Ascendants de Marie Aimé Désiré GUINARD
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Jusqu'à
la 17e génération.
1 Marie
Aimé Désiré Aimé
GUINARD, Chevalier de la
Légion d'honneur , né
le 8 mai 1856, au domicile parental, 5 rue de Foy
à
Saint-Etienne (Loire), décédé
le 17 juin 1911, à l'Hôtel-Dieu, 1
rue de la Cité à Paris (4ème), à
l'âge de 55 ans, Docteur en médecine,
chirurgien de l'Hôtel-Dieu à Paris [Docteur en
médecine, demeurant 12 rue de
Seine, à son mariage, en 5/1886. Demeurait 13 rue de Seine
à Paris (VIème
arrondissement) en 2/1887, 2/1889, 10/1891. Demeurait 20 rue Godot de
Mauroi à
Paris (IXème arrondissement) en 1/1894. Demeurait 3 Avenue du
Coq à Paris, à
son décès. Il effectua un an de service militaire,
apparemment au service de
Santé des Armées. Il fut président de Syndicat des
médecins de la seine,
vice-président de la Société anatomique, membre de
la Société de chirurgie. A
22 ans, il arrive à Paris, en 1875, où il est
étudiant en médecine. Après deux
ans de stage en pharmacie, il fut externe des hôpitaux en
1878-1879, puis
interne de 1880 à 1883, chez VERNEUIL à la Pitié,
puis chez TILLAUX à Beaujon.
Après son externat, il assura son clinicat comme chef de
clinique chez VERNEUIL
à la Pitié. Il soutint sa thèse de doctorat en
1884 sur le traitement de la
pleurésie pulmonaire. Il fut aide d'anatomie à la
faculté en 1884, chef de
clinique chirurgicale en 1886, chirurgien des hôpitaux en 1892,
assistant de
PEYROT. Il dirigea, à partir de 1899, et successivement les
services de
chirurgie des hôpitaux d'Ivry, de Bicêtre, de la maison
Dubois à Paris, de
l'hôpital Saint-Louis, et enfin, en 1906 de l'Hôtel-Dieu.
Il fut président du Syndicat des Médecins de la Seine,
vice-président de la
Société Anatomique, secrétaire
général de le Société Française de
Chirurgie,
secrétaire de rédaction du Bulletin Général
de Thérapeutique où il publia de
nombreux articles. Il tomba sous les balles d'un
déséquilibré, alors qu'il
devait présider en septembre 1911 la section chirurgicale du
Congrès de la
tuberculose de Rome. Il collabora au "Traité de chirurgie
clinique et
opératoire" de LE DANTEC, avec un article traitant des
affections
chirurgicales de l'abdomen. Il a aussi écrit : Comparaison des
organes génitaux
externes dans les deux sexes(1866); Du meilleur mode de traitement de
la
pleurésie purulente (1884); Traité chirurgical du cancer
de l'estomac.
Gastrectomie, gastro-entérostomie, opérations diverses
(1892), volume rédigé
suite à un séjour en Autriche et en Suisse en 1890
où il étudia la maladie avec
les médecins locaux. Il avait en France vulgarisé la
chirurgie de l'estomac.
(sources : "Qui êtes vous?-Annuaire des Contemporains
Français et
Etrangers", 1909-1910, Librairie Delagrave, Paris, page 237 article
GUINARD; "Dictionnaire de Biographie Française", par Roman
d'AMAT,
Paris, 1986, fascicule XCVII, page 285). Selon la transcription d'une
lettre du
docteur GUILLAUME (demeurant 33 rue d'Amsterdam à Paris, et dont
Aimé fut
témoin de mariage en 1895) adressée le 11 juin 1959 au
docteur Urbain GUINARD,
c'est à Paris, qu'il donna sa première leçon du
cours annexe de propédeutique
chirurgicale, à l'Hôtel-Dieu, lieu où il devait
mourir. D'autre part, à son
arrivée à Paris, il avait trouvé pour
l'accueillir, les amis de son père, le
docteur Louis DUCOUR, qui l'aida de ses conseils; les familles PROST,
parents
de sa femme, DAQREEL-COURRAS, où son couvert l'attendait souvent
pour le dîner.
Cette même lettre du docteur GUILLAUME parle d'une anecdote de la
Révolution
Française. Un ancêtre d'Aimé, malheureusement non
nommé dans la lettre,
"ramassé par le Comité Révolutionnaire,
était conduit au Tribunal de
Montbrison, lorsqu'un garde de la colonne l'entendant appelé
GUINARD, lui
demande s'il n'était pas du Dauphiné; sur sa
réponse affirmative, ce
compatriote le fit évader la nuit suivante, et ainsi
éviter "l'abbaye de
monte à regret", comme on appelait la guillotine !". Le docteur
GUILLAUME
précisait alors : "J'ai connu ce détail dans les souvenir
de Victor
GUINARD, le père d'Aimé". Il fut assassiné,
à l'Hôtel-Dieu, sur son lieu
de travail, de cinq balles de revolver, tirées à bout
portant par un fou du nom
de Louis Jacente Candide HERRERO. Ce dernier avait été
soigné par le docteur
GUINARD, et lui reprochant une impuissance suite à
l'opération d'un abcès à
l'anus, le tua pour se venger. Le docteur GUINARD est
décédé après 5 jours
d'agonie, ayant été atteint au pied, au bras, au ventre
et deux fois dans la
région lombaire. Il sera nommé chevalier de la
Légion d'honneur, par décret en
date du 17 ou 18 juin 1911. Ses obsèques furent
célébrées aux frais de la ville
de Paris le 21 juin 1911, à Notre-Dame. Le corps avait
été exposé dans une chapelle
ardente de la cour d'honneur de l'hôtel-Dieu.
(Sources : Nous possédons à ce sujet les photocopies des
articles parus dans
"Le Matin" des 13, 14, 15, 18 et 22 juin 1911, avec photos les 13 et
22, "Le Figaro" des 13, 14, 17, 18 et 22 juin 1911, "L'Echo de
Paris" des 13, 14, 16, 17, 18 et 22 juin 1911.)],
…marié
le 7 mai 1886 à Paris (6ème), avec Marie
Eugénie Augustine Marie
SÉNAC, née
le 27 avril 1860, à Vichy
(Allier), sans profession.
2 Victor
Jean GUINARD, né le 21 avril 1822, à
Saint-Etienne, baptisé
à la paroisse Notre-Dame à Saint-Etienne,
décédé après le
23 septembre 1891, Pharmacien [Elève en pharmacie,
domicilié rue Neuve
à Saint-Etienne, en 8/1845. Il fit ses étude à
Paris, en même temps que le père
du docteur GUILLAUME, entre 1840 et 1848. Il fut interne dans les
services des
docteurs ROUX, GUERSANT et CHOMEL à l'Hôtel-Dieu à
Paris. Il s'établit
pharmacien à Saint-Etienne en 1849. A son mariage, était
pharmacien, domicilié
rue de Foy à Saint-Etienne. Pharmacien rue de Foy en 8/1850,
4/1853, 2/1855,
3/1855. Pharmacien 5 rue de Foy en 12/1851, 12/1853, 2/1854, 5/1856,
8/1858,
11/1860. Demeurant 3 rue de Foy en 10/1868, 6/1871. Domicilié 6
rue Traversière
en 11/1887, 1/1888.],
...
marié
le 29 octobre 1849 à Saint-Etienne, avec...
3 Jeanne
Mélanie Joséphine
PROST,
née le 14 février 1828, au domicile
parental, rue Saint-André à
Saint-Etienne [Note : Fille
de Jean-Claude PROST et de Marie-Claudine PAREAL], ... dont:
4 André
GUINARD, né le 15 septembre 1787,
Saint-Bonnet-le-Château
(Loire), décédé le 22 juillet 1845,
dans son domicile, rue Neuve
à Saint-Etienne (à l'âge de 57 ans), Marchand
drapier, puis négociant
[Note : Négociant rue Neuve
à Saint-Etienne, en 4/1811, 11/1812, en 10/1817, 9/1820,
12/1825, 1/1827,
2/1827, 4/1827, 1/1828, 9/1830, 2/1833. Marchand drapier rue Neuve, en
4/1815,
en 11/1833. Drapier rue Neuve en 4/1822. Le 11 mars 1813, il
achète avec son
beau-frère Pierre Victor ROBIN-CHÂTEAUNEUF, le domaine des
FROTTON-LANDUZIèRE.
Le 13 août 1813, il achète une maison appartenant à
Mathieu BESSY, son
beau-père, sise 12 rue Saint-François à
Saint-Etienne. Le 1er août 1818, il
signe un contrat, enregistré le 5, réglant les conditions
d'une société entre
Jean GUINARD, son père, et lui-même, pour le commerce de
la draperie, pour une
durée de 3, 6, 9 ou 12 ans, avec pour raison sociale "jean
GUINARD père et
fils". André prit ensuite la succession de son père comme
marchand de drap
rue Neuve à Saint-Etienne. Son fils Joseph fera fortune dans la
rubanerie,
tandis que son autre fils Victor Jean s'établira pharmacien
à Saint-Etienne.].
...
marié
le 4 juin 1810 à Saint-Etienne, avec...
5 Marguerite
Etiennette Antoinette BESSY, née
le 6 mars 1790 à
Saint-Etienne, , décédée
le 5 mars 1849, dans son domicile, rue
Saint-Louis à Saint-Etienne (à l'âge de 58 ans),
Rentière [Note : Marguerite BESSY
était souvent
appelée Anne. Par acte du 12 février 1811, elle
reçoit, en don de ses parents,
une maison sise 7 rue Neuve à Saint-Etienne. Le 5 août
1845, elle achète une
concession perpétuelle au cimetière du Cré de Roch
à Saint-Etienne (n° 91bis et
92bis).], ... dont:
8 Jean
GUINARD, né le 7 février 1760 à
Saint-Laurent-en-Royans (Drôme),
décédé le 7 novembre 1821à
Saint-Etienne (à l'âge de 61 ans),
Marchand drapier, puis négociant. [Note : Fils de Pierre
GUINARD et de
Claire BON].
...
marié
le 10 octobre 1786 à
Saint-Bonnet-le-Château, avec...
9 Marie
FAURE, née le 13 janvier 1754 à
Saint-Bonnet-le-Château,
décédée le 11 mars 1820 à Saint-Etienne (à l'âge de 66 ans),
Marchande [Note :
Selon Jeanne CARTAN, elle était la dernière de six
enfants, deux garçons et
quatre filles, dont seules l'aînée et Marie se
marièrent et eurent une
descendance, mais la descendance de l'aînée
s'éteignit avec Madeleine de
SAINT-ANGE, qui n'eut pas d'enfants et dont le frère resta
célibataire. Ces
deux derniers étaient les enfants de Célestine DUPUY de
Quérézieux.], ... dont:
10 Mathieu
Etienne BESSY, baptisé le 3 août 1762,
paroisse Notre-Dame à
Saint-Etienne, Négociant [Note : Négociant
domicilié rue Neuve en 1810. Il
était ami de Joseph Gabriel CELLE, son beau-frère. Sa
société, "Bessy et
Cie", fut mise en liquidation judiciaire pour faillite par jugement du
15
octobre 1812.],
...
marié
le 21 avril 1789 à Saint-Didier-en-Velay
(Haute-Loire), avec...
11 Catherine
CELLE de DUBIS, née le 27 mai 1769 à
Saint-Didier-en-Velay,
décédée le 12 juin 1837 à
Saint-Etienne (à l'âge de 68 ans),
Rentière [Note : Après le décès de son
père, elle passa plus de 3 ans chez
divers parents. Elle fut placée aussi placée pendant 4
ans par sa mère chez les
religieuses de Saint-Didier-en-Velay, et dans ce couvent, elle allait
à l'école
des pauvres. A 16 ans, elle fut placée comme pensionnaire
pendant 2 ans au
couvent de Bourg-Argental (42). Elle était mineure à son
mariage, et ne fut
majeure que le 27 mai 1790, à l'âge de 21 ans. Elle fut
spoliée de l'héritage
de son père et de son oncle par son frère. En 1806, elle
le traîna en justice
et obtint gain de cause, par jugement rendu le 20 juin 1807 à
Grenoble (38). Sur
son acte de décès, elle est domiciliée rue de la
Bourse. Elle est cependant,
selon les archives familiales, décédée dans la
maison Philippe, sise rue de la
Paix à Saint-Etienne, où elle habitait une chambre
donnant sur la rue, au 2ème
étage de ladite maison.], ... dont:
18 Jean
FAURE, né vers 1718, décédé
le 3 avril 1769, dans sa
maison à Saint-Bonnet-le-Château, inhumé
le 4 avril 1769, dans
le cimetière de Saint-Bonnet-le-Château (à
l'âge de peut-être 51 ans), Maître
menuisier [Note : Acte
introuvable, car l’année est manquante aux archives de la
commune],
...
marié
le 23 novembre 1751 à
Saint-Bonnet-le-Château, avec...
19 Barbe
GLAIZE, née vers 1729, décédée
le 21 avril 1808, dans
son domicile à Saint-Bonnet-le-Château (à
l'âge de peut-être 79 ans), Marchande
[Note : Selon Jeanne
CARTAN, Barbe Glaize avait un frère, l'abbé Glaize,
père Cordelier, qui fut
parait-il un orateur remarquable, et qui, à partir de 1780,
prêcha 32
carêmes.], ... dont:
20 Etienne
BESSY, né vers 1726, décédé,
Marchand bourgeois [Note : Marchand
demeurant à Saint-Etienne, paroisse Notre-dame, à son
mariage, en 11/1755],
...
marié
le 27 novembre 1755, paroisse Notre-Dame à
Saint-Etienne,
avec...
21 Louise
BERAUD, née vers 1737, ... dont:
22 Jean-Baptiste
CELLE, Seigneur de
l'Aulagnier et de
Duby, né le 17 juin 1729 à
Riotord (Haute-Loire),
décédé le 14 novembre 1774
(à l'âge de 45 ans), Ecuyer [Note : Habitant
le lieu de Dubie, paroisse
de Riotord, à son mariage en 10/1757.
Dit habitant de Saint-Didier-en-velay au mariage de son fils Joseph
Gabriel.
CELLE du BY, l'Ollagnier (Riotort), XVIIIe s. : D'argent à un
croissant de
gueules au chef d'azur, chargé de trois étoiles d'or (AS)
(source : Répertoire
Héraldique ou Armorial Général du Forez, par
Louis-Pierre GRAS, page 55).
