Claude Bessy, un ligérien déporté en Nouvelle-Calédonie


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A force d'écrire des articles sur la déportation de la Commune de Paris, mes recherches ont fini par me faire découvrir, ce que nous appelons en généalogie un "cousin" qui fit partie du 10ème convoi sur la Virginie. Je me devais donc d'écrire un article sur ce déporté avec lequel j'ai un lien de parenté.

Jean Claude Bessy, selon son état-civil (voir sa fiche), mais nous l'appellerons Claude puisqu'il n'était connu que sous ce seul prénom dans la majorité des archives consultées, est né le 7 janvier 1844 à Saint-Romain-en-Jarez, dans la Loire. Il était le fils de Claude Bessy, propriétaire cultivateur au bourg de Saint-Romain-en-Jarez, et de sa troisième femme, Michelle Charvolin, qu'il avait épousée le 17 mai 1842.
D'après son registre matricule de la Déportation, son signalement était une taille d’1m56, cheveux et sourcils châtains, front couvert, yeux bruns, gros nez, grande bouche, menton rond, visage rond, teint ordinaire, sans barbe ni signes particuliers. Il est donné comme étant de religion catholique.

Services militaires

Claude Bessy fut militaire de 1866 à 1870. Il entre comme remplaçant par voie administrative, sous le matricule 3027, au 83ème régiment de ligne, dont il sortit caporal de 1ère classe. En effet son état signalétique et des services précise qu’il est arrivé au corps le 5 juin 1866, qu’il fut nommé caporal le 18 septembre 1867, puis caporal de 1ère classe le 16 novembre 1868. Il fait campagne en Afrique du 7 décembre 1866 au 23 mars 1867. Passé dans la réserve par décision ministérielle du 12 février 1870, il reçoit un certificat de bonne conduite et est libéré le 27 mai. Il est rappelé presque immédiatement à la suite de la déclaration de guerre à la Prusse. Réincorporé à partir du 18 août 1870, il rejoint son régiment. Le 21 août, Claude est nommé sergent instructeur au 3ème bataillon de la Garde Mobile du Puy-de-Dôme, qui vient d’être formé, et il vient sur Paris avec son unité, pour soutenir le siège de cette ville, ce qui lui sera comptabilisé comme campagne. Le Gouvernement impérial avait nommé les officiers de cette unité, mais le Gouvernement de la Défense nationale refuse de les reconnaître et des élections sont organisées pour y remédier.  Le sergent Bessy est élu sous-lieutenant le 19 septembre 1870.
Le 25 janvier 1871, Claude est condamné par le Conseil de Guerre de Paris à trois ans de prison pour vol chez l’habitant. Cette infraction avait été commise le 30 octobre 1870 à Arcueil-Cachan, dans une maison du 6 rue de l’Aqueduc. Il avait en effet été prouvé que Claude Bessy était présent sur les lieux de l'infraction avec son ordonnance. De concert avec celui-ci, il emportait divers objets tels que couverts, serviettes, etc... Claude Bessy avait d'ailleurs avoué le vol, tout en cherchant à minimiser l'importance des objets volés. Incarcéré dans un premier temps à la Prévôté du 13ème Corps d'Armée, il fut dirigé le 11 novembre 1870, sur la Maison de Justice militaire du Cherche-Midi, puis il transféré à la prison de la Petite Roquette le 13 février 1871, pour y subir sa peine. Le 9 janvier 1871, un décret l'avait officiellement révoqué de l'Armée.

