GROS Marie Françoise Emilie ( 1852 - 1941 )

Union : JULLIEN Magdeleine ( ? - ? )
Mariage : 30 juillet 1908 à Lyon 69
POIDEBARD Marie Louis Joseph Gaspard Robert
POIDEBARD Marie Louis William
 
 
GROS Marie Françoise Emilie
GROS Jacques Albert
SORAS (de ) Anne Louise




POIDEBARD Marie Louis William dit William
Ancien volontaire aux Zouaves pontificaux, généalogiste - Chevalier de Saint-Grégoire-le-Grand

Naissance : 21 mai 1845 à Saint-Paul-en-Jarez 42 au lieu du Rochain ( Source )
Déclaration faite le lendemain par le père de l'enfant, qui signe.
Décès : 1902

Union : GROS Marie Françoise Emilie ( 1852 - 1941 )
Mariage : 24 mai 1880 à Lyon (2ème) 69 ( Source )
Enfants : POIDEBARD Anne Marie Ludomille Victoire Gabrielle ( 1881 - ? )
POIDEBARD Marie Louis Joseph Gaspard Robert ( 1883 - ? )
POIDEBARD Hugues Marie Georges William ( 1885 - 1885 )
POIDEBARD Guy Marie Marc Antoine Bernard ( 1889 - 1890 )
Note individuelle : Ancien volontaire aux Zouaves pontificaux, campagne de 1867-68, ex lieutenant aux Mobiles de la Loire, et officier d'ordonnance pendant la guerre franco-allemande 1870-71, fils de Claude Joseph POIDEBARD et d'Anne-Marie HERVIER de ROMANS.
(Source : Généalogie de la famille Veyre de Soras dans le Haut Vivarais, par William Poidebard, Lyon, chez Mougin-Ruzand imprimeur, 1894, pages 19 et 20).
Fils de Claude Joseph Gaspard POIDEBARD, négociant demeurant à Saint-Paul-en-Jarez, et d'Anne-Marie HERVIER, sans profession.
Erudit et collectionneur, généalogiste.
Bibliophile distingué, grand connaisseur des fonds d'archives publiques comme des chartriers et greniers des principales familles du Lyonnais, Beaujolais, Forez et provinces voisines, William Poidebard (1845-1902) apparaît comme l'une des figures centrales de « l'école généalogique » lyonnaise de la fin du XIXe siècle 1. Issu d'une famille forézienne de mouliniers en soie 2, formé par un précepteur avant de poursuivre des études classiques au collège de Mongré (1860-1864) 3, il s'inscrit à la faculté de droit de Paris après son baccalauréat. Préférant suivre les cours de l'Ecole des chartes en auditeur libre.
En 1867, Poidebard s'engage pour la défense de Rome en s'enrôlant dans le corps des zouaves pontificaux..
Fréquentant les archives des chambres des notaires de Lyon et Saint-Étienne avant leur remise aux services publics d'archives, il est également l'un des premiers érudits à compulser systématiquement les registres paroissiaux Il constitue ainsi l'une des principales bibliothèques privées du département du Rhône et détient, comme son ami Léon Galle, une importante collection de jetons d'argent des échevins de Lyon.
(Source : http://cths.fr/an/prosopo.php?id=107535#).
William et Robert Poidebard, érudit et généalogiste : éléments de biographie (1845-1962).
Bibliophile distingué, grand connaisseur des fonds d'archives publiques comme des chartriers et greniers des principales familles du Lyonnais, Beaujolais, Forez et provinces voisines, William Poidebard (1845-1902) apparaît comme l'une des figures centrales de «l'école généalogique» lyonnaise de la fin du XIXe siècle 1. Issu d'une famille forézienne de mouliniers en soie 2, formé par un précepteur avant de poursuivre des études classiques au collège de Mongré (1860-1864) 3, il s'inscrit à la faculté de droit de Paris après son baccalauréat. Préférant suivre les cours de l'Ecole des chartes en auditeur libre, il déserte très vite les amphithéâtres pour la Bibliothèque impériale ou le palais de Soubise et engage ici ses premiers travaux généalogiques.