Anobli en vertu de l'Edit du 1er novembre 1750 créant la
noblesse
militaire.probablement éteinte. Vota en 1789 à Montbrison
(source : La Noblesse
de France Subsistante, par le baron WOËLMONT de BRUMAGNE, tome
III, page 200).
Riotord, canton de Montfaucon (43). En 1789, une partie de Riotord
dépendait de
la province de Velay, de la subdélégation et
sénéchaussée du Puy, et l'autre de
la province de Forez et de l'élection de St-Etienne. Son
église paroissiale,
diocèse du Puy et archiprêtré de
Monistrol-sur-Loire, était consacrée à Saint
Jean-Baptiste; le prieur de Saint-Sauveur-en-Rue présentait
à la cure (source :
Dictionnaire Topographique de la Haute-Loire, page 232). Riotord, ou
Dunerette,
l'un des deux ruisseaux qui forment la Dunières, prend naissance
dans la
commune de Saint-Sauveur-en-Rue (42), entre dans le département
de la
Haute-Loire, près du château de Duby et arrose la commune
de Riotord (source :
Dictionnaire Topographique de la Haute-Loire, page 233). testament: 2
mai
1767],
...
marié
le 18 octobre 1757 à Saint-Didier-en-Velay,
avec...
23 Marguerite
PICHON, née le 22, et baptisée
le 24 janvier 1731 à
Saint-Didier-la-Séauve (Haute-Loire),
décédée
le 25 pluviôse an VI
(13 février 1798) (à l'âge de peut-être 67
ans) [Note : Son parrain était
seigneur de La
Rivoire, et le mari de sa marraine sieur de Malescours. Elle fut
nommée tutrice
de ses deux enfants, Joseph Gabriel et Catherine, après la mort
de leur premier
tuteur, son frère, Jean Joseph PICHON, en 1776. En 1790,
habitait
Saint-Didier-en-Velay. Saint-Didier-la-Séauve, arr.
d'Yssingeaux. En 1789,
St-Didier-la-Séauve, qui était le siège de l'une
des dix huit baronnies
diocésaines de la province du Velay, appartenait à la
subdélégation et
sénéchaussée du Puy. Son église
paroissiale, diocèse du puy et archiprêtré de
Monistrol-sur-Loire, était consacrée à Saint
Didier; l'évêque en était
collateur (source : Dictionnaire Topographique de la Haute-Loire, page
249).
Saint-Didier-en-Velay, arr. Yssingeaux, Ch. l. cant; La Séauve,
vestiges d'un
château du XIIème siècle (source : Atlas des
Châteaux Forts en france, page
435).], ... dont:
38 Jean-François
GLAIZE, né vers 1695, décédé
le 23 décembre 1762,
Périgneux (Loire), Inhumé le 24 dans l'église de
périgneux en présence de
Claude HUCHARD DUMOLIN, notaire royal (à l'âge de
peut-être 67 ans), Maître
chirurgien à Périgneux,
...
marié
le 22 janvier 1725 à Périgneux, avec...
39 Marguerite
CHABANES, baptisée le 30 mai 1701, au bourg
de Périgneux
[Note : Son parrain était
prêtre curé de Saint-Maurice-en-Gourgois], ... dont:
40 Etienne
BISSY, décédé
avant 27 novembre 1755, Journalier du lieu de
Saint-Romain [Note : Antoine
BESSY, relieur de livres; Lyon, XVIIème siècle.
Cité en 1617 et 1626. RONDOT,
Relieurs, page 10 - Les Relieurs de Livres à Lyon du XIX au
XVIIème siècle,
Paris, 1896. BESSY, architecte; Lyon, XVIIIème siècle.
Rue St-Jean, en 1788.
Indicateur des... Personnes de Qualité de la Ville de Lyon pour
l'année 1788,
Lyon, page 19). (source : Dictionnaire des Artistes et Ouvriers d'Art
du
Lyonnais, tome I, page 83). XVIIème siècle : Antoine
BESSY, marchand libraire
et maître relieur (1617-1626) (source : Les Relieurs de Livres
à Lyon, page
10).],
...
marié
le 24 novembre 1712 à Saint-Romain-en-Jarez
(Loire), avec...
41 Claudine
BOURDON, décédée
après 17 novembre 1755, ... dont:
42 Antoine
BERAUD, Marchand fourbisseur à Valbenoite [Note : D'autres graveurs stéphanois
célèbrent bifurquent quelques temps de la tradition.
Ainsi ..., Marcellin
BéRAUD (1741-1800), attiré et porté sur la vie
publique, qui ceint l'écharpe de
député Rhône-et-Loire, en 1792, mais
déçu, revient rapidement à son outil de
prédilection. (source : Gravure Moderne de Saint-Etienne
Capitale de
l'Armurerie Française, par Maurice FORISSIER, page 26).],
...
marié avec...
43 Laurence
SOVICHE, ... dont:
44 Jean-Baptiste
CELLE DU BY, Seigneur de
l'Aulagnier et
de Duby près Riotord, décédé
avant 18 octobre 1757,
Ecuyer [Note : Il se vit
accorder un congé militaire le 8 mai 1720 pour se marier (Source
: Armorial
Général du Velay, par Georges PAUL, Marseille, reprint,
1975, pages 96-97).
CELLE du BYE (ou Duby), lieutenant en 1726; lieutenant-colonel au
régiment
Royal-Wallon en 1744. Participa au siège de Kell (1733), et fut
à Etlingen et
Philisbourg (1734), à Prague et à Dettingen (1743),
à Ypres et Furnes (1744), à
Bruxelles et à Raucoux (1746), après avoir
participé à la célèbre bataille de
Fontenoy (1745), à Lawfeld et Berg-po-Zoom (1747), à
Maestricht (1748).
Brigadier des armées du Roi, d'Infanterie, le 10 mai 1748, et
fait chevalier de
Saint-Louis, le chevalier du Bye (ou encore du By) commanda à
Nieuport de 1757
à 1762. CELLE Jean-Louis-Marie, né au Puy le 12
février 1944. De la fondation
macrobiotique vellave, il a fondé et dirige le journal "Le
Compas".
(source : Dictionnaire Biographique de la Haute-Loire, par Gaston
JOUBERT,
Yssingeaux, 1982, page 89).],
...
marié avec...
45 Magdelene
DENIS d'ALLEMANCES, décédée
après 18 octobre 1757, ... dont:
46 Joseph
Gabriel PICHON, Seigneur du
Bouchet ,
né le 25 mars 1682, décédé
avant 18 octobre 1757,
Avocat en parlement [Note : Qualifié
de noble. La famille PICHON a laissé des traces profondes
à Saint-Didier. Ses
membres ont été notaires, avocats, procureurs, consuls,
vice-gérant de la
baronnie.Gabriel PICHON, fils de Jean, était procureur du Baron
de
Saint-Didier, puissant seigneur, Guillaume de Joyeuse, maréchal
de France. Il
mourut en 1586 (Voir si cette date est juste ou bien si c'est 1686, et
donc une
erreur de saisie), dans les paisibles fonctions de sa charge. Le 12
janvier
1738, vice-gérant, il présidait la réunion
convoquée par le prieur curé De
CLAVIERES, pour s'entendre à l'amiable sur la quantité de
grains que chaqe
tenancier était obligé de payer au premier curé,
en raison de son droit de
dîme. La maison des PICHON était à l'angle, sur la
ruelle du faubourg de la
Péchoire, en face de la propriété des Augustines.
Armes : De vair au chef de
gueules chargé d'un lion naissant. (source : D'azur au Lion
d'Argent, par Paul
RONIN, tome III, page 110). En 1771, aurait été brigadier
dans la compagnie de
Beauveau (source : La Famille de SAGNARD de LA FRESSANGE, une famille
noble à
Saint Didier en Velay, par Jérôme SAGNARD, page 14).
testament: 14 avril 1745
[Maître GUIGONNET, notaire à Saint-Didier] -
Saint-Didier-la-Séauve,43,Haute-Loire,Auvergne,FRANCE],
...
marié
le 30 janvier 1714 à
Saint-Didier-la-Séauve, avec...
47 Claudine
de SAIGNARD DAILLIER, née vers 1680,
décédée
le 11 juin 1770 à Saint-Didier-la-Séauve
(à l'âge de peut-être
90 ans) [Note : Quatrième
enfant du couple, elle fut admise à Saint-Cyr, comme sa soeur
Marie], ... dont:
78 Anthoyne
CHABANES, décédé
avant 16 août 1723, Bourgeois [Note : CHABANNES, à Périgneux, XVIIe
siècle
: D'azur à trois tours crénelées d'argent,
maçonnées de sable, terrssées de
sinople, cellle du milieu ajourée d'une porte &
sommée d'une autre tour aussi
d'argent, toute trois pavillonnées & sommées chacune
d'une croix d'argent
(A G) (Source : Armorial Général du Forez, par
Louis-Pierre GRAS, Lyon, 1874,
page 55).],
...
marié
le 16 avril 1697 à Périgneux, avec...
79 Catherine
MAY [Note : Sur son
acte de Mariage, elle est dite "de la ville de Montbrison, demeurant
à
présent chez son frère, curé dudit lieu" (de
Périgneux).], ... dont:
80 Anthoine
BISSY, décédé
après 24 novembre 1712, Journalier,
...
marié avec...
81 Denise
SEITARON, décédée
avant 24 novembre 1712, ... dont:
82 Jean
BOURDON, décédé
après 24 novembre 1712, Clostrier de
Saint-Romain-en-Jarez,
...
marié avec...
83 Jeanne
CHAVANEL, décédée
après 24 novembre 1712, ... dont:
88 Etienne
Jean CELLE DU BY, Seigneur du
By,
baptisé le 23 août 1654 à Saint-Sauveur-en-Rue (Loire),
décédé
le 20 novembre 1709 à Riotord (à
l'âge de peut-être 55 ans),
Marchand, écuyer, bourgeois, héraut d'armes de France
[Note : Succède à son
père dans sa charge.
Est confirmé en anoblissement le 21 novembre 1708. Cette
famille, originaire du
Forez, possédait les fiefs de Duby ou de By, L'Aulagnier
à Ritord. Armes :
D'azur au chevron d'or, accompagné en chef de deux
étoiles d'argent et en
pointe d'un dauphin renversé et contourné du même
(règlement d'armoiries du 19
avril 1701). Alias : D'argent au croissant cometé de gueules au
chef d'azur
chargé de trois étoiles d'or (STEYERT, GRAS). Alias :
Ecartelé d'azue, alias de
sable à l'aigle éployée d'or, et d'azur au sautoir
d'or, et sur le tout :
d'argent au croissant, etc... (ASSIER de VALECHES, JOUVENCEL). Il y
aurait
(selon Jérôme REYNAUD, confirmé par Jean TRICOU),
aux Archives municipales de
Lyon (série BB 442, f° 45), un document indiquant que Jean
Etienne et son père
gardaient les portes de Lyon, daté du 14 décembre 1673,
et un autre document
(série BB 452, f° 1) concernant André CELLE. (cf :
Armorial et Répertoire
Lyonnais, par Jean TRICOU, tome V, pages 21-22). CELLE de DUBY,
seigneurs de
Duby et de l'Aulagnier près Riotord (Velay). Famille de Marlhes
en Forez.
Anoblie en 1701 en la personne de Jean CELLE, bourgeois de la ville de
Lyon,
héraut d'armes de la province de Dauphiné par acquisition
du 11 mai 1674. Son
fils Etienne-Jean CELLE qui lui succéda dans cette charge,
obtint confirmation
dudit anoblissement le 21 novembre 1708... D'autres membres de cette
famille se
sont signalés dans les rangs des catholiques pendant les guerres
de la Ligue.
Plusieurs officier dont deux au régiment de Lautrec-Dragons,
tués à l'ennemi au
début du XVIIIème siècle; un Garde du corps du Roi
(1784); un lieutenant de
louveterie à Saint-Didier-la-Séauve (1807). Existante
à Paris.
Armes : D'azur, au croissant d'argent soutenant un coeur de même
enflammé de
gueules; au chef d'argent chargé de trois étoiles d'azur.
Les armes indiquées à
la fin de cette notice sont celles portées par la branche de
Saint-Didier-la-Séauve. On trouve aussi : d'argent, au croissant
cometé de
gueules, à un chef d'azur chargé de trois étoiles
d'or (D'ASSIER de VALENCHES).
Alias : D'azur, au chevron d'or accompagné en chef de deux
étoiles d'argent et
en pointe d'un dauphin renversé et contourné de
même (Lettres de noblesse du 19
avril 1701). Cette famille, convoquée en 1789 à
l'Asemblée de la noblesse du
Forez, compte en outre plusieurs officiers, chevaliers de Saint-Louis.
(cf :
Armorial Général du Velay, par Georges PAUL, pages 96-97
et 503). Seigneurs du
By, Grangeneuve, etc. (Forez), Ollanières (Ollagnier,
Aulanières paroisse de
Riotord), etc. (Velay. Armes : d'azur, au chevron d'or,
accompagné en chef de
deux étoiles d'argent et en pointe d'un dauphin renversé
et contourné de même
lettres de Noblesse du 19 avril 1701). Alias : d'azur, à un
coeur d'argent, soutenu
d'un croissant de même; au chef de même, chargé de
trois étoiles d'azur. Alias
: écartelé : aux 1 et 4, d'azur, à l'aigle
éployée d'or (alias : de sable); aux
2 et 3, d'azur, au sautoir d'or; sur le tout : d'argent, au croissant
cometé de
gueules; au chef d'azur, chargé de trois étoiles d'or
(D'ASSIER de VALENCHES).
D'ASSIER de VALENCHES mentionnant en 1860, cette maison, encore
représentée à
Paris, écrivait : "M. CELLES, des seigneurs du by et de
l'Ollagnier,
étaient, depuis longtemps, en possession de la charge de
héraut d'armes,
lorsque des lettres de noblesse de 1631 reconnurent leurs services
remontant à
l'époque des guerres de Religion; deux capitaines tués
dans celle de la
Succession, un officier-général tiré de la Maison
du Roi, décoré jeune pour sa
belle conduite aux batailles de Fontenoy et de Rocoux; enfin les
services de
son successeur, aussi garde du corps, et chevalier de Saint-Louis sous
la
Restauration, sont les reliefs de cette honorable famille encore
auhourd'hui
attachée à l'armée par deux fils, l'un dans la
cavalerie, l'autre jeune
officier dans l'un de nos bataillons d'élite de chasseurs
à pied; le troisièem,
l'aîné, est resté le coadjuteur de son
père". D'autre part, cette famille
serait originaire de Marlhe, et aurait été anoblie en la
personne de Jean
CELLE, qui bourgeois de la ville de Lyon, avait acquis, le 11 mai 1674,
la
charge de héraut d'armes de la province de Dauphiné.
