Fiches individuelles


ROMEYER Jean
Union : MASSARDIER Marie-Anne ( ? - ? )
Mariage religieux : 17 janvier 1758 à Monistrol-sur-Loire 43
(Source : voir fichier Geneanet de Claude Royon).




ROMEYER Marguerite, ou Marie
Union : FRACHON Pierre ( ? - ? )
Enfant : FRACHON Jean-Benoît ( 1857 - 1908 )




ROMEZIN (de ) Louise
Naissance : vers 1619 à Le Chambon-sur-Lignon 43
(Source :http://chateaudemarcoux.free.fr/site/histo/fam/fam10.htm).
Décès : 20 mars 1705 à La Chapelle-d'Aurec 43 Chazelet
Ou le 21 (Source :http://chateaudemarcoux.free.fr/site/histo/fam/fam10.htm).

Union 1 : LA FRANCHIÈRE (de ) Etienne ( ? - ? )
Mariage religieux : février 1638
(Source :http://chateaudemarcoux.free.fr/site/histo/fam/fam10.htm).
Enfant : LA FRANCHIÈRE (de ) N... ( 1639 - ? )
Union 2 : BANNE (de ) Annet ( ~ 1620 - 1701 )
Mariage religieux : 1641
(Source :http://chateaudemarcoux.free.fr/site/histo/fam/fam10.htm).
Note familiale : Ce couple aura 6 enfants (Source :http://chateaudemarcoux.free.fr/site/histo/fam/fam10.htm).
Note individuelle : Fille de Louis Daniel de ROMEZIN, seigneur des Mazeaux, et de Marguerite Isabeau de CELLIER (Source :http://chateaudemarcoux.free.fr/site/histo/fam/fam10.htm).
Seigneurs de Moulin Neuf, Ville, Sarzier, Mazeaux etc.
L a présence de cette famille dans la liste des « occupants » de Marcoux, alors même que le séjour fut particulièrement bref (février 1638-fin 1639), s'explique par le lien « historique » fort qui existe entre Louise de Romezin et ce lieu où elle a sans doute reçu les visites du missionnaire jésuite Jean-François Régis. La tradition locale en a gardé le souvenir tout comme l'historiographie et l'hagiographie.
Les Romezin forment une vieille famille des environs du Chambon dont la généalogie remonte jusqu'à Pons de Romezin cité en 1094 et localisé à Romières près du Chambon. La suite des générations voit la famille devenir co-seigneur de Bonas (hommage dès 1281) puis seigneur de Montgiraud (hommage de 1328), à la fin du XIVe siècle ils ajoutent la co-seigneurie de Champclause. C'est vers la fin du XVe siècle que se forme la branche d'où sont issus les Romezin notaires au Chambon de père en fils.
En août 1518 on trouve Pierre (le père) et Antoine (le fils), comme notaires de la paroisse et mandement du Chambon, se reconnaissant "hommes liges justiciables de l'illustrissime duchesse de Berry" ; c'est Antoine qui semble s'être converti au protestantisme en 1559, une date assez précoce pour le Chambon (il aurait peut-être même entraîné dans la dissidence le curé du lieu). Il s'agirait donc de l'arrière-grand-père de Louise de Romezin, son grand-père étant Pierre Isaac Daniel qui a épousé Marie de Rivoire en 1579. En 1580, on retrouve un Claude de Romezin cité comme parent dans le testament de Jean Astier de Mercoux. Cité seul dans une transaction en 1588, Pierre se retrouve associé à son fils Louis Daniel, en 1617. En 1623, Romezin père et fils sont inscrits comme participant à une controverse théologique entre le pasteur du Chambon et un père capucin en mission. Pierre fut, en 1613, bailli du Chambon et habitait alors dans une grande maison en ville, le futur "manoir de Banne". Un Charles de Romezin est cité comme notaire royal au Chambon vers 1653.