La Commune

Au moment où éclate l'insurrection Claude Bessy est donc en prison, et c'est la Commune qui lui rend la liberté le 18 mars 1871. Il accepte sa libération le 20 et entre aussitôt avec le grade de lieutenant au 270ème bataillon de Fédérés en formation à la caserne Napoléon. L’unité se rend dans un premier temps à la caserne de la Courtille, puis aux docks de Saint-Ouen. Claude Bessy s’installe chez un «logeur» nommé Brun, dans un garni au 8 quai de Jemmapes, le 28 mars 1871. Il loge là avec sa maîtresse, Catherine Lemblet, jusqu’au 16 mai, date à laquelle il quitte son bataillon. En effet, son logeur l’a vu sortir à cette date en uniforme pour assurer son service. Mais Claude disparaît et se cache à Montmartre, 23 rue des Acacias, chez le logeur en garnis Ragon sous le nom de François Estivain, jusqu’à la fin de l’insurrection, échappant ainsi aux poursuites.
Il est possible que Claude Bessy ait été nommé capitaine, car il se qualifie ainsi dans un document relatif à l’incorporation d’un garde national, et un bon de réquisition pour deux chevaux. Mais Claude niera toujours avoir obtenu ce grade
.
Le 20 septembre 1872, le 17ème conseil de guerre condamne Claude Bessy par contumace, à la déportation dans une enceinte fortifiée pour participation à l’insurrection. Le 22 août 1873, le 3ème Conseil de Guerre le condamne aussi par contumace à la même peine de mort, pour complicité d’assassinat dans l’affaire Gadel. Roussel, officier au 270ème bataillon de Fédérés à la caserne de la Courtille, avait tué ce dernier à bout portant d’une balle en plein cœur dans un café de Paris, rue du Faubourg du Temple. Sa mort aurait été jouée à « l’as de pique », et le sort avait désigné Roussel, comme le dénonçait le cantinier Bouvy, bagnard à Toulon (Voit plus loin l'affaire Gadel).

Arrestation et jugement

Toujours recherché, Claude Bessy se rend chez lui à Saint-Romain-en-Jarez le 18 juin 1871. Selon ses dires, il y reste 15 jours, puis 15 jours chez sa sœur qui demeure à Lyon-la Guillotière, au 11 de la rue Basse du Port au Bois. Ensuite il quitte Lyon et arrive à Rougemont (alors dans le Haut-Rhin), où il loge chez Conrad Lemblé, fondeur dans une forge de la ville. Le 25 août il entre à la Compagnie des Chemins de Fer de l’Est à Belfort comme commis aux écritures. Reconverti donc, et résidant à Belfort, Faubourg de France, Claude est arrêté (page 1, page 2) dans cette ville le 14 octobre 1873, alors qu’il travaillait sur les quais de chargement des marchandises « petite vitesse ». Incarcéré à Belfort, il est extrait de la prison de la ville pour son transfert sur Paris le 20 octobre, il est incarcéré à la prison des Chantiers à Versailles.
Le 7 janvier 1874, Claude Bessy comparaît devant le 3ème Conseil, de Guerre de la 1ère Division Militaire qui le condamne à la déportation dans une enceinte fortifiée. Le chef d’inculpation de complicité d’assassinat ayant été écarté par les juges, ainsi que celui de désertion devant l’ennemi. Cette question était effectivement soulevée car, bien que la Garde Mobile eut été licenciée le 20 mars 1871, à ce moment-là Claude Bessy subissait la peine de 3 ans de prison prononcée contre lui par un Conseil de Guerre. Pour l’Armée, il était donc toujours considéré comme «lié au service». Comme il avait accepté un grade dans les rangs des Fédérés, il devait donc être considéré comme «déserteur devant l’ennemi». Au cours du jugement contradictoire, il n’est pas établi que Claude Bessy ait combattu, et il est finalement condamné pour avoir en 1871 à Paris exercé un commandement dans des bandes armées, et pour avoir dans ce même mouvement insurrectionnel porté des armes apparentes et un uniforme militaire. Ce jugement (page 1, page 2) fut confirmé en révision le 19 janvier 1874. La Cour de Cassation, dans un arrêt du 12 février de la même année, rejetait le pourvoi formulé par Claude Bessy.
Il est transféré au dépôt de Quélern, sur la presqu'île de Roscanvel, où sa conduite est jugée satisfaisante. Le dépôt de Quélern, fut un des lieux de détention des communards en Métropole, avant le transfert en Nouvelle-Calédonie, de 1871 à septembre 1874. Claude interné à Quélern donc, implore la clémence du Gouvernement, et une demande de recours en grâce, signée par une femme prétendant être légitimement mariée avec lui, est déposée en avril 1874. Cette demande est appuyée par le député Keller. Cette femme fait observée qu’elle est enceinte, et que l’absence de son mari la plonge dans la misère. Il se peut qu’il se soit marié après son arrestation, mais rien ne l’établit, d’autant que Claude se qualifie de célibataire. Et dans son interrogatoire du 31 octobre 1873, il déclare ne pas savoir ce qu’est devenue une femme avec laquelle il vivait pendant l’insurrection. Cependant, dans sa pétition, il déclare joindre sa supplication à celle de son épouse.