Noble Jean CELLE, sgr de
Grangeneuve, du lieu de Malle-Counière (par. de Marlhe),
habitait en 1712, la paroisse
de Saint-Front. Le 4 juin 1726, il épousa
Marie-Thérèse de BANNE de BOISSY,
fille de Louis, sgr de BOISSY, et de Suzanne BAUD de MARCOUX. N. CELLE
DU BY,
convoqué à l'assemblée de la Noblesse de la
Sénéchaussée du Puy en 1789, avait
épousé N. du FORNEL, de Saint-Didier-la-Séauve.
(source : Nobiliaire du Velay
et de l'Ancien Diocèse du Puy, par Gaston de JOURDA de VAUX,
tome I, pages
205-206). Messire Nicolas Martigniat, seigneur du Bouchet,
écuyer, héraut
d'armes de France du titre de Dauphiné, charge acquise de Jean
CELLE, demeurant
à Dubie, paroisse de Riotord, qui l'avait lui-même acquise
de François LENOIR,
le 4 juin 1674. (source : Les Châteaux historiques du Forez, par
Emile SALOMON,
volume 2).],
...
marié vers 1680
avec...
89 Marie
REDON, décédée le 25 mai 1716
à Riotord, inhumée
le 27 mai 1716 à Riotord, ... dont:
90 Jean
DENIS, Seigneur d'Allemances
,
Allemancetttes, Blanzac, La Salce, né
le 25 mars 1636, décédé
en 1705 (à l'âge de 69 ans),
Ecuyer, docteur en droit et avocat, conseiller du Roi et sous-doyen
magistrat
au sénéchal et siège présidial du Puy
[Note : Fut élu 1er consul du Puy en
1671, conseiller du Roi en la
sénéchaussée du Puy (1692). Armes : D'azur
à un chevron d'or accompagné en
pointe d'une merlette d'argent becquée d'or, et une
étoile d'or, armées de
flèches d'or de même, posée au franc-canton
(Armorial Général de France, par
Ch. d'HOZIER). Le Fief d'Allemance, est situé à
Félines, en Haute-Loire.
Guillaume d'ALLEMANCES, chevalier, seigneur dudit lieu, fut
témoin d'une
donation faite au sacristain-mage de La Chaise-Dieu, le 10 septembre
1275
(CHASSAING, Spic. Briv., p 144). Voir aussi Archives de la Haute-Loire,
série
E, et minutes ROCHE, notaire 1690-91 fol 33 (cf Dictionnaire des fiefs
de la
Basse-Auvergne, par Albert de REMACLE, tome II, pages 944-945). DENIS
d'ALLEMANCE : Velay. Ecuyer, seigneur de Clérac, Salseblansac.
Baron du Besset,
Pompeyrant. Lettres de relief de dérogeance en 1713. Chevalier
de Saint-Lazare
en 1730. Page de la duchesse de Bourgogne. d'Azur au chevron d'or
accompagné en
pointe d'une merlette d'argent becquée d'or et à l'angle
dextre du chef d'une
étoile rayonnante de mesme (source : Grand Armorial de France,
par Henri JOUGLA
de MORENAS, tome VII, page 212).],
...
marié
le 15 décembre 1663 avec...
91 Jeanne
d'AURIER d'OLLIAS, ... dont:
92 Jean
PICHON, décédé
avant 30 janvier 1714, Bourgeois, avocat et
docteur en droit [Note : Premier
consul de Saint-Didier, le 1er mai 1682 et le 12 juin 1716, il prend
part à
toutes les délibérations au sujet de l'Hôtel-Dieu.
PICHON : Lettres patentes
portant anoblissement de Robert PICHON, de Bordeaux, en 1590 (source :
Dictionnaire
des Anoblis). Une transaction intervint en 1486, le 11 septembre, entre
le
seigneur de Joyeuse et Etienne PICHON touchant la métairie du
Mas, près
Saint-Didier (cf Jean PIQUET, Manuscrit, folio 220 et Fonds Chaleyer l.
1278,
n° 4) (source : D'azur au Lion d'Argent, par Paul Ronin, tome I,
page 195).],
...
marié avec...
93 Marie
ou Marthe RONAT [Note : Famille
RONAT de VILLE : On ne possède pas de rensignements bien
précis sur les
origines de cette famille, sinon quelques actes trouvés dans les
registres
paroissiaux. Désiré-Marcellin RONAT, consul à
Saint-Didier, fut désigné aux
Etats du velay, le 22 février 1644 (ARNAUD : Histoire du Velay,
t II, p 175).
Un Ronat, notaire, est l'auteur d'un terrier de Cornillon, en 1538
(SONYER du
LAC : OP cité, p 66). Christophe de RONAT de VILLE, fils du
précédent, sans
doute, épousa en 1678 (le 16 octobre 1678), Marie de VERON
(1657-1719), fille
de Jean de VERON, écuyer, seigneur de Montroyat, capitaine
châtelain de
Saint-Didier et de Catherine PIQUET du COIN. Les armoiries de la maison
étaient
: d'azur à un rocher d'argent surmonté en chef d'une
étoile d'or à droite et
d'un croissant d'argent à gauche (Armorial Général
de France, cote 139, f° 360
ets. somme re.). (source : D'azur au Lion d'Argent, par Paul RONIN,
tome III,
pages 188-119). De RONAT ou RONNAT. -- Noblesse inscrite à
l'Armorial manuscrit
de 1450. Pierre RONAT, chevalier, est cité dans un accord de
1307. Trois
chanoines-comtes de Brioude (1334-1411). Eteinte. Armes :
Ecartelé : aux 1 et 4
fascé d'argent et d'azur de six pièces; aux 2 et "
d'argent, au lion de
gueules. Cri : Rochebrune ! RONAT (Jean) fit inscrire en 1696 ses
armoiries
dans d'HOZIER. Il portait : D'azur,
à un
rocher d'argent, surmonté en chef d'une étoile d'or
à dextre et d'un croissant
d'argent à senestre. (Armorial Général du Velay,
par Georges PAUL, Marseille
Reprints, 1975, page 401).], ... dont:
94 Gabriel
ALLIER de SAIGNARD, Seigneur
de La
Fressange , né vers 1627,
décédé le 5 août 1702
à Saint-Didier-la-Séauve (à l'âge de
peut-être 75 ans), Ecuyer [Note : Maintenu
le 20 décembre 1668,
inscrit dans d'HOZIER et auteur des marquis de La Fressange, existants.
(Armorial Général du Velay, par Georges PAUL, Marseille
Reprints, 1975, page
409). Maintenu dans sa noblesse par jugement souverain du 20
décembre 1668,
c'est probablement lui qui acquit la terre de La Fressange de la maison
de
NéRESTANG (L'Assemblée de la Noblesse du Bailliage de
Forez en 1789, par Henri
de JOUVENCEL, page 557). Seigneur de la Fressange dès 1670 au
moins, il vivait
avec son épouse en 1689 (source : Nobiliaire du Velay et de
l'Ancien Diocèse du
Puy, par Gaston de JOURDA de VAUX, tome VI, page 118). Il fut maintenu,
avec
son père, le 20 décembre 1668. Cette branche
aînée s'est continuée jusqu'à nos
jours. Elle est représentée, en 1818, par M. de SAIGNARD
de LA FRESSANGE, baron
de Queyrières, aide-major, chef d'escadron des grenadiers de la
Roche-Jacquelein (source : Nobiliaire Universel de France, par Nicolas
de
SAINT-ALLAIS, tome XIII, page 402). Maintenu dans sa noblesse, le 20
décembre
1668, conjointement avec son père, ainsi que nobles
Jean-Baptiste de SAIGNARD,
seigneur de Glavenas, César de SAIGNARD, seigneur du Vernet, et
Christophe de
SAIGNARD, son frère; fut institué légataire de son
père, les 5 et 6 septembre
1677, indépendamment des donations avantageuses qu'il en avait
reçues lors de
son mariage; transigea avec son père et Antoine de SAIGNARD,
seigneur de la
Rivoire, son frère, touchant leurs droits successifs; passa une
transaction, le
20 janvier 1686; fit une donation à son fils aîné,
Jean ALLIER de SAIGNARD, le
20 avril 1694, ratifiée par acte du 26 août 1699 (source :
Nobiliaire Universel
de France, par Nicolas de SAINT-ALLAIS, tome XV, page 216). ALLIER :
Lettres
patentes portant érection de la terre et seigneurie de Nointel
en marquisat en
faveur d'Edouard ALLIER, seigneur de Nointel. Données à
Paris, septembre 1654;
enregistrées au Parlement de Paris le 3 septembre 1701 (source :
Dictionnaire
des Anoblis, page 5). D'azur à un aigle éployé
d'argent. La branche de la
Fressange porte les armoiries des ALLIER de LA FRESSANGE (Armorial
Général de
France dressé par Ch. d'HOZIER, généralité
de Montpellier, publié par Louis
d'IZARNY-GARGAS, Paris 1989, pages 321 et 327). SANHARD de LA FRESSANGE
:
Ecartelé : 1 et 4 d'azur au sautoir d'or; 2 et 3 d'azur à
l'aigle éployée
d'argent : Velay et Vivarais; anobli en 1439; branche de Choumouroux
éteinte
(source Catalogue de la Noblesse Française, par Régis
VALETTE et Robert
LAFFONT, Paris, page 175). evenement: Donation 20 avril 1694 au profit
de son
fils aîné Jean, donation ratifiée par acte du 26
août 1699.],
...
marié
le 5 octobre 1666, devant Maître GUERIN, notaire
royal au siège
de Montfaucon en Velay (Haute-Loire), avec...
95 Marguerite
de NAVETTE de PIROLLES,
Seigneur de [Note : Originaire
de Montbrison], ... dont:
156 N...
CHABANES,
...
marié avec...
157 ?
?, ... dont:
176 Jean
CELLE DU BY, Seigneur de La
Frachette
du By, baptisé le 30 mars (Ou janvier,
selon les souces.
Son parrain fut Jean BAYLE, notaire royal, et sa marraine Marie
MATHEVET, de La
Ravarine.) 1625 à Marlhes (Loire), décédé
le 27 (0u le 22, selon les
sources) août 1707, au Bic à Riotord, inhumé
à Marlhes (à l'âge de
peut-être 82 ans), Bourgeois de la ville de Lyon, Héraut
d'armes de la province
de Dauphiné [Note : Il
devient héraut d'armes par achat de charge le 11 mai 1674. Est
anobli en 1701.
"MM. CELLE, seigneurs du By et de l'Ollagnier, étoient, depuis
longtemps,
en possession de la charge de héraut-d'armes, lorsque des
lettres de noblesse
de 1631 reconnurent leurs services remontant à l'époque
des guerres de
Religion; deux capitaines tués dans celle de la sucession, un
officier-général
tiré de la maison du roi, décoré jeune pour sa
belle conduite aux batailles de
Fontenoy, et de Raucoux; enfin, les services de son sucesseur, aussi
garde-du-corps et chevaler de St-Louis sous la Restauration, sont les
reliefs
de cette honorable famille encore aujourd'hui attachée à
l'armée par deux fils,
l'un dans la cavalerie, l'autre jeune officier dans nos bataillons
d'élite de
chasseurs à pied; le troisième, l'aîné, est
resté coadjuteur de son père"
(Source : L'Assemblée Bailliagère de la Province de Forez
en 1789, par Mr
d'ASSIER de VALENCHES, Lyon, 1860, page 39). "Messire Nicolas de
MARTIGNIAT, seigneur du Bouchet, écuyer, héraut d'armes
de France du titre de
dauphiné, charge acquise de Jean CELLE, demeurant à
Dubie, paroisse de Riotord,
qui l'avait lui-même acquise de françois LENOIR, le 4 juin
1674." (Source
: Les Châteaux Historiques du Forez, par Emile SALOMON, tome II,
Henebont, page
38 article Le Bouchet). Selon M. d'ASSIER de VALENCHES, les CELLE,
seigneurs du
By et de l'Ollagnier, paroisse de Riotord, étaient héraut
d'armes de France
avant 1631, date de leurs Lettres d'anoblissement (non
retrouvées) pour leurs
services dans les guerres de religion. Par contre, sont
conservées au Cabinet
des titres, les Lettres Patentes de noblesse, données à
Versailles en avril
1701, en faveur de Jean CELLE, héraut d'arme de France du titre
de Dauphiné
depuis le 4 juin 1674. Ledit Jean CELLE était du nombre des 500
anoblis créés
par l'édit du mois de mars 1696 et c'ést lui qui obtint
le règlement d'armoirie
du 19 avril 1701. Monsieur CELLE du BY, écuyer, seigneur de
l'Ollagnier,
comparant (remplacé par Monsieur de la TOUR VARAN) en Forez en
1789 avait
épousé N... du FORNEL, de Saint-Didier, soeur de Madame
SONYER de DUBAC (Source
: L'Assemblée de la Noblesse du Bailliage de Forez en 1789, par
Henri de
JOUVENCEL, Lyon, 1911, page 129). La famille CELLE du BY est
anciennement
connue en Forez. Jean CELLE, qui obtint les lettres de noblesse de 1701
demeurait Lyon. Cette famille était représentée
sous NAPOLEON III par deux
jeunes officiers (Source : Dictionnaire des Familles Françaises
Anciennes ou
Notables à la Fin du XIXème Siècle, par Gustave
CHAIX-d'EST-ANGE, tome V,
Paris, 1983, pages 124-125). Famille de Marlhes en Forez. Anoblie en
1701, en
la personne de Jean CELLE, bourgeois de la ville de Lyon, héraut
d'armes de la
province de Dauphiné par acquisition du 11 mai 1674. D'autres
membres de cette
famille se sont signalés pendant les guerres de la Ligue.
Plusieurs officiers
dont deux au régiment de Lautrec-Dragons, furent tués
à l'ennemi au début du
XVIIIème siècle, un garde du corps du roi (1784), un
lieutenant de louveterie à
Saint-Didier-la-Séauve (1807). Cette famille existe à
Paris (Source : Armorial
Général du Velay, par Georges PAUL, Marseille, reprint,
1975, pages 96-97).
