La Danaé


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Caractéristiques

La Danaé est une frégate de 2ème classe construite par les chantiers de Saint-Servan (56) à partir du 27 septembre 1827, et lancée le 23 mai 1838. Elle fut en service du 1er novembre 1839 au 18 janvier 1878, date à laquelle elle est « rayée », avant sa démolition en 1879.
C’était un voilier dont la coque était en bois, avec à l’origine des dimensions de 52m 80 x 13m40 x 7m62, jaugeant 2438 tonneaux. Par la suite ses dimensions furent de 60m x 13m88 x 6m62. Elle était armée en 1858 de 38 canons, dont le nombre fut réduit à 36, puis à 4 dans sa version transport.

Chanson

Une vielle chanson du XVIIIème siècle, intitulée "la Danaé", était chantée par les marins sur le gaillard d'avant. Rappelons que le gaillard d'avant était la partie extrême des grands voiliers située à l'avant du grand mât. C'est ici que pendant leurs moments de repos les matelots se racontaient des histoires de mer et chantaient. Depuis près de trois siècles, "la Danaé" fait partie du répertoire traditionnel des chants de marins.

L'était une frégate lon la, l'était une frégate,
C'était la Danaé, à prendre un ris dans les basses voiles,
C'était la Danaé, à prendre un ris dans les huniers.

A son premier voyage lon la, à son premier voyage,
La frégate a sombré, à prendre un ris dans les basses voiles,
La frégate a sombré, à prendre un ris dans les huniers.

Et de tout l'équipage...
Un gabier s'est sauvé...

Il aborde une plage...
Il savait bien nager...

Mais là sur le rivage...
Une belle éplorée...

Bell' comme une frégate...
Française et pavoisée...

"Pourquoi pleurer la belle...
Pourquoi si tant pleurer...

"Je pleure mon avantage...
Dans la mer est tombé...

Et qu'aurait-on, la belle...
Si on vous le rendrait ?...

Lui en ferait l'offrande...
Avec mon amitié"...

A la première plonge...
L'gabier n'a rien trouvé...

A la centième plonge...
Le pauvre s'est noyé...

Car jamais avantage...
Perdu n'est retrouvé...

source : http://cnsl.naoonet.free.fr






la belle éplorée

Source image : http://musicaspencer.canalblog.com/

Historique

En juin 1838 la Danaé est remorquée à Brest par le Tonnerre. Par la suite elle fait campagne en Amériques et aux Marquises en 1843. Le 2 novembre 1846, elle appareille de Brest pour Tahiti. A partir de mai 1856, les machines sont commandées, et débutent les travaux de transformation en frégate mixte par ajout d’une hélice, et d’une machine Schneider de 200 chevaux. Le 15 novembre 1851, elle se trouve en rade du Gabon, puis, le 9 mai 1863 elle arrive à Reykjavik en Islande, en provenance de Cherbourg, pour la station d’Islande jusqu’en 1864.
Fin septembre 1864, la Danaé se rendit en visite officielle à Sunderland, en Angleterre, sous les ordres du capitaine de frégate Thoyon, commandeur de la Légion d'honneur, chef d'escadre commandant en chef de la division navale d'Irlande. Cette visite eut un retentissement important en Angleterre, et donna lieu à de brillantes fêtes, et à des manifestations amicales entre les marines française et anglaise. Pour remercier les autorités de Sunderland de leurs attentions envers nos marins, son maire, James Allison, reçut le 21 décembre 1864, une tabatière en or avec portrait sur ivoire entouré de diamants, à l'effigie de Napoléon III. 
Au cours de ce séjour, se produisit un incident, qui aurait pu avoir de lourdes conséquences. En effet, l’arrivée du navire au Dock sud le 29 septembre, suscita un engouement public considérable pour visiter le navire, et découvrir la via à bord du « french man o’war ». Le dimanche 2 octobre 1864, de nombreux habitants de Sunderland, mais aussi de lieux plus éloignés, se sont pressés sur le quai, impatients de monter à bord.Il y déjà avait tellement de monde à bord de la Danaé, ce qui risquait de créer un grave accident, qu’il fut décidé d’enlever la passerelle d'accès au navire, ce qui provoqua une certaine mauvaise humeur dans la foule se pressant sur le quai. L’inspecteur de Police Allan (ou Allen), qui était chargé de surveiller cette foule, sentit qu’un grave accident risquait de se produire, et qu’un grand nombre de personnes pouvaient être poussées dans l’eau par-dessus le bord du quai, ou tout simplement écrasées. Devant prendre des mesures énergiques et drastiques pour empêcher cet accident, il ordonna alors l’usage du flotteur à feu manuel stationné à proximité, tenant lui-même le bec du tuyau, il fit pomper ses hommes et arrosa en direction de la foule qui se dispersa. De plus, l’inspecteur aurait pointé son arme en direction des personnes les plus proches de lui ; Tout ceci eut pour conséquence que la foule invectiva l’inspecteur, que des projectiles furent envoyés en direction des policiers. Des plaintes furent déposées à l’encontre de l’Inspecteur Allan. Des réunions du River Wear Watch Committee eurent lieu les 6 et 20 octobre 1864, mais devant les preuves en faveur de l’inspecteur, les commissaires adoptèrent la résolution : Que le Comité regrette extrêmement que l'inspecteur Allan ait jugé nécessaire d'utiliser le camion de pompiers pour disperser la foule, mais le Comité est d'avis, d'après les preuves accablantes qui ont été présentées devant lui, que s'il ne l'avait pas fait, une grande perte de vie aurait eu lieu, selon toute probabilité. Ce fut le seul cas à Sunderland, où un flotteur à feu fut utilisé pour disperser une foule. En France la Presse se fait largement l'écho de cette visite, tel le Phare de la Loire du 15 octobre 1864La Patrie du 8 octobre 1864 et le Courrier de Bourges du 9 octobre 1864 font allusion à l'incident qui vient d'être évoqué.  
En 1868, elle est désarmée en grande partie, et transformée en navire de transport. En décembre 1870, le ministre de la Marine prescrit de reprendre le plus tôt possible les travaux de la Danaé à Cherbourg. Le Service Historique de la Défense, sous la cote MR 3 E 2/2836, conserve le rôle de bord du 10 mars 1871. En décembre 1871, il est question de l'armement de la Danaé pour une campagne lointaine.