La Déportation

Claude Bessy sera embarqué avec 169 autres prisonniers sur la Virginie le 29 août 1874. Ce 10ème convoi de déportés arrivera à Nouméa le 4 janvier 1875. Débarqué de la Virginie, il embarque sur le Cher, qui part le 8 pour l’île des Pins, et débarque le lendemain.
Bien que les autorités militaires estiment qu’il n’y a pas lieu d’accorder une diminution de peine à ce condamné, la peine de déportation en enceinte fortifiée est commuée le 5 août 1874 en déportation simple.
Par lettre du 8 août 1876 (page 1, page 2), Claude Bessy, matricule 2817, formule une nouvelle demande de grâce, proposant le bannissement comme peine de remplacement. Il reconnaît avoir participé de fait mais sans intention à la Commune, et déclare ne s’être jamais occupé de politique. Revenant sur sa condamnation à 3 ans de prison, il signale qu’une faute fut commise à Arceuil par des hommes de ma compagnie et du bataillon, et il a payé comme officier pour tout le monde. Il fait mention de sa mère septuagénaire, d’une sœur infirme, et d’un enfant qui réclament mon concours. La demande est transmise le 20 décembre 1876.
Les notes du Service de la Déportation au sujet de Claude Bessy sont très bonnes, et proposent même la remise entière de la peine.

Amnistie et retour

Amnistié en 1879, Claude Bessy est rapatrié par le Var , qui quitte effectivement Nouméa le 17 juin 1879, alors qu’il avait été annoncé partant le 15 selon l’état nominatif (page 1, page 2) des amnistiés devant embarquer, et il arrivera à Port-Vendres (66), le 2 septembre 1879, comme en témoigne un article paru dans le Gaulois (page 1, page 2) deux jours après. D’après un état nominatif émanant de la préfecture des Pyrénées-Orientales et un rapport du 11 octobre 1879 émanant du Cabinet de la Préfecture de police, Claude Bessy déclare se retirer 120 rue de Vaugirard à Paris.