Seigneurs du By, Grangeneuve, Ollanières. Cette famille est
représentée à paris
en 1860, selon d'ASSIER de VALENCHES. Noble Jean CELLE, seigneur de
Grangeneuve, du lieu de Malle-Counière (paroisse de Marlhe),
habitait en 1712,
la paroisse de Saint-Front. Le 4 juin 1726, il épousa
Marie-Thérèse de BANNE de
BOISSY, fille de Louis, seigneur de Boissy, et de Suzanne de BAUD de
MARCOUX
(Source : Nobiliaire du Velay et de l'Ancien Diocèse du Puy, par
le vicomte
Gaston de JOURDA de VAUX, tome I, Le Puy, 1924, pages 205-206) CELLE du
BYE (ou
Duby) : Lieutenant en 1726, lieutenant-colonel au régiment
Royal-Wallon en
1744. Participa au siège de Kell (1733), et fut à
Etlingen et Philisbourg
(1734), à Prague et à Dettingen (1743), à Ypres et
Furnes (1744), à Bruxelles
et à Raucoux (1746), après avoir participé
à la célèbre bataille de Fontenoy
(1745), à Lawfeld et Berg-op-Zoom (1747), à Maestricht
(1748). Brigadier des
armées du roi, d'infanterie, le 10 mai 1748, et fait chevalier
de Saint-Louis,
le chvalier du Bye (ou encore de By) commanda à Nieuport de 1757
à 1762 (Source
: Dictionnaire Biographique de la haute-Loire, par Gaston JOUBERT,
Yssingeaux,
1982, page 89). Armes : Ecartelé aux un et quatre d'azur,
à l'aigle éployée
d'or. (alias), de sable; aux deux et trois d'azur au sautoir d'or; sur
le tout
d'argent au croissant cometé de gueules, au chef d'azur
chargé de trois étoiles
d'or (l'Assemblâee Bailliagère de la Province de Forez en
1789, Par d'ASSIER de
VALENCHES). D'argent à un croissant cometé de gueules, au
chef d'azur chargé de
trois étoiles d'or (Grand Armorial de France, par Henri JOUGLA
de MORENAS).
D'azur, au croissant d'argent soutenant un coeur de même
enflammé de gueules;
au chef d'argent chargé de trois étoiles d'azur (Armorial
Général du Velay, par
Georges PAUL). D'Azur au chevron d'or accompagné en chef de deux
étoiles
d'argent et en pointe d'un dauphin renversé et contourné
du mesme (Règlement
d'armoirie du 19 avril 1701). De La Frachette / du Bic. Serait
décédé au Bic et
inhumé à Marlhes. (voir fichier Famille CELLE de
DUBY.doc). S'installe à La
Frachette, puis à Riotord, puis au Bic (voir fichier ascendance
d'Alain
PICAUD).],
...
marié
le 9 juillet 1641 à Marlhes, avec...
177 Marguerite
DAVIER ou DAVID, née vers 1626 (Après 1628,
selon certtaines sources)
au Chambon (Loire), décédée
le 2 juin 1681 à Marlhes (à l'âge de
peut-être 55 ans), ... dont:
180 Isaac
DENIS, Seigneur de La Salce
Blanzac et
autres lieux, décédé après 29
septembre 1637, Ecuyer,
conseiller du Roi, receveur des tailles du diocèse du Puy,
premier consul du
Puy [Note : Premier consul
du Puy en 1633. Testament : 29 septembre 1637],
...
marié
le 21 avril 1622 avec...
181 Marie
GÉRENTÈS, décédée
avant 1654, ... dont:
182 Pierre
d'AURIER, Seigneur de Piessac
et
d'Ollias , décédé le 6 septembre
1725, Notaire à Craponne
(Haute-Loire) [Note : Notaire
en 1679, seigneur de Piessac de 1679 à 1713. Il acquit, en 1688,
de la famille
GALLET la seigneurie de Piessac dont sa descendance a gardé le
nom (source :
Dictionnaire des Familles Françaises ou Notables à la fin
du XIXe siècle, par
Gustave CHAIX-d'EST-ANGE, tome XIII, page 137). AURIER, alias d'AURIER
:
Seigneurs de Piessac, d'Ollias, du Fayet, de Villedieu, de La Boriasse,
de
Maisonseule, de La Monatte, etc... (Velay). Haute bourgeoisie de
Craponne,
vivant noblement. Pierre AURIER, natif de cette ville, était
notaire au Puy en
1424; André AURIER, licencié ès lois, juge de la
vicomté de Polignac (1448);
Jean, procureur, et Antoine AURIER, notaire au Puy en 1547; Claude et
Bernard
(1578); André AURIER, consul de Craponne (1594). Filiation
suivie depuis Pons
AURIER (1614), marié à Benoîte ROQUEYROL. Des
chanoines de Notre-Dame du Puy
dès le XVème siècle; de nombreux notaires; un
célèbre avocat à Toulouse; des
premiers consuls à Craponne; divers officiers, chevaliers de
Saint-Louis, dont
Jacques Philippe AURIER, sieur de Maisonseule, capitaine au
régiment
d'Auvergne, blessé à Clostercamp (1760), et Pierre
Camille d'AURIER de PIESSAC,
chef d'escadrons des lanciers de la Garde, officier de la Légion
d'honneur
(1786-1866); un capitaine en premier de la Garde Nationale (1790); un
maréchal-major dans les Gardes du rps du Roi d'Espagne
décédé en 1758. Deux
branches principales : Les seigneurs de Piessac, les Seigneurs d'Ollias
convoquée en 1789 à l'Assemblée de la
sénéchaussée du Puy. Armes : D'azur, au
chevron d'or, accompagné de trois besants de même; au chef
d'argent chargé de
deux branches de laurier de sinople, posées en sautoir. Alias :
D'azur, au
chevron d'or, accompagné de trois besants de même; au chef
cousu de gueules,
soutenu d'une devise d'or et chargé d'un laurier d'argent,
posé en fasce.
Supports : deux lévriers contournés d'argent, l'un assis,
l'autre grimpant. (cf
: Armorial Général du Velay, par Georges PAUL, page 25).
Acheta le fief de
Piessac en 1690 à Jacques de LA CHASSAIGNE, chevalier, seigneur
de Sereys,
Chomelix-le-Bas, Piessac, Villedieu, Crénilhac, etc... (source :
Dictionnaire
Généalogique des Familles d'Auvergne, par le comte Albert
de REMACLE, tome II,
page 273). Seigneurs de Piessac, le Fayet (Faÿt, Fey, Faÿ),
Ollias, la
Boriasse, la Monatte, Maisonseule, Villedieu, Ancette, etc. (Velay).
Armes :
d'azur, au chevron d'or, accompagné de trois besants de
même, 2 en chef et 1en
pointe; au chef d'argent, chargé de deux branches de laurier de
sinople,
passées en sautoir. Alias : d'azur, au chevron d'or,
accompagné de trois
besants de même, 2 en chef et 1 en pointe; au chef cousu d'azur,
soutenu d'une
devise d'or, et chargé dune branche de laurier d'argent, mise en
fasce. Cette
famille a donné deux chanoines de N. D. du Puy : François
AURIER (1467-1484) et
André AURIER (1470); trois consuls du Puy : Antoine DAURIER,
notaire (1670), et
Jean-Laurent DAURIER, bourgeois (1675); un "escuyer du Roy" : Antoine
DAURIER, dit DAURIER du FAÿT, sgr d'Ollias (1773). Cette maison a
formé deux
branches principales : celles des seigneurs de Piessac et celle des
seigneurs
d'Ollias. (source : Nobiliaire du Velay et de l'Ancien Diocèse
du Puy, par
Gaston de JOURDA de VAUX, tome I, page 69).],
...
marié avec...
183 Marie
BARJON, ou BARIER, ou BAYON, ... dont:
188 Jean
de SAIGNARD, Seigneur des
Préaux ,
Montméat, Poinsac, La Fressange,
décédé avant 1682, Ecuyer,
bailli d'Yssingeaux [Note : Premier
enfant du couple. Est l'auteur de la branche des seigneurs de La
Fressange,
titre que lui apporta son épouse. Il hommagea le fief domanial
de La Fressange,
le 7 septembre 1670, avec sa femme et son fils, à Charles
Achille marquis de
NERESTANG, baron de Saint-Didier. Il fut maintenu dans sa noblesse, par
jugement souverain du 20 décembre 1668. Habitant Maumeyres (D.
de vienne).
Armes : écartelé : aux 1 et 4, d'azur, au sautoir d'or
(qui est SAIGNARD); aux
2 et 3, d'azur à l'aigle essorante d'argent (qui est ALLIER de
LA FRESSANGE).
Il est à noter, qu'à partir du VIIe degré de la
généalogie de cette branche et
d'autres encore par la suite, sont appelés couramment ALLIER de
SAIGNARD, du
nom de leur grand'mère, dont ils avaient relevé le nom. A
monistrol, on écrit
SAIGNARD; à Saint-Didier, on trouve généralement,
SAIGNARD, rarement SAGNARD,
jamais SANHARD.Des membres de cette branche ou de ceux ayant
contracté alliance
avec elle, nous n'avons pu identifier : Charlotte ALLIER de SAIGNARD de
LAFRESSANGE, qui fut marraine, le 29 juin 1690, de Jean PEYRARD, alors
que le
parrain se trouvait être André-Dominique d'APCHON, et qui
mourut, le 23 nov.
1699, âgée de 28 ans; -- dame Louise de BOURDON qui, femme
de noble
"ALLIER" de LAFRESSANGE, fut inhumé dans l'église
paroissiale de
Saint-Didier, le 20 janv. 1701, âgée de 60 ans; -- noble
François
"ALLIER" de LA RIVOIRE, qui fut parrain, le 7 déc. 1705, de
Marie-Anne COZON de ROCHEFAYE, fille de noble François et d'anne
BENEYTON; --
Louise "SAIGNARD" de SAINT-DIDIER, décédée, le 9
novembre 1759, âgée
de 34 ans; -- Marie ALLIER de SAIGNARD de SAINT-POL, de Saint-Didier,
qui fut marraine,
le 2 nov. 1704, de jean-Joseph de SAIGNARD, fils de Jean et de Jeanne
"de
LAFAYETTE"; -- Jean-Gaspard Alexis de SAIGNARD, sgr de Montméat,
parrain,
le 7 mars 1754, de sa cousine Madeleine-Rosalie de SAIGNARD de
LAFRESSANGE; --
Louise de SAIGNARD, qui mourut en novembre 1735, laissant de son
mariage avec
Marcellin de BEGET de FLACHAT, un fils, Marcellin, baptisé en
octobre 1655,
ayant pour marraine, Clauda de SANIARD; -- Marie de SANIARD, qui fut
marraine,
en 1648, d'Amable de FAY de PAULIN. (source : Nobiliaire du Velay et de
l'Ancien Diocèse du Puy, par Gaston de JOURDA de VAUX, tome VI,
page 117).
Fut légataire de son père, par son testament du 20
janvier 1641. Il fait son
testament ou codicille les 5 et 6 septembre 1677, par lequel il
institue son
héritier universel, Jacques de SAIGNARD, son troisième
fils, et fait des legs à
ses autres enfants, et transigea avec Antoine de SAIGNARD, seigneur de
la
Rivoire et Gabriel ALLIER de SAIGNARD, seigneur de La Fressange, ses
fils, à
l'effet de terminer les différends, au sujet des donations qu'il
leur avait
faites, tant de ses biens que de ceux de défunte demoiselle
Claudine ALLIER,
leur mère (source : Nobiliaire Universel de France, par Nicolas
de
SAINT-ALLAIS, tome XV, pages 215-216). Second fils de César de
SAIGNARD et de
Clauda de LANGON. Il hommagea la terre de La Fressange, que lui apporta
sa
femme, conjointement avec elle et leur fils, le 7 septembre 1670
à Charles
Achille, marquis de NéRESTANG, baron de Saint-Didier. Le nom
d'ALLIER a été
rajouté dans un acte royal par Louis XIII, selon les archives
familiales. La
famille de LA FRESSANGE est connue dans le Velay depuis 1300. Plusieurs
de ses
membres ont été au service des Rois de Jérusalem
de la Maison de LUSIGNAN. Jean
est maintenu dans sa noblesse par jugement du 20 décembre 1668.
En 1623, une
investiture, par messire Just de SERRES, évêque du Puy,
est donnée à noble Jean
de SAIGNARD, sieur de Montméa, du domaine et rentes du village
de Chazeaux,
paroisse d'Yssingeaux, portant hommage en fief franc, pour le prix de 5
000
Livres. Il acquiert en 1627 de l'évêque du Puy, la justice
moyenne et basse sur
les villages de Chazeaux et de La Besse, paroisses d'Yssingeaux. Par
son
testament, il institue son troisième fils Jacques pour son
héritier universel
et fait des legs à ses autres enfants. Il transige avec ses deux
premiers fils,
Antoine et Gabriel, pour terminer les différends au sujet des
donations qu'il
leur a fait, tant de ses biens que ceux de sa femme. (source : La
Famille de
SAGNARD de LA FRESSANGE, une famille noble à
Saint-Didier-en-Velay, par Jérôme
SAGNARD, pages 7-8). Testament : 5 septembre 1677, ou 10 octobre, selon
les
sources. Par cet acte, il institue Jacques, son troisème fils,
pour son
héritier universel, faisant des legs à ses autres
enfants..],
...
marié
le 25 octobre 1627 à La Fressange à
Saint-Didier-en-Velay,
devant André CHOMEL, notaire royal à Saint-Didier,
avec...
189 Claudine
ALLIER de LA FRESSANGE, Dame
de La
Fressange , décédée
avant 6 septembre 1667 [Note : La
Fressange, en la paroisse de
Saint-Didier, au diocèse du Puy. La famille de LA FRESSANGE
était connue dans
le Velay depuis 1300, et plusieurs de ses membres avaient
été au service des
rois de Jérusalem de la maison de LUSIGNAN. Les LA FRESSANGE se
sont fondus
dans la maison de SAIGNARD. (source : Nobiliaire Universel de France,
par
Nicolas de SAINT-ALLAIS, tome XV, pages 215-216). Dernière
représentante de sa
famille et héritière de tous les biens de son
père. Armes : D'azur à l'aigle
éployée d'argent. ], ... dont:
190 Jean
de NAVETTE, décédé
avant 5 octobre 1666, Ecuyer [Note :
Armes (NAVETTE des Oliers) : D'azur
à un soleil d'or, mouvant du canton dextre du chef, et une ancre
d'argent posée
au canton senestre de la pointe (Armorial RIETSTAP). Famille
comparaissant à
Riom en 1789. De NAVETTE, seigneurs de Chassignoles, près
d'Auzon; d'Olliers.