Louis Daniel de Romezin, seigneur des Mazeaux, épouse Marguerite Isabeau de Cellier. Celle-ci est liée (fille ou nièce) à Pierre de Cellier capitaine de l'imposante forteresse de Bouzols pour le compte du duc de Bouillon, un des chefs du parti huguenot, au début du XVII siècle ; le domaine de Cellier se situe à l'ouest du Chambon. Louis Daniel fait son testament le 16 septembre 1637 et le 27 avril 1638 le collecteur des impôts donne à Etienne de la Franchière, le gendre, la quittance de la "taille" de Louis : ces deux dates encadrent sans doute celle de la mort du père de Louise. Celle-ci est souvent considérée comme étant l'enfant unique du couple, or un certain Jacques de Romezin (écuyer, conseiller auprès de la sénéchaussée de Nîmes) est présenté plus tard comme l'oncle de Louis de La Franchière dans une transaction au Chambon et un certain Louis, né vers 1627 et mort en 1687 (après avoir "reçu les saints sacrements"), lègue une partie de ses biens à Louise ! S'agit-il de frères de celle-ci ? Le fils de Jacques de Romezin, François, est prieur du Chambon en 1672, ce qui montre bien que la famille a eu tendance à revenir assez vite au catholicisme, Louise ne fut pas un cas isolé.
Louise épouse le catholique Etienne de la Franchière en février 1638, la dot comprend une somme de 600 livres en plus de la promesse d'hériter de biens des parents. Louise de Romezin vit au château de Marcoux où elle met au monde un fils en février 1639, elle y reste encore quelques temps après le décès précoce de son mari en juillet 1639. Sans doute y reçoit-elle les visites de Jean François Régis en 1640 qui l'amène à se convertir au catholicisme. Son mariage, en 1641, avec Annet de Banne de Boissy met fin à ce séjour. Elle vit alors à Montregard et y a 6 enfants, puis elle se retire au Chambon à partir de son second veuvage en 1665. Elle partage alors ses biens entre ses enfants : donation réciproque entre vifs avec son fils aîné Antoine qui lui assure le gîte et le bois de chauffage ainsi que 6 setiers de seigle pris sur le domaine de Cellier, le cadet Louis reçoit 3 000 livres, Annet et Jacques 1 500 livres chacun, Jeanne a 2 200 livres et Anna 1 600, elle donne aussi 1 200 livres à Louis de La Franchière. Après 1687, elle s'installe chez sa fille à Chazelet près de la Chapelle d'Aurec et rédige un testament faisant de celle-ci sa légataire pour tout ce qui lui reste en propre (d'où l'acharnement procédurier de son gendre, Claude de Chave, contre Louis de La Franchière en 1709, qui contraste avec l'accord amiable conclu avec les autres frères et sœurs de Banne).
Elle semble avoir été une "riche héritière" avec de nombreuses terres tenues de ses parents autour du Chambon : Cellier (voir Louis de La Franchière), Verne (idem), la Bâtie, Péaure et Sarzier (ce dernier domaine est formé d'un pré de 28 métanchées "à raison de 800 pas la métanchée", d'une terre de 6 séterées et 6 métanchées, d'une terre et bois de 17 séterées) ; elle a aussi hérité de sa tante Jeanne de Cellier, de son premier mari (un augment de dot de 1 500 livres garanti plus tard sur les revenus de terres du domaine des Ruches ainsi que 300 livres pour "bagues et joyaux"). Elle est morte en mars 1705 chez sa fille Jeanne à Chazelet et a sans doute été enterrée, conformément à ses volontés, au Chambon.
(Source :http://chateaudemarcoux.free.fr/site/histo/fam/fam10.htm).
Les parents de Louise sont Louis Daniel de Romezin, seigneur des Mazeaux, et Marguerite Isabeau de Cellier (domaine à l'ouest du Chambon, d'une bonne famille de soldats protestants) ; c'est son arrière-grand-père, Antoine (de) Romezin, notaire au Chambon, qui s'était converti au protestantisme dès 1559 ("pour s'emparer plus facilement des biens du prieuré" selon une version « catholique », cf. M. Brioude, p.62). Tous les Romezin n'étaient pas protestants.