la Danaé

1er convoi de déportés 

Cela faisait déjà plusieurs années que la Danaé effectuait le transport des forçats vers les bagnes de la Guyane ou de la Nouvelle-Calédonie. Dans ce but, elle avait été rehaussée d'une batterie et dotée de quatre cages rectangulaires de 20 à 30 mètres de long sur 3m50 de large. Avec des barreaux de 1m90 de hauteur, ces cages pouvaient contenir de 60 à 80 condamnés.
Affectée au transport du 1er convoi de déportés de la Commune vers la Nouvelle-Calédonie, la Danaé se trouve dès le 10 avril 1872 au mouillage dans la rade des Trousses, face à l'île d'Aix, sous les ordres du capitaine de frégate Riou de Kerprigent.
L'équipage est composé de 217 officiers et hommes d'équipage, à savoir 1 capitaine de frégate, 1 lieutenant de vaisseau, 4 enseignes de vaisseau, 1 commissaire (officier d'administration), le chirurgien-major Chauvin, 1 chirurgien, 1 premier-maître mécanicien, 1 premier maître de manœuvre et 1 capitaine d'armes (ce dernier, surnommé le Bidaine par les marins, est chargé de la discipline à bord). Pour la maistrance et l'équipage, on compte 11 seconds-maîtres, 14 quartiers-maîtres, 140 matelots, 1 clairon, 26 apprentis-matelots, ainsi que 14 employés ou domestiques. Pour ce voyage, le navire embarque 188 passagers libres, dont 12 surveillants militaires ou fonctionnaires de l'Administration pénitentiaire, ceux-ci accompagnés de 5 femmes et 9 enfants, 1 maréchal-des-logis de Gendarmerie qui rejoint son poste "aux colonies", 4 sœurs de l'ordre de Saint-Joseph de Cluny, mais aussi 7 femmes et 23 enfants de condamnés aux travaux forcés qui suivent leur époux ou leur père. 
Le 20 avril, en compagnie de la Guerrière, la Danaé est toujours en rade de l'île d'Aix. Il est question d'embarquer sur la Danaé les passagers et les troupes ce même jour, et il est ajouté que les deux navires sont susceptibles de se rendre à Brest ou à Lorient avant de se rendre en Nouvelle-Calédonie. L'Etat-major de la Danaé est ainsi composé : Capitaine de frégate Riou de Kerprigent commandant, Lieutenant de vaisseau Lot commandant en second, assistés des enseignes de vaisseau Guerre, Leroy, Reveillère, Ingouf, Havard, de l'aide-commissaire Clément, du médecin de 1ère classe Chauvin, du chirurgien de 3ème classe Baudoin, et de l'aumônier Goudot. Le 27 avril est embarqué en supplément le médecin de 2ème classe Aube, et le départ du navire est prochainement annoncé, 250 déportés condamnés devant être embarqués après examen par une commission spéciale, qui doit statuer sur leur état physique et leur aptitude à  prendre la mer.
Le 1er mai, 110 déportés en provenance du dépôt de Saint-Martin-de-Ré embarquent. Ils seront rejoints le 3 par 140 déportés en provenance du dépôt de l'île d'Oléron. Parmi ceux-ci, Alphonse ASSI se signale lors de l'embarquement en criant vive la Commune!  Le Figaro relate l'incident.