Noblesse connue dès 1684. Services militaires. Convoquée
en 1789 à l'Assemblée
de la noblesse, à Riom (source : Dictionnaire des Anciennes
Familles de
l'Auvergne, par Ambroise TARDIEU, tome III, page ,265). Tableau des
noms et des
blasons de la noblesse du Lyonnais, du Forez et du Beaujolais en 1669,
d'après
l'Armorial de Claudine BRUNAND : NAVETTE (Louis et Aymard), seigneurs,
le père
de la Dorellure, et Aymard, seigneur des Ollières. Armes :
D'azur, au soleil
d'or mis au franc-canton, et au senestre de la pointe une ancre mise en
pal d'argent.
(source : Le Livre d'Or du Lyonnais, du Forez et du Beaujolais, page
154). De
NAVETTE, sgrs de Chassignoles près Auzon, des Ollières
paroisse de Beauzac, de
La Dorlière (Auvergne-Velay), de La Guillanche, de La Goutte, de
Piroles, etc.
(Forez). Christophe de NAVETTE, époux de Juste de SAINT-PAUL et
Jean de
NAVETTE, sgrs de La Goutte et de Piroles (Forez), obtinrent le 5
octobre 1643
des lettres de réhabilitation de noblesse. Branches en Velay
(possessionnée à
Yssingeaux) et en Lyonnais (1674). Noble Aymard de NAVETTE, sgr de La
Dorlière
et des Ollières, vend une rente noble levable au mandement de
Mézères, en 1667.
Il avait acquis en 1675, la terre et haute justice de Chassignoles du
marquis
de CLERMONT de CHASTE et se trouve qualifié écuyer, sgr
des Ollières et de
Chassignoles en 1684. La branche des seigneurs de Chassognoles en
Auvergne a
donné : un capitaine au régiment de Beauvoisis, chevalier
de Saint-Louis, qui
assista à l'assemblée de la noblesse de Riom en 1789,
signa l'acte de coalition
et servit à l'armée de CONDé. Son fils,
possessionné à Brioude, est porté sur
la liste des émigrés de la Haute-Loire. Convoqués
au ban de la noblesse
d'Auvergne (1675). Une admission au chapitre noble de Blesle avant
1787. Armes
: d'azur, au soleil d'or, mouvant du franc-canton, à l'ancre
d'argent au
quartier senestre de la pointe. (Armorial Général du
Velay, par Georges PAUL,
Marseille Reprints, 1975, page 319).],
...
marié avec...
191 Marie
RACHEL de MERNAN, ... dont:
352 Jean
L'Aîné CELLE, né vers 1590 à
Riotord, décédé
le 22 janvier 1645 à Marlhes (à
l'âge de peut-être 55 ans),
Marchand de Malecognières [Note : Remarié
avec Catherine Dessaignes, la belle-mère de son fils Jean
Enfants. Mariage 1 :
Antoinette 1616, Catherine 1617-1670, Marie 1618, 1ntoinette 1620,
Marguerite
1621, Pierre 1622, Anne 1623, Jean 1625-1707, Gabriel 1626, Etienne
1630, Marie
1633, Antoinette 1634, Jean 1637 Enfants mariage 2 : Etienne -1716,
Jean 1642,
André 1645. (cf fichier Bruno Ferraton). Il a reçu de
Philibert Souvignet 27
livres sur la dot d'Anne Souvignet. Il paie en 1623 une partie de la
dot de
Jean Celle (le jeune) marié à Antoinette Chavot. Jean
l'aîné est le chef de
famille, c'est le seul qui reste à Malecognière, hameau
d'origine de son père,
et c'est donc lui qui règle les affaires de la famille. MM.
CELLES, seigneurs
de du By (à Marlhes) & de l'Ollagnier (Riotord),
étoient, depuis longtemps,
en possession de la charge de héraut-d'armes, lorsque des
lettres de noblesse
de 1631 reconnurent leurs services remontant à l'époque
des guerre de Religion;
deux capitaines tués dans celle de la succession, un
officier-général tiré de
la maison du Roi, décoré jeune pour sa belle conduite aux
batailles de
Fontenoy, & de Raucoux; enfin, les services de son successeur,
aussi
garde-du-corps & chevalier de St-Louis sous la Restauration, sont
les
reliefs de cette honorable famille encore aujourd'hui attachée
à l'armée par
deux fils, l'un dans la cavalerie, l'autre jeune officier dans nos
bataillons
d'élite de chasseurs à pied; le troisième,
l'aîné, est resté le coadjuteur de
son père. Armes : Ecartelé aux 1er &4e d'azur,
à l'aigle éployée d'or.
(Alias), de sable; au 2e &3e d'azur, au sautoir d'or. Sur le tout,
d'argent, au croissant comété de gueules, au chef d'azur
chargé de trois
étoiles d'or. (source : L'Assemblée Bailliagère de
la Province de Forez en
1789, par Mr d'ASSIER de VALENCHES, page 39). CELLE (Jean).
Anoblissement en
1701 cité dans l'ouvrage de GOURDON de GENOUILLAC, Dictionnaire
des
anoblissements du XIIIe au XVIIIe siècle (source : Nouveau
Nobiliaire de
France, par Louis d'IZARNY-GARGAS, tome II, page 413). Armes
(d'après
l'Assemblée bailliagère du Forez en 1789, de M. de
VALENCHES) : Ecartelé aux un
et quatre d'azur à l'aigle éployée d'or; aux deux
et trois d'azur à un sautoir
d'or; sur le tout d'argent à un croissant comété
de gueules, au chef d'azur
chargé de trois étoiles d'or. Alias (d'après le
règlement d'armoiries de 1701)
: D'azur à un chevron d'or accompagné en chef de deux
étoiles d'argent et en
pointe d'un dauphin renversé et contourné de même.
La famille de CELLE du BY
est anciennement connue en Forez. On n' pu se procure sur elle que peu
de
renseignements. M. de Valenches dit qu'elle fut anoblie en 1631. On
trouvera
aussi dans le nouveau d'Hozier les lesttres de noblesse qui furent
accordées en
avril 1701 à un de ses représentants, Jean CELLE,
demeurant à Lyon, héraut
d'armes du titre de Dauphiné depuis le 4 juin 1674. M. CELLE du
BY, seigneur de
l'Ollagnier, en la paroisse de Riotord, se fit représenter en
1789 aux
assemblées de la noblesse de Forez tenues à Montbrison.
La famille CELLE du BY
a fourni plusieurs héraut d'armes, des officiers, dont deux
furent tués à
l'ennemi pendant la guerre de la succession d'Espagne, des gardes du
corps, des
chevalier de Saint-Louis, etc. Elle est représentée sous
Napoléon III par deux
jeunes officiers. (source : Dictionnaire des Familles Françaises
Anciennes ou
Notables à la Fin du XIXe siècle, par Gustave
CHAIX-d'EST-ANGE, tome V, pages
124-125). Testament : 16 janvier 1645 (Fonds CONVERT 18J364).],
marié (2)
le 14 juin 1639 à Marlhes, avec Catherine
DESSAIGNES,
décédée
après 19 janvier 1663, originaire du Chambon,
...
marié (1) en 1615
avec...
353 Anne
SOUVIGNET, ou SOVIGNET, décédée
le 2 janvier 1639 à Marlhes,
De l'Ollanier, paroisse de Riotord [Note : La
famille SOVIGNET, quelquefois SOUVIGNET et SOVIGNHEC paraît
originaire
de la région de Riotord, peut-être du lieu de Souvignec,
paroisse de
Saint-Julien-Moleshabate. En 1778, Denis SOUVIGNET (1722-1808) habitait
à
Laborier, près de Riotord, mais moins de dix ans après il
était au Malploton,
après avoir habité quelque temps à Devesset. Le 20
décembre 1790, il fut nommé
maire de Saint-Victor. Il avait épousé Marie SEUT,
née aux Ribes, près
Saint-Agrève, d'où 1° jean, qui suit; Madeleine
(1776-1805) mariée à J-B
MASSARDIER, à la Bourlèche; 3° Joseph, fixé
à Marlhes. Jean SOVIGNET
(1754-1830), fut nommé maire de Saint-Victorle 10 Germinal an
VI. Il embrassa
avec ardeur les idées nouveilles, fit raser l'une des deux tours
qui
subsistaient encore au Malploton pour satisfaire aux décrets
égalitaires et aux
ordres du district. Quant à la dernière tour qui
contenait l'escalier, il la
fit rabattre au niveau de la toiture, regrettant, dit-il, de ne pouvoir
faire
davantage. Deux autres des quatre tours primitives avaient disparu
antérieurement, mais si l'on en croit la tradition locale, leurs
traces en
étaient encore visibles au dix-huitième siècle.
Les travaus entrepris par Denis
SOVIGNET l'amenèrent sans doute à reconstruire la
façade ouest du château,
partie qui, à en juger par les détails intérieurs
des planchers fut certainement
raccourcie; l'angle sud-ouest portait encore, il y a quelques
années, gravée
dans les énormes pierres de son soubassement, la date de 1818.
Il avait épousé
Marie-Anne PAULET, d'où : 1° Jean-Denis, célibataire,
qui hérita du Malploton
où il testa le 9 juin 1849, laissant sa propriété
à son neveu Augustin; 2°
Augustin, propriétaire de la Malcognière, hérita
du domaine de Ribes; 3°
Isidore, marié le 11 octobre 1821, à Catherine DUPLAY,
héritière de Rebaudes,
dont Augustin, qui suit; 4° Philippe, dit de Ribes, notaire
à Saint-Didier,
célibataire; 5° Madeleine-Lucie; 6° Louise (1782-1842)
soeur Saint-Paul; 7°
Jeanne (1787-1829) soeur Saint-Augustin; 8° Marie, 29 mars 1789;
9° Amable,
expert à Saint-Didier. Augustin SOVIGNET, fils d'Isidore,
hérita du Malploton
et épousa Delle NEYRET, d'où : 1° Adrien; 2°
Joseph, ingénieur aux fonderies de
Chasse; 3° Henri; 4° Auguste; 5° Marie, mariée
à N. BOUCHUT, ingénieru aux
mines de Montrambert; 6° Jeanne. A la mort d'Augustin SOVIGNET, M.
Théodore de
VéRON de LA COMBE, se rendit acquéreur du château
et de la terre du Malploton,
le 29 juillet 1889.
(source : Les Châteaux Historiques du Forez, par Emile SALOMON,
tome III,
Hennebont, 1926, pages 152-153).], ... dont:
... dont 352-(X2):
354 Louis
DAVIER, décédé avant 1631,
...
marié avec...
355 Catherine
DESSAIGNES, décédée
après 19 janvier 1663, Du Chambon [Note : Le premier mari de Catherine semble
être Louis DAVIER, père de Marguerite, qui épouse
Jean CELLE. Testament : 5
decembre 1652, Fonds CONVERT 18J364.], mariée (2)
le 14 juin 1639 à Marlhes, avec Jean
L'Aîné CELLE, né
vers 1590 à Riotord, décédé
le 22 janvier 1645 à Marlhes (à
l'âge de peut-être 55 ans), Marchand de
Malecognières, fils de André CELLE
(ca 1560)
(voir 704) et Antoinette MATHEVET (ca 1565-1616) (voir 705),
... dont:
... dont 355-(X2):
360 François
Achille DENIS, Seigneur de
Clérac et
Ivrac, décédé après 30 mai
1583, Ecuyer [Note : Testament : 30 mai
1583],
...
marié avec...
361 Suzanne
de LOUERGUE, ... dont:
362 Gaspard
GÉRENTÈS,
Seigneur de Chadrac ,
décédé avant 21 avril 1622,
...
marié avec...
363 Catherine
de VEROT, décédée
avant 21 avril 1622, ... dont:
364 Pierre
AURIER,
...
marié
le 25 juillet 1637 avec...
365 Toussainte
VALENTIN,... dont:
376 César
de SANHARD, Baron de
Queyrières et des
Etats du Velay , seigneur de Mortesagne, Saignard, Queyrières,
Maumeyres et en
partie de Glavenas, né vers 1560 ,
décédé
après 20 janvier 1641, Ecuyer, capitaine de
cavalerie [Note : Capitaine de cavalerie
par
commission du 4 avril 1580. Par commission de Henri IV, très
élogieuse pour
lui, datée du 4 avril 1590 à Corbeil, par laquelle il
reçut ordre de lever et
équiper deux cents hommes de pied et de cheval et de venir,
à leur tête joindre
son cousin le duc d'EPERNON. Dans Preuves de la maison de POLIGNAC
(tome III,
page 201) : N° 507 : Chassagnes 1er février 1628, vente pa
Marc de POLIGNAC,
baron de Lardeyrol, à César de SAIGNARD, de sa
co-seigneurie sur le fief de
Glavenas. Il acquit la partie de Glavenas du vicomte de POLIGNAC, et en
fut
investi en 1638. Il commanda une Cie de 200 hommes d'armes, par
commission
royale du 4 avr. 1590, donnée à Corbeil. (source :
Nobiliaire du Velay et de
l'Ancien Diocèse du Puy, par Gaston de JOURDA de VAUX, tome VI,
pages 113 à
121). Capitaine de deux cents hommes pour le service du Roi... ...Il
fut pourvu
du commandement d'une compagnie de deux cents hommes de pied, par
commission du
4 avril 1590, où il est spécifié que c'est en
considération de sa fidélité et
affection au service du Roi. Il commandait une compagnie de cent
arquebusiers
français, le 4 juillet 1594, selon le rôle de la montre,
qui en fut faite à
Issengeaux. Il assista au mariage de Pierre de SAIGNARD, seigneur du
Vernet,
son frère, le 23 juin 1613, est nommé dans une sentence
arbitrale, du 9 mai 1622;
passa conjointement avec Claude de LANGON, sa femme, un bail au profit
d'Antoine et Jacques RIVIèRE, père et fils, le 4 Mars
1626; les consuls et les
habitants de la ville d'Issengeaux, firent une obligation en sa faveur,
le 16
avril 1628, au sujet de quatre faulconneaux, appartenants audit
seigneur de
SAIGNARD, par lui prêtés à ladite ville, pour le
service du Roi, contre les
rebelles à Sa Majesté. (source : Nobiliaire Universel de
France, par Nicolas de
SAINT-ALLAIS, tome XV, pages 213-214). De SANHART de QUEYRIERES : Fort
contre
l'ennemi (source : Dictionnaire des Devises Historique et
Héraldiques, par
Alphonse CHASSANT, page 188). De SANHARD de QUEYRIERES :
Queyrières, cornette !