Claude Bessy, employé de commerce, domicilié 120 rue de Vaugirard à Paris, épouse le 3 avril 1880, à la mairie du 6ème arrondissement, Marie-Louise Thomas, cuisinière domiciliée 31 rue Mosnier à Paris, née le 9 août 1845 à Plounez, dans les Côtes-d'Armor, fille de feu Louis Thomas et de Marie-Périne Richard, propriétaires domiciliés à Ploubazlanec, dans les Côtes-d'Armor. Il n'est pas fait de contrat de mariage.
Leur fils Michel Albert naît à Paris, 225 rue Saint-Martin, dans le 3ème arrondissement, à 22h00, le 9 mars 1881. Le père est employé, la mère cuisinière, et ils sont domiciliés 6 rue des Prêtres Saint-Séverin. C'est le père de l'enfant qui fait la déclaration. Ce fils décède à l'âge de 21 jours, au domicile de ses parents, le 1er avril 1881 à 14h30.
Leur fille Marie-Louise naît à Paris, 86 boulevard de Port-Royal, dans le 5ème arrondissement, à 13h00, le 3 juillet 1882. Les parents sont crémiers et demeurent 91 rue du Chateau, et c'est le père qui déclare l'enfant. Elle décède à l'âge de 2 ans et 11 mois, au domicile de ses parents 1 rue Suger, dans le 6ème arrondissement, le 13 juin 1885 à 5h00.
Leur fils Claudius Louis naît à Paris, 1 place du parvis, dans le 4ème arrondissement, à 23h00, le 2 juin 1884. Le père est journalier, la mère cuisinière, et ils sont domiciliés 25 rue de l'hirondelle. L'enfant est déclaré par les employés de l'Hôtel-Dieu. Cet enfant survivra, et sera mobilisé en 1914. Célibataire, domicilié 54 rue Saint-Louis à Paris, dans le 4ème arrondissement, il décède le 28 juillet 1969 à 01h00 à Champcueil, dans l'Essonne, à l'hôpital Georges Clemenceau.
Jean-Claude Bessy, dit Claude, décède le 11 août 1889, à 15h00, 1 place du Parvis Notre-Dame à Paris, à l'âge de 45 ans. Il était domicilié 14 rue de la Parcheminerie, et exerçait la profession de marchand des quatre saisons. Le décès est déclaré par les employés de l'Hôtel-Dieu.
Marie-Louise Thomas, aussi marchande des quatre saisons, domiciliée 13 rue Geoffroy Langevin, décède le 22 mars 1906 à 01h00, au 1 rue de la Cité à Paris, à l'âge de 58 ans. Le décès est déclaré par les employés de l'Hôtel-Dieu.
Ainsi s'achève l'histoire de ce communard originaire du Forez.

L'affaire Gadel

Le 270ème bataillon de Fédéré a été constitué et organisé par la Commune. Il était constitué en partie de militaires condamnés, emprisonnés, et libérés par l’Insurrection, et de déserteurs au lendemain du 18 mars 1871. Les différents hommes qui devaient constituer cette unité furent réunis à la caserne Lobau, et un certain Jean-Baptiste Faure, ancien sergent au 107ème de Ligne fut chargé de l’enrôlement et de l’organisation du bataillon comme chef de celui-ci. Ainsi on trouvait parmi l’encadrement de l’unité Joseph Gabriel Pérol, comme capitaine adjudant major, Achille Richard Louis Roussel comme capitaine d’habillement, Léon Chevreux comme capitaine, Adrien Victor Sauvage dit Lemire comme capitaine de la 2ème compagnie, Claude Bessy et Lucien Louis Clovis Pasquier, comme lieutenants, et Alphonse Emile Berton comme sous-lieutenant, qui furent impliqués à des degrés plus ou moins important dans cette affaire Gadel. Bouvy était le cantinier du bataillon et également lieutenant. En juin 1873, détenu au bagne de Toulon, peut-être dans le but d’avoir une remise de peine, ce dernier décide de dénoncer les participants de l’affaire Gadel. Ainsi donc, selon ses dires, dans les derniers jours du mois de d’avril 1871, alors que le 270ème bataillon de Fédérés occupait la caserne de la Courtille, son chef, Faure aurait réuni dans la salle du rapport Pérol, Roussel, Chevreux, Sauvage, Bessy, Pasquier, Berton, et deux autres, Fleury et Cassin, respectivement lieutenant et sous-lieutenant au 270ème. Il leur aurait dit en substance que le capitaine trésorier du bataillon, un nommé Gadel, était un réactionnaire et un traitre à la Commune, et que ce dernier devait donc disparaître. Il aurait émis l’idée qu’il fallait jouer la mort de Gadel à «l’as de pique». Pérol se serait chargé de procurer le jeu de cartes, l’empruntant à Bouvy. Pérol aurait aussi tenu les cartes, et le sort aurait désigné Roussel comme l’exécuteur de la mission. Le 30 avril, Roussel invite Gadel à déjeuner. Faure et Cassin sont présents. Le lieu du rendez-vous est le restaurant Passoire, au 11 rue du Faubourg du Temple. Les quatre convives s’attablent, et pendant qu’on les sert, chacun exhibe son revolver, se le montrant réciproquement. Selon les témoins, Roussel montre son arme avec insistance, et en fait jouer les ressorts. Gadel se serait alors écrié : «Serre donc ton revolver et déjeunons !», donnant l’exemple en remettant le sien à la ceinture. Roussel aurait dit à Gadel : «Je pourrais te tuer comme un chien !». Puis soudain on entend comme un bruit de capsule qui éclate… Gadel pousse un soupir et s’écroule, mortellement touché dans la région du cœur. Roussel aurait ainsi profité du moment où Gadel était sans défense pour actionner la détente et faire feu sur lui. Le cadavre est transporté à l’hôpital Saint-Martin où le médecin constate que la mort a été instantanée. Pendant ce temps-là, Faure, Roussel et Cassin se rendent à la brasserie située au 37 de la rue du faubourg du temple, où ils prennent leur café, racontant chacun à sa manière ce qui vient de se passer, sans se soucier plus de la mort de Gadel. Par la suite, Péroil s’occupe des préparatifs de l’enterrement qui a lieu le lendemain au cimetière du Père Lachaise. Chevreux, Sauvage et Berton suivent le convoi funéraire.