La Danaé quitte Aix le 5 mai 1872 (ou le 6), comme l'indique le journal la Petite Presse du 7 mai et son départ est annoncé pour le 5 ou le 6 par les Tablettes des Deux-Charentes du 4 mai, et confirmé le 8 mai. Une première escale au Sénégal, à Gorée, en face de Dakar est effectuée du 22 au 25 mai. L'état de sanitaire de l'équipage et des déportés est déclaré très bon, et tout s'est bien passé pendant la traversée. Après une seconde escale à Cap Town, en rade de Table-Bay (Cap de Bonne Espérance) du 17 au 27 juillet (contrairement à ce qu'écrit Roger Pérennès dans son excellent ouvrage référence, la Danaé n'a pas fait escale au Brésil : cf le rapport de mer du commandant), arrive à Nouméa le 27 septembre 1872 après un voyage de 147 jours.
Au cours de ce voyage, Henri Bauer passa 57 jours au cachot, les chevilles entravées par des fers, pour insoumission. Les déportés étaient autorisés à faire 1 heure de promenade sur le pont deux fois par jour.
La Danaé débarque en Nouvelle-Calédonie 249 déportés, le nommé Voisin étant décédé d'une maladie de poitrine le 22 juillet 1872, pendant l'escale à Simon's Bay à Cap Town. Le rapport du médecin-major Chauvin fait état de 2 autres décès, sans autre précision. Les passagers ont débarqué le 30 septembre, les gendarmes et les troupes le 1er octobre. Assi est arrivé très fatigué, en raison d'un long séjour au cachot pour avoir tenté de s'échapper, en essayant de sauter à la mer par un sabord, lors de l'escale à Cap Rown, au cap de Bonne Espérance, et il a été soutenu par Régère lors du débarquement des déportés le 2 octobre, comme le relate un article du 28 décembre 1872.
Le 2 novembre 1872, la Danaé quitte Nouméa et, après relâche à Sainte-Hélène du 13 au 18 janvier 1873, arrive à Brest le 4 mars, ou le 3 au soir, comme le mentionne cet article, précisant que le navire a ramené seulement 24 passagers.
Le 29 mars 1873, le capitaine de Riou de Kerprigent et l'enseigne de vaisseau Ingouff sont débarqués de la Danaé et on rallié leur port d'attache, à savoir Cherbourg. Le 2 avril 1873, c'est au tour du lieutenant de vaisseau Lot et des enseignes de vaisseau Guierre, Le Roy, et Quénu d'être débarqués. En juillet 1874, la Danaé fait partie de la flotte de réserve à Brest, dans la 3ème catégorie.