(cri) (source : Dictionnaire des Devises Historique et
Héraldiques, par Alphonse
CHASSANT, page 527). Glavenas ne resta que fort peu de temps dans la
maison de
SAINT-PRIEST; en 1490, les de COTTEL y étaient établis;
du moins en
possédaient-ils une partie. Le 4 avril 1603, Guillaume de COTTEL
remettait à
Claude de POLLALON, époux de Catherine COTTEL, la moitié
de la terre de
Glavenas. La seconde moitié appartenait à autre Catherine
de COTTEL. Le 8
juillet 1626, Catherine COTTEL, première citée,
investissait du fief du Crozet
Jean de MIJOLLA (fils de noble Christophe et de Catherine SABY. Le 2
février
1586, il épousait Marie de VEZE : acte reçu VACHEREL). En
1628, noble César de
SAIGNARD, seigneur de Maumeyre, recevait l'investiture de la parerie de
Glavenas qu'il avait acquise de Marc de POLIGNAC d'Adiac, au prix de 8
000
livres. En 1772, investiture portant quittance de lods était
donnée pour cette
portion à Anne-Claudine de VEYRAC, épouse de M. POLIER,
greffier des Etats, qui
l'avait achetée moyennant 2 500 livres (A. LASCOMBE,
Répertoire des Hommages de
l'Evêché du Puy, 213). (source : Les Châteaux
historiques de la Haute-Loire,
par Gaston de JOURDA de VAUX, page 147, article Glavenas). Glavenas et
Lardeyrol : 1628, investiture de la parerie de Glavenas, acquise par
noble
César de SAIGNAR, sieur de Maumeyre, de messire Marc de
POLIGNAC, sieur
d'Adiac, au prix de 8 000 livres. Mercoeur : 1638, investiture de plus
value de
rente à Mercoeur, acquise par noble César de SAIGNARD,
sieur de Montmeyre.
(source : Répertoire Général des Hommages de
l'Evêché du Puy, par Adrien
LASCOMBE, pages 213 et 290). Glavenas ne resta que fort peu de temps
dans la
maison de ST PRIEST; en 1490, les de COTTEL y étaient
établis; du moins en
possédaient-ils une partie. Le 4 avril 1603, Guillaume de COTTEL
remettait à
Claude de POLALLON, époux de Catherine de COTTEL, la
moitié de la terre de
Glavenas. La seconde moitié appartenait à autre Catherine
de COTTEL. Le 8
juillet 1626, Catherine COTTEL, première citée,
investissait du fief du Crozet
Jean de MIJOLLA (fils de Christophe et de Catherine SABY. Le 2
février 1586, il
épousait Marie de VEZE : acte reçu VACHEREL). En 1628,
noble César de SAIGNARD,
seigneur de Maumeyre, recevait l'investiture de la parerie de Glavenas
qu'il
avait acquise de Marc de POLIGNAC d'Adiac, au prix de 8 000 Livres. En
1772,
investiture portant quittance de lods était donnée pour
cette portion à Anne
Claudine de VAYRAC, épouse de M. POLIER, greffier des Etats, qui
l'avait
achetée moyennant 25 000 Livres (A. LASCOMBE, Répertoire
des hommages de
l'évêché du Puy, 213). (source : Les Châteaux
Historiques de la Haute-Loire,
par Gaston de JOURDA de VAUX, Le Puy, 1911, page 147, article
Glavenas). Au
XVIème siècle, sinon auparavant, les de LANGON ont
possédé une partie de
Queyrières, qui échut ensuite à César de
SAIGNARD, fils aîné de Pierre, seigneur
du Vernet, co-seigneur de Mortesaigne, par suite du mariage par lui
contracté,
le 14 mai 1589, avec Clauda de LANGON, soeur et héritière
de Louis de LANGON,
fils lui-même de Paul et de Claude de BLEYNIER (de BONNIER) (A.
JACOTIN,
Preuves de la maison de POLIGNAC, IV, 515 en note; L. de LA ROQUE,
Armorial de
Languedoc. En 1736, M. de SAIGNARD de LA FRESSANGE ne possédait
que le tiers de
Queyrières : cf ARNAUD, II, 283). Antoine de SAIGNARD, seigneur
de Marminhac,
Glavenas, Maumeures, leur fils, étant veuf d'Isabeau de
CREMEAUX, épousa le 1er
novembre 1629, Claire DESBOTS, dont François, baron de
Queyrières, marié le 1er
février 1667, à Hélène de LA RIVOIRE. Il en
eut plusieurs enfants, entre autres
: Marguerite (L. de LA ROQUE, Armorial de Languedoc), qui, en 1732,
apporta en
dot, les deux tiers de la baronnie de Queyrières à
Charles de LA FAGE,
chevalier de Ribes et des Plantas. Celui-ci siégea aux Etats du
Velay en 1734
(ARNAUD, Hist du Velay, II, 282). Ayant hérité de
Queyrières, au décès de sa
femme, Charles de LA FAGE légua ce fief, vers 1758, à
Henriette de FILLIERE, sa
seconde femme. Celle-ci mourut en 1732.
(source : Les Châteaux Historiques de la Haute-Loire, par
Gaston de
JOURDA de VAUX, Le Puy, 1911, pages 247-248, article
Queyrières). Noms des
principaux chefs de l'entreprise du puy. Les chefs recognus de
l'ennemy,
scavoir : premièrement le sieur de Chates, leur gouverneur,
monsieur de
Challancon (1), monsieur de Sainct-Quentin, monsieur de l'her (2), son
frère,
les deux messieurs Sayniars (3), ...... (3) L'un s'appelait Guillaume
de
SANHARD, co-seigneur de Mortesaigne, second fils d'Antoine de SANHARD,
seigneur
de Mortesaigne, et d'Isabeau de SAINT-LAURENT, sa seconde femme; il fut
marié
trois fois : 1° en 1551, à Marguerite de BONISSOL; en 1559,
à Françoise de LA
VèZE, et, en 1575, à Suzanne de VERTAMY; de cette
dernière union, il eut un
fils, jean de SANHARD, seigneur de Choumouroux, Chazaux et
Montméa, marié le 21
avril 1613 à Florie de CHOUMOUROUX qui lui apporta les biens de
sa maison dont
elle était la dernière héritière. Guillaume
de SANHARD fut tué à la porte
Saint-Gilles. L'autre était César de SANHARD, seigneur de
Mortesaigne et de
Glavenas, fils de Pierre de SANHARD, co-seigneur de Mortesaigne,
frère aîné de
Guillaume qui précède, et de Suzanne de BONISSOL. Le 14
mai 1589, il avait
épousé Clauda de LANGON, fille de Louis de LANGON,
seigneur de Maumeyre, frère
utérin d'Antoine de MARMINHAC, seigneur et baron de Marminhac,
Queyrières et
Maumeyre. C'est par ce mariage que la baronnie de Queyrières et
les seigneuries
de Marminhac et de Maumeyre entrèrent dans la maison de SANHARD.
César de
SANHARD reçut d'HENRY IV, le 4 avril 1590, commission de lever
deux cents
hommes de guerre à pied; en juillet 1594, il avait sous sa
charge, à Yssingeaux,
une compagnie de cent hommes de guerre à pied, qui fut
réduite, en septembre
suivant, à cinquante-huit hommes. La famille de SANHARD fut
maintenue dans sa
noblesse par jugement de M. de BEZONS, du 20 décembre 1668
(Documents originaux
communiqués par M. le marquis de SASSELAGE & M; le comte de
CHOUMOUROUX,
maire d'Yssingeaux, qui représentent aujourd'hui la famille de
SANHARD).
(source : Mémoire de Jean BUREL, par Auguste CHASSAING,
réimpression de
l'édition du Puy de 1875, Saint-Vidal, 1983, pages 406-407).
Nous croyons
devoir donner aussi une autre lettre d'HENRI IV à César
de SAIGNARD, un des
braves chevaliers du Velay. La maison de SAIGNARD, dont les titres de
noblesse
furent confirmés par jugement du 12 décembre 1668,
possédait la baronnie de
Queyrières, une des dix-huit qui donnaient un siège aux
états. Au nombre des
ancâtres dont se glorifient cette famille et le pays, il ne faut
pas oublier
Jean de SAIGNARD qui offrit au roi CHARLES VII les premiers drapeaux
enlevés
aux ennemis dans le Velay. Lettre d'henri IV à César de
Saignard, commandant
d'une compagnie de deux cents hommes, par commission du 4 avril 1590.
"A
notre cher et bien amé César de Saignard, salut. Ayant
délibéré de mettre sus
et faire promptement lever et assembler bon nombre de gens de guerre
tant de
cheval que de pied, pour nous en servir ès-occasions qui se
présenteront pour
la conservation de notr état et de nos bons sujets, et d'en
bailler la charge à
quelques vaillants et expérimentés capitaines à
nous fidèles et assurés. A cette
cause, lesdites qualités être en vous, vous avons commis
et député, commettons
et députons par ces présentes, signées de notre
main, pour lever, mettre sus et
assembler incontinant et le plus diligemment que faire se pourra, le
nombre de
deux cents hommes de guerre à pied, françois, des
meilleurs et des plus
aguerris soldats que pourrez choisir; et iceux mener et conduire
à la guerre
avec vous, sans désemparer ladite compagnie, sous la charge de
notre cher et
très amé cousin le duc d'Epernon, l'un des pairs de
France et colonel-général
de notre infanterie française, la part où il sera par
nous ou nos
lieutenants-généraux ordonné et commandé
pour notre service, faisant iceux
vivre avec telle police, qu'il ne nous en vienne aucune plainte. De ce
faire,
vous avons donné et donnons plein pouvoir, autorité,
commission et mandement à
tous ceux qu'il appartiendra, qu'à vous ce faisant ils
obéissent; car tel est
notre bon plaisir. Donné à Corbeil le quatrième
jour d'avril, l'an de grâce
1590, et de notre règne le premier." Signé Henri. Par le
Roi : Signé Suze.
(source : Histoire du Velay, par Francisque MANDET, Le Puy, 1862, tome
V, note
H, pages 443 à 445). Testament : 20 janvier 1641],
...
marié
le 14 mai 1589 avec...
377 Claude,
ou Clauda de LANGON, Dame de
Queyrières
, Maumeyre, Marminhac [Note : Soeur
et héritière de Louis de LANGON écuyer, sgrs et
baron de
Queyrières, Maumeyre, Marminhac, mari d'Antoinette de CHAPTEUIL
de BONNEVILLE
(Armorial Général du Velay, par Georges PAUL, Marseille
Reprints, 1975, page 409).
Au XVIe siècle, sinon auparavant, les de LANGON ont
possédé une partie de
Queyrières, qui échut ensuite à César de
SAIGNARD, fils aîné de Pierre,
seigneur du Vernet, co-seigneur de Mortesaigne, par suite du mariage
par lui
contracté avec Clauda de LANGON, soeur et
héritière de Louis de LANGON, fils
lui-même de Paul et de Clauda de BLEYNIER (de BONNIER) (A.
JACOTIN, Preuves de
la maison de ¨Polignac, IV, 515 en note; L. de LA ROQUE, Armorial
de Languedoc.
En 1736, M. de SAIGNARD de LA FRESSANGE ne possédait que le
tiers de Queyrières
: cf ARNAUD, II, 283). Antoine de SAIGNARD leur fils, veuf d'Isabeau de
CREMEAUX, épousa Claire DESBOTS, dont François, baron de
Queyrières, marié à
Hélène de LA RIVOIRE. Il en eut plusieurs enfants, entre
autres : Marguerite,
qui, en 1732, apporta en dot, les deux tiers de la baronnie de
Queyrières à
Charles de LA FAGE, chevalier de Ribes et des Plantas (source : Les
Châteaux
historiques de la Haute-Loire, par Gaston de JOURDA de VAUX, pages
247-248,
article Queyrières).], ... dont:
378 Jehan
ALLIER, Seigneur de La
Fressange et en
partie de Malploton , décédé
avant 1640, ou au pire 1650,
selon Paul RONIN [Note : Le
4 juillet 1615, Jehan ALLIER de LA FRESSANGE, vendait à Pierre
de La FAYOLLE,
son beau-frère " la rente et autres droits seigneuriaux que lui
et ses
prédécesseurs avaient coutume de prendre au village de
Masploton, sur les
habitants d'iceluy et dépendances, contenues au terrier
reçu et signé
BALMAT" pour le prix de 786 livres. Les armes des ALLIER de LA
FRESSANGE
sont : d'azur à l'aigle essorante d'argent. (source : Les
Châteaux Historiques
du Forez, par Emile SALOMON, tome III, pages 150-151).],
...
marié en 1601 avec...
379 Isabeau,
ou Elizabeth de BRUNIER de LARNAGE,
[Note : Souvent dite
de BRéGNIEU, BRENYEUX, BRENNYEU, ou de BRESSIEUX, dans les
armoriaux.Armes :
D'azur à la bande d'or; au chef de même (Armorial
RIETSTAP). Testament: 27
fevrier 1640 en faveur de sa fille aînée Clauda.], ...
dont:
704 André
CELLE, né vers 1560 julien,
décédé, Originaire de Malecognières
[Note : Voir courriers de
Marie-Françoise
PEYRACHE],
...
marié en 1580 à
Marlhes, avec...
705 Antoinette
MATHEVET, née vers 1565 à Saint-Genest-Malifaux,
décédée
le 26 septembre 1616 à Marlhes (à
l'âge de peut-être 51 ans), ...
dont:
706 Philibert
SAUVIGNET, De l'Ollagnier,
...
marié avec...
707 Catherine
SAUVIGNET, ... dont:
720 Jean
Hector DENIS, Seigneur de
Clérac ,
décédé
après 18 novembre 1552, Ecuyer [Note : Famille du Velay, que la tradition
dit originaire du bordelais, qui posséda, aux XVIIème et
XVIIIème siècles, les
biens de la maison de ROCHEMURE, en Gévaudan. Armes : D'azur au
chevron d'or
accompagné en pointe d'une merlette d'argent becquée d'or
et à l'angle dextre
du chef d'une étoile rayonnante de même. (cf : Armorial de
Gévaudan, par le
vicomte de LESCURE, pages 432-433). DENIS alias DENYS, seigneurs
d'Allemances
et d'Allemancette, paroisse de Félines (Auvergne), du Besset
(Gévaudan).