Pourquoi avoir tué Gadel ? Ce dernier, fils d’un gendarme en retraite tenant un bureau de tabac à Marseille, marié et père de trois jeunes enfants avait quitté le sud au moment de la guerre contre l’Allemagne, pour prendre part au siège de Paris dans les rangs du 186ème bataillon de la Garde Nationale. Après l’armistice, il était retourné quelques jours à Marseille avant de revenir à Paris, où il rencontre Faure qui l’enrôle dans le 270ème bataillon de fédérés. Par la suite, voulant quitter la Commune et paris, il fait part de ses intentions à un nommé Caire. Gadel ne fréquentait pas les officiers de son unité, ni la brasserie où ceux-ci se réunissaient. Se montrant peu et vivant à l’écart des autres, il passait pour un réactionnaire, en regard du passé de condamné ou déserteur des officiers et soldats du bataillon, ce qui le rendait dangereux pour eux, car trop honnête par rapport à eux. Voilà ce qui semblait être le mobile. Cependant certains parlaient d’une certaine rivalité, peut-être même de jalousie entre Roussel et Gadel, surtout que le premier prenait la place du second dès le lendemain de sa mort. Pour d’autres, la « vivacité » et l’excentricité de Roussel, qu’il était constamment sous l’emprise de la boisson, dont l’absinthe, ce qui auraient conduit à un accident, provoquant la mort de Gadel.

Toujours est-il que selon Bouvy, Roussel se serait vanté auprès de lui de cet assassinat, lui disant : «Je viens de te débarrasser de ton capitaine d’habillement !», et que Sauvage lui aurait dit que la mort de Gadel avait été le résultat «d’un jeu». Mais il est difficile de savoir exactement ce qui s’était passé à la caserne de la Courtille, avant l’assassinat, car selon Bouvy il n’y avait aucun témoin des faits.



Sources :

-- Service Historique de la Défense au Fort de Vincennes (94), série 8J, et notamment les cote  8J565,  8J1090 du 3ème conseil de guerre,  et 8J1408 du 17ème Conseil de Guerre, 5Ye19303.
-- Dossiers des déportés au Centre des Archives d’Outre-Mer à Aix-en-Provence (13), série H 69 à 104, dossier H 71 et registre matricule série 78MIOM/568 et 78MIOM/1020.
-- Dossier de demande de grâce au Caran, série BB24, cote BB24/806.
-- Archives de la Préfecture de Police, série Ba, et notamment  Ba 469 dossier du Var.
-- Déportés et Forçats de la Commune : de Belleville à Nouméa, par Roger Pérennès, Nantes, Ouest Editions, 1991.
-- Dictionnaire Biographique du Mouvement Ouvrier Français, sous la direction de Jean Maitron, Les Editions Ouvrières, 1969.

Crédits photographiques :

-- Numérisations Bernard Guinard.
-- Cartes postales anciennes.
-- http://www.sites-vauban.org.

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