Dossier CAOM 

Le dossier de la Danaé conservé au Centre des Archives d'Outre-Mer à Aix-en-Provence (13) contenait 20 pièces différentes non classées par ordre de date ou autre :
1- Extrait d'un rapport de M. le capitaine de frégate commandant la Danaé pour la Direction des Colonies (page 1page 2),
2- Liste nominative des condamnés à la déportation détenus au dépôt de Saint-Martin-de-Ré, et reconnus, par la commission de visite désignée par M. le Préfet maritime à Rochefort, aptes, sous le rapport de la santé, à faire la traversée de la Nouvelle-Calédonie (page 1page 2page 3page 4),
3- Etat nominatif des passagers de toute espèce embarqués sur le bâtiment de l'Etat ci-dessus désigné pour la Nouvelle-Calédonie, ainsi que de ceux, qui ayant été annoncés pour embarquer sur ce bâtiment, ne se sont pas présentés ou n'ont pas suivi leur destination (page 1page 2page 3page 4page 5),
4- Lettre d'autorisation de faire route adressée au commandant de la Danaé par le gouverneur de la Nouvelle-Calédonie de La Richerie (page 1page 2),
5- Rapport sur le voyage de la Danaé 1er convoi de déporté, par le commandant Riou de Kerprigent (page 1page 2page 3),
6- Télégramme d'arrivée de la Danaé à Nouméa, par le gouverneur (page 1),
7- Rapport de la commission désignée pour statuer sur l'aptitude des condamnés à la déportation à faire le voyage de la Nouvelle-Calédonie (page 1page 2page 3page 4),
8- Lettre du gouverneur de la Richerie à Monsieur le Ministre de la Marine annonçant l'envoi de la liste des déportés arrivés par la Danaé (page 1page 2),
9- Liste nominative des condamnés à la déportation détenus au dépôt de l'île d'Oléron, et reconnus, par la commission de visite désignée par M. le Préfet maritime à Rochefort, aptes, sous le rapport de la santé, à faire la traversée de la Nouvelle-Calédonie (page 1page 2page 3page 4page 5page 6), liste de 150 noms, les dix derniers portés à titre éventuel pour combler les vie=des qui pourraient se produire au moment du départ,
10- Télégramme d'arrivée de la Danaé à Nouméa (page 1),
11- Télégramme de départ de la Danaé de l'île d'Aix (page 1),
12- Bordereau récapitulatif des pièces adressées au Ministère de la Marine le 10 mai 1872 (page 1page 2),
13- Envoi des listes des déportés à embarquer sur la Danaé, par le Préfet maritime au Ministre de la Marine (page 1page 2page 3),
14- Liste nominative des condamnés à la déportation détenus au dépôt de Saint-Martin-de-Ré, examinés par la Commission de visite désignée par M. le Préfet maritime à Rochefort, et reconnus hors d'état de pouvoir être embarqués pour la Nouvelle-Calédonie (page 1),
15- Liste nominative des condamnés à la déportation détenus au Château d'Oléron, examinés par la Commission de visite désignée par M. le Préfet maritime à Rochefort, et reconnus hors d'état de pouvoir être embarqués pour la Nouvelle-Calédonie (page 1),
16- Lettre du Ministre de la Marine au Préfet maritime de Rochefort du 4 avril 1872 (page 1page 2),
17- Note pour le Cabinet du Ministre, renvoi d'une liste de passagers de la Danaé du 23 août 1872 (page 1page 2),
18- Télégramme concernant la vaccination des déportés de la Danaé et de la Guerrière du 9 juin 1872 (page 1),
19- Rapport du Gouverneur de la Richerie au Ministre de la Marine du 4 novembre 1872, annonçant le départ de la Danaé et l'arrivée de la Guerrière (page 1page 2page 3),
20- Relevé des différences remarquées dans les prénoms des déportés entre les extraits de jugements déposés au Ministère de la Marine, et ceux déposés à la Direction du service de la Déportation à la Nouvelle-Calédonie (convoi de la Danaé) (page 1).

Liste des condamnés à la déportation en enceinte fortifiée : Adolphe Alphonse ASSIHenry BAUER, Honoré BAUDOUX, Charles BAULARD, Auguste BIDY, Armand Nicolas BLE, Etienne Georges Edouard BOYER (ou BEYER), Charles BRECARD, Célestin Adolphe BRICHET, Jean CARRIER, André CHARMEUX, Rémy Edouard Prosper CHARPENTIER, Amilcare CIPRIANI, Paul-Jean COUDERC, Jean-Pierre COUDERC, Jean-Marie DARGENT, Alphonse DELACOUR (ou DELACOURT), Auguste Adolphe DELANDRE, Victor Paul DESAUTEZ, Sylvain Philippe DUFAUD, Gustave Alphonse DUVAL, Louis Emile FOURNIER, Hippolyte FORTIER, Jules Alexandre FRIGAUD, René GAILDRAT, Aimable Achille Alcide GALLERAND, Hippolyte Denis GAUTHIER (ou GAUTIER), Jules Vincent GENEVOIS, Emile Antoine GENTELET, François Henri GESBERT, Charles GIRAUD, Jean-François GOUGELIN, André GRAS, Charles GRUN, Antoine Dominique GUIGAL, Victor Théodore HUVE, Louis-Emile JACQUEMIN, Auguste JEAIS, Louis Jacques Edmond LANGLOIS, Auguste Henri LAUMONIER, Alexandre Philippe LARIQUE (ou LARIGUE),Dominique LECOMTE, Casimir Josep Jules LETUPE, Joseph Augustin LEMAIRE, Louis Augustin LONGUET, Alphonse LUCAS dit France ou Jules Nicou, Pierre MALZIEUX, Charles Louis MEUNIER, Emile Victor MINARD, Achille Pierre MONTFORT (ou MONFORT), Ulysse MORIN, Jules Louis MORIN, Jean-Baptiste PILLOT, Adolphe Jean-Baptiste PIN, Henry Honoré PINON, Louis Hippolyte PROVIN, Dominique Théophile REGERE, Jean-Pierre RIES, Léon Alfred ROLLAND, Paul SCHMYRZINSKY (ou SCHMEYZINSKI, ou SZMEJZINSKI), François Alphonse SEBIRE, Jules Théodore SIMON, Eugène Antoine VEYRON-LACROIX.