Famille consulaire du Puy vivant noblement. Filiation : Isaac DENIS
consul de
cette ville en 1617. Des chanoines de Notre-Dame; un prieur de
Sainte-Marie-du-Chambon, fordoyen du chapitre du Puy (1639). Jean DENIS
d'ALLEMANCES était abbé de Saint-Pierre-Latour en 1744 et
Jean-Ignace DENIS
prieur de Saint-Pierre-du-Monastier en 1775. Deux premiers consuls du
Puy
(1633-1670); un receveur des tailles du diocèse (1633). Jean
DENIS seigneur
d'Allemances, conseiller du Roi, fit inscrire en 1696 ses armoiries
dans
d'HOZIER. André-Dominique DENYS baron du Besset, seigneur
d'Allemances, premier
consul du Puy en 1709, exerça les fonctions de
lieutenant-général d'épée au
présidial de cette ville. Eteinte. Armes : D'azur, au chevron
d'or, accompagné
en pointe d'une merlette, becquée d'or et à l'angle
dextre du chef, d'une
étoile rayonnante du même. (cf : Armorial
Général du Velay, par Georges PAUL,
pages 152-153). Velay, Gévaudan, sieurs d'Allemance, de Besset,
de La Salce, de
Blanzac. Famille du Puy qui posséda les biens de la maison de
ROCHEMURE, en
Gévaudan. Armes : D'azur au chevron d'or accompagné en
pointe d'une colombe
d'argent becquée d'or, et à l'angle dextre du chef d'une
étoile rayonnante du
même. ( cf Armorial Général et Nobiliaire, par
Hubert LAMANT). Seigneurs
d'Allemances, Alleyrac, etc. (Velay), Allemancettes (Auvergne),
seigneurs et
barons de Besset (Gévaudan). Armes : d'azur, au chevron d'or,
accompagné en
pointe d'une merlette d'argent; à une étoile d'or,
armée de flèche de même, et
posée au franc-canton. A cette famille, de noblesse de robe, du
Puy, ont
appartenu : Isaac DENYS, receveur des tailles et 1er consul du Puy
(1633); Gilles
DENYS, prieur de Sainte-Maarie-du-Chambon (D. du Puy), fordoyen du
Chapitre du
Puy (1633); Jean DENYS, qui avait épousé Marie
GéRENTES, laquelle ne vivait
plus en 1654; Marguerite DENYS d'ALLEMANCES, dame d'Alleyrac,
mariée le 4 mars
1669 à Charles BéRARD de MONTALET, baron de
Clérac, fils du marquis Charles, et
de Louise de la GARDE-CHAMBONAS; Isaac DENIS, écuyer, conseiller
du Roi,
receveur des tailles du diocèse du Puy, qui épousa N.
ROUSSET, qui testa le 18
nov 1631, laissant : Marie, qui épousa, le 29 juill. 1650, Jean
VIII TORRILHON,
sgr de Vacherolles, fils de Jean VIII, sgr de Vacherolles, et de
Marguerite
CHABRON; Isaac DENIS, receveur des tailles du diocèse du Puy,
tuteur et
héritier de feu Jean de ROQUEPLAN, sgr de la Marade (1650), et
qui mourut la
même année, laissant veuve Marie GéRENTON qui,
à cette date, se trouvait ayant
droit d'Antoine de ROQUEPLAN; ...; Jean-Joseph DENYS, il signait "DENYS
DU
BESSET", écuyer, capitaine dans le régiment de Bougari
(?), cavalerie
(1725); Abel DENIS de BEAUMONT d'ALLEMANCE, abbé de
Saint-Pierre-Latour du Puy,
qui mourut le 7 août 1758, ayant pour successeur, Jean-Ignace,
son frère,
prêtre; dom DENYS d'ALLEMANCES, prieur de
Saint-Pierre-le-Monastier (1740); ...
(source : Nobiliaire du Velay et de l'Ancien Diocèse du Puy, par
Gaston de
JOURDA de VAUX, tome II, pages 140-141). Armes : alias : d'azur, au
chevron
d'or, accompagné en pointe d'une merlette d'argent,
becquée d'or, et à l'angle
dextre du chef, d'une étoile rayonnante de même (Vicomte
de LESCURE). Famille
que la tradition dit originaire du Bordelais. (source : Nobiliaire du
Velay et
de l'Ancien diocèse du Puy, par Gaston de JOURDA de VAUX, tome
VII, page 197).
DENIS ou DENYS : Cent fois plus d'âme (source : Dictionnaire des
Devises
Historique et Héraldiques, par Alphonse CHASSANT, page 67).
Testament : 18
novembre 1552.].
...
marié avec...
721 ?
?, ... dont:
724 Antoine
GÉRENTÈS, né avant 1553,
décédé [Note : Testament
: 1er octobre 1586],
...
marié avec...
725 Jeanne
de LA REURE [Note : Soeur
de Durand de LA REURE], ... dont:
728 Pons
AURIER, Deuxième consul de la ville de Craponne [Note : DAURIER de PIESSAC. Armes (d'après
le règlement d'armoiries de 1825) : d'azur à un chevron
d'or accompagné de
trois besants du même; au chef cousu de gueules chargé
d'une branche de laurier
d'argent, soutenue d'une divise d'or. M. VILLAIN a donné dans le
premier volume
de la France Moderne une généalogie de la famille
DAURIER, ou d'AURIER, de
Piessac, anciennement connue en velay. Pons AURIER, auquel ce travail
fait
remonter la filiation, était en 1614 deuxième consul de
le ville de Craponne...
La famille AURIER, ou DAURIER, s'agrégea à la noblesse au
cours du XVIIIe
siècle sans qu'on lui connaisse de principe d'anoblissement
régulier. Son chef,
Pierre DAURIER, écuyer, Sgr de Piessac,
arrière-petit-fils de Pierre et de
Marie BARJON, prit part en 1789 aux assemblées de la noblesse
tenues au Puy...
Principales alliances : de LA ROCHENéGLY 1716, de VINOLS 1718,
d'AUTHIER de
SAINT-SAUVEUR 1719, CLéMENT de SAINT-PALLAYE 1835, COURBON de
SAINT-GENEST
1775, de MONTAUDOIN 1857, de LA COLOMBE 1781, de CHABANACY, etc...
Louis
DAURIER, avocat, chef du Consistoire, fut capitoul de Toulouse en 1755
et 1760.
Ce magistrat appartenait vraisemblablement à une branche de la
famille DAURIER
de PIESSAC qui se serait détachée de la souche à
une époque inconnue. Il
portait, en effet, les armes suivantes : écartelé : aux 1
et 4 d'azur à un
chevron d'or, accompagné de trois besants du même, au chef
de gueules chargé
d'une branche de laurier de sinople; aux 2 et 3 de sable à un
lion rampant
d'or, accompagné en chef de trois étoiles du même.
Jean-Charles DAURIER, marié
vers 1755 à Claudine CALEMARD de GENESTOUX, était sous
Louis XV notaire à
Saint-Paulien, en Velay. Leur fils, Charles DAURIER, né en 1761,
lieutenant
général des armées du Roi en 1820, commandeur de
la Légion d'honneur, suicidé
en 1833, fut créé baron de l'Empire par lettres patentes
du 19 janvier 1812 et
fut confirmé dans la possession de son titre par nouvelles
lettres du 3 août
1816. Il obtint en même temps le règlement de ses
armoiries : écartelé : au 1
d'azur à trois étoiles d'or; au 2 de gueules à
l'épée haute en pal d'argent; au
3 d'argent à trois chevrons de gueules, au chef du même
chargé d'un lion
naissant et contourné d'argent; au 4 d'azur à un cheval
cabré d'or. Son fils,
Jean-Baptiste Auguste, baron DAURIER, né en 1804, avait
épousé en 1827 Mlle
VILLATTE d'AUTREMONT. Il en eut un fils, qui mourut jeune, et deux
filles, Mme
DUPORTAL du GOASMEUR, décédée en 1885, et Mme
BARBAULT de LA MOTTE, décédée en
1865. (source : Dictionnaire des Familles Françaises ou Notables
à la fin du
XIXe siècle, par Gustave CHAIX-d'EST-ANGE, tome XIII, pages
137-138).],
...
marié avec...
729 Benoîte
ROQUEYROL, ... dont:
752 Pierre
de SANHARD, Seigneur du
Vernet
co-seigneur de Mortesaigne, décédé
entre 1585 et 1589, Ecuyer [Note : Il
rendit aveu et dénombrement au seigneur de montgiraud. Il
donne, en 1580, une procuration à son fils César pour
passer reconnaissance à
François de POLIGNAC, sieur de Lardeyrol. Mortesagne se trouve
dans la paroisse
de Glavenas, au diocèse du Puy. Il fit diverses acquisitions
d'héritages, sis
en la sénéchaussée du Puy, entr'autres une le 14
juin 1573, d'André FAYOLLE, et
une autre de Jean RIVET, le 29 juin 1573, fit donation entre vifs de
tous ses
biens et droits présents et à venir; passa une
transaction avec Nicolas BONYOL,
marchand de la ville du Puy, le 17 février 1584; et rendit aveu
et dénombrement
à honorable homme monseigneur maître André DU
JEUNE, seigneur de Montgiraud,
co-seigneur de Banas, lieutenant en la
sénéchaussée du Puy, de plusieurs terres
et héritages relevants de ladite seigneurie de Montgiraud; par
acte grossoyé
par Barthélemi RICHIOUT, notaire royal du lieu d'Araules,
près d'Yssingeaux, le
20 août de la même année 1584. (source : Nobiliaire
Universel de France, par
Nicolas de SAINT-ALLAIS, tome XV, pages 212-213). Mortesaigne (commune
de
Saint-Julien-du-Pinet) : 1625, investiture portant hommage de la
seigneurie de
Mortesaigne, acquise par noble Pierre SAIGNARD, de noble Claude
POLLAILLON et
sa femme, paroisse de Bessamorel (source : Répertoire
Général des Hommages de
l'Evêché du Puy, par Adrien LASCOMBE, page 342).
Mortesaigne ou Mortesagne,
canton d'Yssingeaux. Défendu par une tour massive, l'antique
castel de
Mortesaigne a conservé son allure féodale. Le
rez-de-chaussée dont les murs
mesurent au moins 2m50 d'épaisseur, est entièrement
voûté. Le lieu de
Mortesaigne (Morto-Sania) est mentionné dès 955
(cartulaire de Saint-Chaffre du
Monastier). Quant au château, il n'apparaît dans les titres
que bien plus tard.
Le 10 mars 1435, Dragonnet de SAINT-VIDAL, seigneur de Glavenas,
autorisait
Jean de GAZELLES à édifier une forteresse dans le village
de Mortesaigne. Les
seigneurs de Glavenas la possédèrent; il y furent
remplacés par les MAURIN puis
par les LOBEYRAC. Pierre de SAIGNARD, fils aîné d'Antoine
et de Jeanne de
SAINT-LAURENT, se qualifiait co-seigneur de Mortesaigne. (source : Les
Châteaux
Historiques de la Haute-Loire, par Gaston de JOURDA de VAUX, pages
214-215).
Fait donation de ses biens 15 fevrier 1584, acte de donation entre vifs
de tous
ses biens présents et à venir.],
...
marié
le 18 novembre 1550 julien avec...
753 Suzanne
de BONNISSOLLE, ou BONNISSOL, décédée
après 1588 [Note : Originaire
du Puy-en-Velay. Elle
était veuve, lorsqu'elle assista au mariage de son fils
César, par le contrat
duquel, pour satisfaire aux conditions de testament dudit défunt
son mari, elle
institua, pour son héritier universel, ledit César de
SAIGNARD, leur fils
(source : Nobiliaire Universel de France, par Nicolas de SAINT-ALLAIS,
tome XV,
page 213).], ... dont:
754 Claude
Paul (Ou Claude Louis) de LANGON,
Seigneur de Maumeyre coseigneur de la baronnie diocésaine et
vellave de
Queyrières, décédé avant 14 mai
1589, ou 1591, selon les sources,
Chevalier [Note : Au XVIème
siècle, les de LANGON ont possédé une partie de
Queyrières, qui échut ensuite à
César de SAIGNARD, par suite de son mariage avec Clauda de
LANGON, héritière de
son père. Seigneurs de Montgiraud, d'Uriage, etc..., marquis de
Langon
(Dauphiné), seigneurs de la baronnie de Queyrières
(baronnie diocésaine du
Velay), de Marminhac, de Maumeyre, etc... (Velay). Très bonne
noblesse du
Dauphiné, mentionnée dès 1280. Nombreux chevaliers
de Malte; un député de la
noblesse aux Etats Généraux, etc... Eteinte en 1828, avec
la marquise de
GAUTHERON. Un cadet de cette maison, Louis de LANGON, fils de Paul et
de Clauda
de BLEYNIER, marié à Antoinette de CHAPTEUIL de
BONNEVILLE était seigneur de la
baronnie de Queyrières et de plusieurs terre en Velay qu'il
laissa à sa soeur
Clauda de LANGON, dame de Queyrières, Maumeyre, Marminhac,
mariée à César de
SAIGNARD, à qui elle apporta ces fiefs et qui devint ainsi baron
de Queyrières.
Armes : De gueules, à la tour d'argent, crénelée
de quatre pièces, maçonnée et
ajourée de sable. (cf : Armorial Général du Velay,
par Georges PAUL, page 247).
Armes : De gueules à la tour d'argent, crénelée de
quatre pièces, maçonnée,
ajourée et portillée de sable. Cette maison,
éteinte avec Nicolas François, titré
marquis de LANGON, baron d'Uriage (1742-1816), admis aux honneurs de la
Cour en
1770, député de la noblesse du Dauphiné aux Etats
Généraux de 1789; était
connue depuis 1262, et remontait sa filiation prouvée à
Pierre de LANGON allié
en 1381 à Béatrix de BUXIèRES; elle a donné
: Joseph de LANGON, commandeur de
Malte en 1706 (la Terreur des Infidèles), mort au combat;
Adrien, grand-croix
de l'ordre de Malte, lieutenant-Général des Escadres de
sa Sainteté en 1716, et
Ferdinand, commandeur de Malte; tous trois frères et grand oncle
de Nicolas
François. (sources : Grand Armorial de France, par Henri JOUGLA
de MORENAS,
tome IV, page 410). LANGON. Langon, Montgiraud, Artemonay, Virieu,
Uriage,
Saint-Julien. Perrot de LANGON, marié à Marguerite de
MORAS, vivait en
Royannais en 1280, & François de LANGON en 1349. Le 12
juillet 1415, noble
Artus de LANGON & Jean de LA BISE furent nommés pour prendre
possession du
gouvernement de Dauphiné, au nom de Guichard DAUPHIN, seigneur
de Jaligny.