Louise est peut-être née en 1619 au Chambon. La date est incertaine car elle repose sur le témoignage fait en octobre 1702 par Louise de Romezin en vue de la béatification de Jean-François Régis. Elle déclare avoir alors 83 ans, mais par la suite elle dit avoir eu 22 ans lors de sa rencontre avec Régis, chose impossible puisque Régis est mort en décembre 1640. Il faut donc soit la faire naître plus tôt (certains allant jusqu'à 1616), soit lui faire rencontrer Régis plus tôt (20 ou 21 ans selon les auteurs, c'est à dire en 1639 ou 1640).
Vers l'âge de 18 ans (pour une naissance en 1619), Louise fait la connaissance d'Etienne de la Franchière ; cet "homme de la Maison" du marquis de Saint-Priest habite au château de Marcoux, pas très loin des Mazeaux de Tence. Le 8 février 1638, elle l'épouse. Il semble que peu de temps auparavant son père soit mort (c'est Etienne de la Franchière qui règle l'impôt dû par Louis de Romezin pour l'année 1637).
Etienne est le fils d'André de la Franchière (mort en 1633) et de Geneviève de Verdier. Les mariages mixtes ne posant pas de problèmes particuliers à la noblesse locale, Etienne n'a pas eu besoin de se convertir au protestantisme en vue de ce mariage (1) ; ses ascendants et collatéraux ont tous prouvé leur attachement à la cause catholique lors des guerres de religion mais aussi à la cause royaliste lors de la Ligue (2).
Largement possessionné dans la région de St André-en-Vivarais et de Riotord, Etienne avait pris en gérance, depuis janvier 1635, le domaine et château de Marcoux appartenant à Gaspard de Lhermuzières. C'est là que Louise donne naissance à un fils prénommé Louis vers le milieu de février 1639 (il a 4 mois et demi le 9 juillet). La mort d'Etienne de la Franchière survient à Saint-Etienne le 7 juillet 1639 pour une raison inconnue, il est immédiatement enterré à St Priest. Louise de Romezin garde (temporairement) l'entretien de Marcoux, son protestantisme ne fait alors aucun doute. Le témoignage du lieutenant du mandement de Montregard venu faire l'inventaire après décès est formel : non seulement celui-ci "lui faict prester le serment la main levée en haut suivant la forme de ceulx de la religion prethendue reformée ce qu'elle a offert de faire à l'instant", mais encore il constate que son fils n'est toujours pas baptisé dans l'église catholique. En août 1639 son beau-frère Melchior de la Franchière obtient la tutelle de Louis. Par la suite elle va peut-être vivre au Chambon auprès de ses parents, cependant son témoignage de 1702 présente quelques contradictions sur ce point : elle déclare successivement avoir appris la mort de Jean François Régis dans sa famille au Chambon puis chez elle, à Montregard, cette dernière citation peut aussi bien faire allusion à Marcoux qu'à un autre « point de chute » dans la ville.
Fin 1639 ou début 1640, Louise de Romezin est convertie au catholicisme par Jean-François Régis lors d'entretiens se déroulant soit à Marcoux soit chez des amies catholiques, la sociabilité locale ne s'embarrassant pas des clivages religieux ; pendant à peu près cinq mois elle cache ceci à sa famille tout en étant instruite par le jésuite, notamment sur la pratique du rosaire, et en participant clandestinement au culte catholique dans diverses églises des environs. Vers septembre ou début octobre 1640, elle l'annonce officiellement et suit Régis dans sa mission à Montfaucon, Raucoules et La Louvesc.
Après la mort de Régis, fin décembre 1640, elle vient se recueillir sur son tombeau et, sous le coup de l'émotion, émet le souhait de s'installer sur place à La Louvesc. Elle ne peut donner suite à ce vœu car elle n'est toujours pas majeure, c'est du moins la raison qu'elle invoque en 1702.