Liste des condamnés à la déportation simple : Aimé Eugène ACARD, Octave Léopold AGUILHON (ou AIGUILLON), Maurice Albert AMIER, Frédéric ANGEL, Léon ARVISET, François AUBRAY, Joseph AUGIER, Etienne Ernest ARNAULT (ou ARNOULD), Louis BALLAGNY, Eugène Théophile BASSET, Jean BAT, Eugène BARTHELEMY, Léonard BAUDUIT, Jean-Baptiste BABOUOT (ou BABOUST), Jean BERTHET, Eugène Désiré BENJAMIN, Louis François BETHEMONT dit Robin, Louis Pierre Gaspard BILLARD, Célestin BILLARD, Jacques BODENES, Honoré BONNAVENTURE, Francisque BODSON, François BOUVET (ou BOUVIER), François Xavier BOUVIER, Prosper Léopold BOUCHER, Jean BOUCHICOT, Barthélémy BOUTIN, Louis BOURLET, Marie Henri BOUVET, Jean Gabriel BOUVET, Alphonse BOUVIER, Georges BOUVIER dit Charles, Gustave BRASSAC, Christophe BRIDOU, Jean Adolphe BRUNHIOS, Edouard BUET dit Leguet ou Colasse, Léonard BULLIER, Joseph CARRIERE, Jean-Baptiste CAZAIS, Jules CHABANA, Adolphe CHAMPAGNAT, Adolphe Ludovic CHANAL, Charles CHARBONNEAUX, Jules CHARLIER, Oscar CHARPENTIER, Joseph Benjamin CHARTIER, Ernest CHAUVAUX (ou CHAMVOUX), Germain Joseph CLAUSSE, Pierre François CLEMENT, François COMBE, Pierre Augustin COMMISSARIS, Léon CONNAT dit Bechet-Conet, Prudent Auguste CONTAUSSET, Alexandre CORMIER, Edouard Jean Germain CONVERT, Ernest Irénée COUILLOT (ou COUILLAULT), Jacques COUTURE, Auguste COUSIN, Guillaume DALOT (ou DELOT), Jean-Jacques DANNER, Jean Jules DAT, Baptiste DELAUNAY, Philippe DELACOURT, Pierre DEMUNTER, Ferdinand Pierre Marie DELMOND, Paul Auguste DESLANDES, Victor DERNEDEN, Pierre Alexandre DESMARES, Alfred Georges de STILLE, Constant François Charles DEU, Auguste Mammès DEVRIGNY, Pierre Achille DIDIER, Alphonse DORANGE, Christophe DRIT, Alexandre DUCHESNE, Joseph DUCLOS, Florentin Pierre DUMAINE (ou DUMAIRE), Eugène Elie DUPRE, Nicolas Marie DURAND, Aléric Pierre François FEUILLETTE, Etienne Marie FERRET, Pierre Léonard FILLIEUX, Eugène Antoine FOSSOUD, Auguste FOUCHARD, Joseph Emile FOURQUART (ou FOUQUART), Auguste FOURNIER, Aimé Charles Edouard FROUDIERE (ou FRONDIERE), Alexis GAGUER, Annet GALLAND, Louis Auguste Florimond GALLIEN, Jean GALLION, Jules Paul GEOFROY, Henri Jean-Baptiste GERARD, Edouard GERMAIN, Léon Jules GIFFRAY, Pierre Auguste GILETTE, Joseph Nicolas GIBERT, Louis Eugène GILMAN, Pierre EMIEUX GIRARD, Rose Alexandre GIROUX, Félix Emile (ou Pierre) GOBARD, Eugène Benoit GODEFROY, Alexandre GOSSELIN, Victor GOURDIN, Alexandre Apollinaire GOUERE, Alexandre GOUVENOT, Dominique (ou Joseph) GRANDIDIER, Laurent GRANDJEAN, Félix Jules GRANDMAITRE, Albert GRANDIER, Auguste Charles GRANDPEY, Philémon Félix GRANGE, Jean-Pierre Auguste GREGOIRE, Simon GRUAY, Charles Louis HAUSER, Adam HELLER, Emile HERAULT, Hippolyte HUBERT, Claude (ou Charles) François Joseph HUGOT, Simon HUGUENIN, Adolphe HUMBERT, Adolphe IRIARD, Auguste ISSELIN, François JUST, Max JENARD, Jean-Marie JEULIN, Emile Théodore LANCELLE, Joseph Louis LAFFRAINE, Augustin François LAMBRE, Joseph LANGE, Laurent Marie Louis LANGLOIS, Henri LEBOURGEOIS, Alexandre Jules LELANDAIS, Louis LEMOUTON, Théophile LENFANT, Jean-Marie LEPERE, Claude Arsène LEQUERNE, Jules LERENARD, Emile Denis LESAGE, Simon LIAUBON, Louis Alexandre LIEVIN, Louis Melchior LINCK, Auguste Joseph LOUIS, Edouard MALHERBE, Charles Joseph Constantin MARECHAL, Pierre Luc MARTY, Eugène Victor MAZILLE, Eugène MEILLARD, René MENARD, Jules MERCIER, Victor MERMOUD dit Vermouth, Alphonse MESSELIER, Jacques METGE, Pierre MIRAULT, Georges Paul Marie MILLEFERT, Louis Augustin MONGIN, Jules Etienne Joseph MONTAGNE, Denis Amédée MOREL, Louis Jules NAVORET, Frédéric NOEL, Emile Charles PATY, Albert PETIT, Jules Horace PERIGAULT, Célestin PERRINOT (ou PERRINET), Charles PEYROUNIL (ou PEYREUNIL ou PEYRONIL), François Auguste PILLOT, Isidore Félix Emile PINJON, Léon François PLET, César Victor PRENANT, Victor Charles POULARD, Henri Auguste (ou René) REIGER (ou REISER), Jules Michel RICHARD, Jean ROMME, Eugène ROUSSELLE, Constant Benjamin RUDET, Antoine SAULNIER, François SINOU, Edouard Dominique TARISSE, Charles TELOT, Alexandre TIRAGALLO, Pierre Henri TRIPET, Raphaël VALERE, Eugène Claude VERDIER, Philippe VILMET, Nicolas WORMERINGER, Christophe ZIMMER.