Les années parisiennes voient la formation d'un cercle d'amis, rassemblés à la fois par de communes convictions religieuses (William Poidebard fréquente ainsi les conférences Olivaint et Saint-Vincent-de-Paul qui réunissent les étudiants catholiques intransigeants) et le goût de l'érudition historique et généalogique, à l'origine du développement des sociétés savantes lyonnaises de la fin du siècle. En 1867, Poidebard s'engage pour la défense de Rome en s'enrôlant, comme plusieurs de ses principaux camarades, dans le corps des zouaves pontificaux. Cantonné à Albano, dans la campagne romaine, il exerce pour la première fois ses talents de peintre, qu'il mettra plus tard au service de ses travaux d'héraldique. Rentré en France dès 1868, il est fait chevalier de l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand par le pape Pie IX (1874) et décoré de la médaille Bene merenti (1875) en témoignage de reconnaissance.
De nouveau enrôlé en 1870 (guerre franco-prussienne), il est lieutenant aux mobiles de la
Loire, où il occupe des fonctions d'ordonnance au sein de l'État-major.
Démobilisé en 1871, affaibli par la maladie, il reprend alors le cours de ses recherches, qui ne cesseront qu'avec son décès en 1902. Fréquentant les archives des chambres des notaires de Lyon et Saint-Étienne avant leur remise aux services publics d'archives, il est également l'un des premiers érudits à compulser systématiquement les registres paroissiaux. Antiquaire fortuné et délicat, doté d'un goût immodéré pour les livres, chartriers et objets anciens dont il ne dédaigne pas de faire l'historique à l'occasion 4, Poidebard est l'un des habitués des ventes publiques de la place de Lyon. Il constitue ainsi l'une des principales bibliothèques privées du département du Rhône et détient, comme son ami Léon Galle, une importante collection de jetons d'argent des échevins de Lyon. Désireux de favoriser la réédition d'ouvrages rares, il participe également, avec ce dernier et d'autres membres du cercle constitué à Paris, à la fondation de la Société des bibliophiles lyonnais (1885), dont il demeure le secrétaire jusqu'à sa mort 5. Il siège par ailleurs dans le conseil d'administration de la Diana, à Montbrison, et collabore à la plupart des revues savantes rhodaniennes (Revue du Lyonnais, Bulletin de la Société historique, archéologique et littéraire de Lyon) comme aux périodiques antiquaires nationaux (Archives de la Société française des collectionneurs d'ex-libris). Reflet de ces passions, les publications de William Poidebard, quoique principalement généalogiques 6, touchent aussi à l'histoire du livre et de la reliure 7. Enfin, Poidebard est aussi éditeur, désireux de faire connaître des sources méconnues de l'histoire locale 8 ou de rééditer des manuscrits anciens 9.
Frappé d'une attaque en 1892, il emploie les dix dernières années de sa vie à mettre en forme les notes prises jusqu'alors. Rédigeant plusieurs généalogies relatives aux Poidebard et leur parentèle 10, il tire le bilan (provisoire) de 30 années de recherches avec la publication de ses Notes héraldiques et généalogiques concernant le Lyonnais, le Forez et Beaujolais (Lyon, Société des bibliophiles lyonnais, 1896) qui reste une de ses oeuvres majeures. Progressivement paralysé, il continue néanmoins de dicter plusieurs projets qui resteront inachevés ou inédits.
La dynastie Poidebard ne s'éteint pas en 1902 et Robert (1883-1962), dirige ou siège à son tour dans les principales sociétés savantes régionales : Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon, La Diana, Revue du Vivarais…. Il prolonge l'entreprise paternelle, dans laquelle il puise nombre de sources 11. Généalogiste à son tour 12, il se consacre ensuite à l'archéologie et à l'histoire moderne, dans ses aspects économiques, sociaux et religieux 13.
Notes :
1. Robert POIDEBARD, « L'école généalogique lyonnaise (1840-1940). Discours de réception à l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon, prononcé dans la séance publique du 24 juin 1941 », dans Mémoires de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon, t. XXIV, 1945, p.77-140.