Le 7 mai 1641, Annet de Banne de Boissy épouse Louise de Romezin. Leur rencontre date peut-être de 1640 par l'entremise de J-F Régis ou même est-elle antérieure, car des liens étroits existaient entre les de Banne et les de La Franchière (cf. page sur les propriétaires du château). Peut-être faut-il voir dans les « affaires de sa famille », qu'elle doit régler à Montregard, quelques jours avant la mort de Régis, un lien avec ce mariage. Elle va alors vivre dans cette ville.
Louise a eu de ce second mariage quatre fils : Antoine, Louis, Annet et Jacques ; ainsi que deux filles : Anne et Jeanne.
Louise se retrouve veuve pour la seconde fois en 1665. Elle va alors passer quelques années avec son fils Antoine au "manoir de Banne" du Chambon, propriété de Louise de Romezin. A partir de 1687, elle va vivre chez Jeanne dont elle a fait l'héritière de tous les biens lui restant, par son testament du 17 mai 1687 ; celui-ci prévoit quelques legs pieux assez limités (10 messes pour le repos de son âme et 4 setiers de blé aux pauvres le jour de son enterrement et pour l'anniversaire de celui-ci). Elle vit au château de Chazelet, paroisse de la Chapelle d'Aurec, récemment acheté (1686) par son gendre Claude de Chave et continue de régler les diverses questions liées à son premier mariage et à ses relations financières avec son fils aîné, Louis de la Franchière (notamment par une transaction en 1693 qui garantit le paiement des 1 800 livres d'augment de dot sur divers biens du domaine des Ruches). Elle mène une vie religieuse active, se confessant au moins toutes les semaines au curé de La Chapelle ou aux pères capucins de passage, elle communie et va à la messe tout aussi souvent ; elle semble vouer un culte plus particulier à Marie et réciter le rosaire avec assiduité (3). C'est de Chazelet qu'elle va témoigner à Monistrol, en octobre 1702, pour la béatification de Jean-François Régis et c'est là qu'elle meurt le 20 ou 21 mars 1705. Dans son testament de 1687 elle avait élu "sépulture pour son corps au cimetière et église du Chambon" et c'est sans doute là qu'elle fut enterrée.
Notes :
1. A sa mort, le marquis de St Priest, bon catholique, le fait inhumer dans son église sans hésiter.
2. En 1574, un La Franchière mène une troupe de 80 soldats au siège du château de Beaudiné tenu par les protestants tandis qu'en 1583 il fonde une chapelle à Montregard et en 1591 est chargé (le même ou son fils) de saisir les biens du prieur ligueur de Rochepaule. En 1622 Jean de la Franchière fait un don au curé Pierre Changea, en vue d'une messe annuelle pour son âme.
3. La tradition dit que la vierge qui se trouve dans le sanctuaire de Notre-Dame de Tout-Pouvoir aurait été offerte par Louise de Romezin.
(Source : http://chateaudemarcoux.free.fr/site/histo/rom001.htm).





ROMEZY Jean-Pierre
Union : SOUBEYRAND Annette ( ? - ? )
Enfant : ROMEZY Jeanne Marie ( 1850 - 1899 )




ROMEZY Jeanne Marie
Naissance : 8 mars 1850 à Burdignes 42
(Source : http://gw.geneanet.org/soubeyrand).
Décès : 21 février 1899 à Burdignes 42
(Source : http://gw.geneanet.org/soubeyrand).

Père : ROMEZY Jean-Pierre ( ? - ? )
Mère : SOUBEYRAND Annette ( ? - ? )

Union : JULIAT Jean-Baptiste ( 1848 - 1926 )
Mariage : 5 février 1873 à Burdignes 42
(Source : http://gw.geneanet.org/soubeyrand).
Enfant : JULIAT Jean Antoine Baptiste ( 1874 - 1956 )
ROMEZY Jeanne Marie
ROMEZY Jean-Pierre
 
 
SOUBEYRAND Annette
SOUBEYRAND Jean
HEYRAUD Marguerite


                     


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