Pour tout renseignement concernant ces prisonniers, vous pouvez me contacter (ici). Les photos des Communards utilisées dans cet article proviennent du site http://digital.library.northwestern.edu, avec l'aimable autorisation du webmestre du site pour leur utilisation ici. Les photos présentées correspondent en principe aux personnages, mais une erreur d'identification est toujours possible. Pour les communards originaires du Finistère, vous pouvez consulter le site de Patrick Milan, pour ceux originaires d'Arcueil (Val-de-Marne), vous pouvez consulter le site d'Annie Thauront, avec également un article sur le député de la Guadeloupe Melvil-Bloncourt, condamné à mort pour sa participation à la Commune.

Sources :

- Déportés et forçats de la Commune : de Belleville à Nouméa, par Roger Pérennès, Nantes, Ouest Editions, 1991.
- Dossiers des navires au Centre des Archives d'Outre-Mer à Aix-en-Provence, série H30.
- Service Historique de la Défense à Brest 2F17 (Informations envoyées par Yannick Lageat).
- Les tablettes des Deux Charentes, de 1870 à 1879.
http://w.ghgraham.org/text/jamesallison_la_danae.html.
http://www.dmm.org.uk/news18/8641008e.htm.
James Allison 1796 (ghgraham.org).
- La Patrie, du 8octobre 1864.
- Le Courrier de Bourges, du 9 octobre 1864.
- Le Phare de la Loire, du 15 octobre 1864.
- Le Figaro, du 6 juin 1872, page 3.

Crédits photographiques :

- Site Internet http://www.dossiersmarine.fr pour la photo de la Danaé.
- Numérisations archives par Bernard Guinard.
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