2. Robert POIDEBARD, Les Mouliniers du Pilat. Un aspect du développement de l'industrie de la soie en Lyonnais (1600 à 1800), Lyon, Éditions de La Guillotière, 1956, 71 p (Albums du Crocodile).
3. Établissement fondé en 1848, à Villefranche-sur-Saône, sur le domaine de Mongré cédé par Mme de la Barmondière en 1842. Dirigé par les pères jésuites, le collège de Mongré accueille alors les fils de familles notables de la région rhônalpine. Cf. Philippe ROCHER, Un collège de la Compagnie de Jésus au XIXe-XXe siècle : Notre-Dame de Mongré à Villefranche-sur-Saône (1851-1940), mémoire de DEA sous la direction d'Étienne Fouilloux, Université Lyon II, 1992, 233 f°.
4. A titre d'exemple : « Inventaire de quelques meubles précieux d'un gouverneur de Lyon (1545). Documents inédits », dans Revue du Lyonnais, 1886, p. 119-122.
5. Sur la Société des bibliophiles lyonnais : Denis GALINDO, Erudition et bibliophilie en France au XIXe siècle : la Société des bibliophiles lyonnais (1885-1914), cénacle d'amis des livres, société savante et association d'éditeurs amateurs en province sous la Troisième République, thèse de doctorat sous la direction de Dominique Varry, Lyon, ENSSIB-Centre Gabriel Naudé, 2008. Lire également les remarques de Robert POIDEBARD, (« L'école généalogique lyonnaise (1840-
1940)… », art. cit.), et le témoignage d'un des fondateurs : Léon GALLE, A travers vingt-cinq années de bibliophilie lyonnaise : Conférence faite par M. Léon Galle à la Société des bibliophiles lyonnais le 21 avril 1910, Lyon, Impr. pour les Sociétaires, 1910, 26 p. Le fonds de la S.B.L. est conservé aux Archives municipales de Lyon (sous-série 55 II).
6. Pour une vue exhaustive sur l'oeuvre de William Poidebard, se reporter à la bibliographie établie par : Maurice de BOISSIEU, William Poidebard, sa vie et ses travaux, Lyon, Société des bibliophiles lyonnais, 1903, 37 p.
7. Julien BAUDRIER, Léon GALLE et William POIDEBARD, Armorial des bibliophiles du Lyonnais, Forez, Beaujolais et Dombes, Lyon, Société des bibliophiles lyonnais, 1907.
8. A titre d'exemple : Correspondance littéraire et anecdotique entre Monsieur de Saint-Fonds et le Président Dugas (1711-1739), Lyon, Mathieu Paquet, 1900.
9. Charles FONTAINE [1514-1570], Ode de l'antiquité et excellence de la ville de Lyon composée par […], parisien, annotée par William Poidebard, lyonnais, Lyon, Société des bibliophiles lyonnais, XXXV-31 p. ; William POIDEBARD (ed.), La magistrature lyonnaise en 1776 : couplets satiriques, Montbrison, Eleuthère Brassart, 1898, 16 p.
10. Marié en 1880 à Émilie Gros, fille de Jacques, avocat lyonnais, et d'Anne Veyre de Soras, famille de la noblesse vivaroise, Poidebard publie ainsi : Généalogie de la famille Veyre de Soras dans le haut Vivarais, Lyon, Mougin-Rusand, 1894. Il signe également un travail consacré à ses ascendants maternels : Quartiers généalogiques filiation et parentage des familles Poidebard et Hervier de Romans en Forez, Lyonnais, Dauphiné et Dombes, Lyon, Mougin-Rusand, 1897, 153 p.
11. Voir sa présentation des archives paternelles dans « L'école généalogique lyonnaise (1840-1940)… », art. cit. Cf. aussi les annotations et tables apportées par lui sur les documents conservés aux Archives départementales du Rhône en 32 J 6-7, 11-12 et 15-16.
12. Son premier travail concerne la généalogie de sa belle-famille : Les Jullien du Forez viennois et leurs alliances, Lyon, Imprimerie J. Perroud, 1922, 398 p.
13. Cf. Louis PIZE, « Nos morts : Robert Poidebard 1883-1962 », dans Bulletin de la Société historique, archéologique et littéraire de Lyon, t. XXI, 1964, p. XL-XLVII (bibliographie de Poidebard, p. XLVI-XLVII).
(Source : http://viewer1.cg69.mnesys.fr/accounts/mnesys_cg69/datas/medias/IR_pour_internet/32%20J.pdf).



                     


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