L'acte de prise de possession est du mois de septembre 1415. Jean de
LANGON
périt en 1424 à la bataille de Verneuil. Antoine de
LANGON était chevalier de
Malte en 1605. Louis de LANGON épousa Clémence de
MONTEYNARD le 24 août 1618;
Jacques de LANGON, chevalier de Malte, vivait en 1650. Joseph de
LANGON,
chevalier de Malte, lieutenant de vaisseau & capitaine
d'infanterie;
Nicolas de LANGON, lieutenant de dragons, & pierre de LANGON,
chevalier de
Malte, tous frères, vivaient en 1670. Ferdinand de LANGON
était également
chevalier de Malte en 1700, Jean-Baptiste en 1705, Augustin &
Hugues en
1723. Hugues de LANGON, marié à Magdelaine de GALLIEN de
CHÂBONS, eut pour fils
: Nicolas-François, marquis de LANGON, seigneur dudit lieu,
Saint-Julien &
Montgiraud, baron d'Uriage, né en 1742, cornette au
régiment de Marcieu,
capitaine dans celui de Dauphin-cavalerie, lieutenant aux gardes du
corps,
& enfin maréchal de camp. En 1788? il fut
député de la noblesse aux Etats
de Romans & aux Etats généraux, émigra pendant
la Révolution & mourut à
Grenoble en 1816, après avoir épousé en
premières noces Anne-Marie Joséphine
PRUNIER de Saint-André, marquise de Virieu (qui avec sa soeur,
la marquise de
Marcieu, fut la dernière de son nom), & en secondes noces
Marie-Magdelaine
de ROUCY, morte en 1848, dont il n'eut pas d'enfants. Il avait eu du
premier
lit deux filles, l'une mariée au marquis PLANELLI de LA VALETTE;
l'autre,
Magdelaine-Jeanne-Françoise de LANGON, veuve du marquis de
GAUTHERON, mourut,
dernière de sa maison, en 1828. C'est à elle que l'on
doit la fondation de
l'établissement thermal d'Uriage, qu'elle laissa, avec ses
autres biens, à son
neveu, M. le comte de SIBEUD de SAINT-FERRéOL. Armes : De
gueules à la tour
d'argent, crénelée de 4 pièces, maconnée,
fenestrée & portillée de sable.
(source : Armorial de Dauphiné, par Gaston de RIVOIRE de LA
BATIE, page 336).
De LANGON d'URIAGE (Dauphiné) - Famille admise aux honneurs de
la Cour en 1770
( A.N. MM 817 - B.N. fonds CHéRIN n° 116) : preuves devant
les généalogistes
des Ordres du Roi (A.N. MM 811 p 367) : preuves de Malte, 1604, 1640,
1682,
1697, 1700, 1714 (A.D. 69 série 48H91 94 et 100) (cf
Frédérix NEIGE, les huit
Quartiers de l'ordre de Malte au Grand Prieuré d'Auvergne) -
Armes : de gueules
à la tour d'argent, ajourée et portillée de sable
(source :Nouveau Nobiliaire
de France : Recueil de Preuves de Noblesse, tome II, page 413).],
...
marié avec...
755 Claude
(Alias Clauda de Blainier) de BLEYNIER, ou de BONNIER, ou de BLAYNIER,
...
dont:
756 Gabriel
ALLIER, Seigneur de La
Fressange ,
né en 1532, en 1541, selon Paul RONIN,
décédé avant 27 avril 1583 [Note : Selon l'Armorial du Vivarais, page
11, en 1594, noble Gabriel d'ALLIER, de Saint-Didier, est
présent au mariage de
Jean BAILLE, seigneur de Martinas, de la ville de Monistrol. Est-ce
bien lui ?
Selon Paul RONIN, n'ayant pas eu de lignée, où ses
enfants étant morts, il
institua son frère Jean pour son héritier. Le 3 mai 1576,
une transaction
intervint entre le seigneur de ...... et Gabriel LAFRESSANGE (Fonds
Chaleyer,
liasse 1556, Pl. A, n° 92). Testament : 16 septembre 1580 ou le 25,
en faveur
de son frère],
...
marié en 1566 julien
avec...
757 Marguerite
de THIOLLENT [Note : Fille
de Jean, seigneur du Thiolent, qui semble avoir eu pour soeur,
Françoise,
épouse de Jean des CHAMPS, seigneur du Cortial (source : Les
Châteaux
Historiques de la Haute-Loire, par Gaston de JOURDA de VAUX, tome II,
page 87).],
... dont:
758 Jean
BRUNIER, Seigneur de Larnage ,
né vers 1540, décédé
le 27 mars 1590 (à l'âge de peut-être
50 ans), Chevalier [Note : Qualifié
d'homme d'armes dans la Compagnie de Maugiron en 1569. Testament : 27
mars
1590.],
...
marié avec...
759 Antoinette
d'ARSAC [Note : Guion
d'ARZAC, anciennement d'ARAZAC, Ecuyer, Seigneur du Caila, de la Force
& de
Sabrazac, demeurant dans la paroisse de Sabrazac, Diocèse de
Rhodès, Païs de
Rouergue, Généralité de Montauban, épousa
le 20 juillet 1697 Marie de
PEIRONENC-de LA ROQUE-S. Chamaran, fille de François de
PEIRONENC-S. Chamaran,
Ecuyer, Seigneur de la Roque, de Murat, & de Verrière, &
de Louise de
SENNETERRE. Louisse-Christine d'ARZAC leur fille, née le 10
novembre 1717 fut
reçue à S. Cir le 13 octobre 1728 & justifia par
titres, sa filiation
depuis Antoine d'ARAZAC son trisayeul, seigneur de la Force, &
Conseigneur
de Campnac, & de Gilorgue en Rouergue, lequel fut marié le 9
mai 1556 avec
Madeleine ISARN, fille d'Arman ISARN, seigneur de Fraissinet & de
Cornac,
aussi en Rouergue, Maréchal des Logis de la Compagnie du Baron
de TERRIDE,
& de Gabrielle HERAIL-de BREZIS. D'azur, à une bande de
gueules, chargée de
trois fleurs de lis d'or, & accompagnée en chef de trois
Etoiles de même,
rangée en fasce, & un Mouton d'Argent, passant sur une
Terrasse de sinople,
mouvante, de la pointe de l'Ecu. (source : Armorial
Général de France ou Registre
de la Noblesse de France, par d'HOZIER, registre I, 1ere et 2ème
parties, 1738,
page 30). D'ARZAC (voir BEAULIEU d'ARZAC). 1474. (Rouergue). D'azur
à la bande
d'or, remplie de gueules, surchargée de 3 fleurs de lys d'or,
accompagnées en
chef de 3 étoiles rangées en bande, et en pointe d'un
mouton d'argent passant
sur une terrasse de sinople. Jean d'ARZAC, chevalier, sgr du Cayla,
ép.
Gabrielle d'ESCORAILLES, dont il eut :
Antoine d'ARZAC, chevalier, sgr du Cayla, ép. en 1556
Madeleine d'ISARN
de FRAISSINET, d'où : Antoine d'ARZAC, chevalier, ép.
1° Cécile de SENNETERRE,
2° en 1617 Anne de RESSEGUIER, il eut pour fils du 2e lit :
Jean-Jacques
d'ARZAC, écuyer, sgr du Cayla, La Force, qui ép. en 1650
Antoinette de PRUINES,
il fut maintenu dans sa noblesse en 1666, et eut pour fils : Guyon
d'ARZAC,
écuyer, sgr du Cayla, de la Force, de Sabrazac, ép. en
1697 Marie de PEYRONNEC,
il fut confirmé dans sa noblesse en 1700, et eut pour fils :
François d'ARZAC,
écuyer, sgr du Sabrazac, ép. en 1765 Marie-Paule de
TURENNE d'AYNAC, fille de
Jean-Louis de TURENNE, chevalier, comte d'Aynac et de Marie-Claude de
ROBERT de
LIGNERAC dont il eut : Geneviève d'ARZAC, née en 1771,
admise à Saint-Cyr en
1785. (source : Grand Armorial de France, par Henri JOUGLA de MORENAS,
Paris,
tome I, page 249). ARZAC, Sgr de la Force, de la Grèze (d')
(Rouergue) :
Famille maintenue noble lors de la recherche de noblesse par
l'intendant LE
GENDRE dans la généralité de Montauban le
08.07.1700 (cf LAINé, Archives de la
noblesse de France, tome 10). Preuves de noblesse des demoiselles
admises à
Saint-Cyr en 1728 (B.N., fr. 32128, dossier n° 7) : Preuves pour
les
chevau-légers de la garde, 1784 (Archives Guerre, C.A. 4 - A.N.,
59MI1) :
Certificat de noblesse délivré par CHéRIN pour le
service militaire le 08.10.1783
(B.N., fr. 31563/776) - Armes : d'azur à la bande cousue de
gueules chargée de
3 fleurs de lys d'or, acc. en chef de 3 étoiles rangées
du même, et en pointe
d'un mouton d'argent, passant sur une terrasse de sinople. (Source :
Nouveau
Nobiliaire de France, par Louis d'IZARNY-GARGAS, tome 1, page 113).],
... dont:
1 448
Jacques GÉRENTÈS,
...
marié avec...
1 449
Isabelle CHILHAC [Note : Avait
un frère, Etienne CHILHAC], ... dont:
1 504
Antoine de SANHARD,
Seigneur de
Mortesagne , Ecuyer [Note : Testament
: 24 janvier 1533, ou 25, selon les sources. Par cet
acte, il institue son héritier universel noble Pierre de
SAIGNARD, son fils
aîné, et à son défaut, lui substitue ses
autres enfants, qu'il fait ses
héritiers particuliers; et enfin le plus proche de la
lignée dudit testateur, t
enant les noms et armes de SAIGNARD (source : Nobiliaire Universel de
France,
par Nicolas de SAINT-ALLAIS, tome XV, page 212).],
...
marié avec...
1 505
Jeanne Isabeau de SAINT-LAURENT, ... dont:
1 506
Amblard de BONNISSOLLE,
...
marié avec...
1 507
? ?, ... dont:
1 510
Annet de BLEYNIER, marié (2) avec Françoise de
FAY de GERLANDE,
...
marié (1) avec...
1 511
Maguerite de LA ROCHENÉGLY, ... dont:
1 512
Jehan ALLIER, Seigneur de
la
Fressange , Munas, etc., décédé
vers 1557 [Note : Il constitue
à sa soeur Marguerite
600 livres de dot, plus 100 pour ses vêtements nuptiaux. Selon
l'Armorial du
Vivarais, page 11, en 1537, noble Jean d'ALLIER, seigneur de Fressange
et
paroisse de Saint-Didier, afferma le bien de Munas pour le prix de 285
livres.
Il traite avec son frère Charles, le 2 avril 1539. Il
paraît dans des actes dès
1511, au moins jusqu'en 1544. Il vivait encore avec son épouse
en 1551. En
1556, des cartes terrestres furent établies (Ms Chaleyer, liasse
1276). En
1523, les rentes de La Fressange sur le faubourg de Lyon sont
établies (Terrier
DEVILLE n° 5, Ms Chaleyer, liasse 1276), ainsi d'ailleurs que
celles sur le
faubourg de La ... (N) 1 et 2 terrier DEVILLE, Fonds Chaleyer, liasse
1276).
Une copie de ces reconnaissances se trouve d'autre ... (Fonds Chaleyer,
liasse
1285). Leur deuxième fils, Jean, succéda au premier,
Gabriel, à la tête de la
seigneurie. (cf d'Azur au Lion d'Argent, par Paul RONIN, tome III, page
71).
Nous avons trouvé un Bénévis par Jean ALLIER
à Jean FERRON, "d'une place
requise du susdit messire Charles de Joyeuse, à titre d'hommage,
sise au-desus
de la place de Saint-Didier appelée de Vienne "alias de Four"
confrontant de matin ; avec les murailles de ladite ville, du vent, la
muraille
de la maison forte du dict Allier, du couchant à Grégoire
Claude et, de bise,
la rue publique, sur le cens de 15 deniers et intagres de 70 livres (an
1515)." (source : D'azur au Lion d'Argent, par Paul Ronin, tome I, page
197). Testament : 1er decembre 1556.],
...
marié en 1521 julien
avec...
1 513
Blanche DU PONT, ...
dont:
1 514
Roderic, ou Claude de THIOLLENT,
Seigneur du thiollent et de La Roderie ,
décédé en 1580 [Note : De
THIOLENT. Convoquée au ban
(1543). Un chanoine-comte de Brioude (1597) (source : Dictionnaire des
Anciennes Famille de l'Auvergne, par Ambroise TARDIEU, tome III, page
387). Du
THIOLAND alias du THIOLAN ou du THIOLENT, cosgrs du Thioland, de
Vergezac, de
La Bauche, de La Rodarie, de La Vernède, de Brechignac, de
Beyssac près Monlet,
etc. (Velay). Noblesse chevaleresque dont le nom patronymique
était de FAYET et
qui a la même origine que les de VERGEZAC. Raymond du THIOLAND
était commandeur
des Templiers du Puy en 1208. Noble Armand de FAYET (frère de
Robert, sgr de
Vergezac) possédait des rentes nobles au Thioland en 1246.
Pierre de FAYET
avait épousé Alde de LA BAUCHE veuve en 1308, laquelle
fit donation en 1315 à
noble Robert son fils, d'un moulin au ruisseau de Saille et de terres
à La
Bauche et au Thioland. Celui-ci, sgr du Thioland en 1308, rendit
hommage en
1348 au baron de St-Vidal et à Béatrix de SEREYS son
épouse, seigneurs
haut-justiciers du Thioland. Il fit donation en 1357, à son
neveu noble Pierre
de FAYET, sgr du Thioland (1374 + en 1385), époux de Marguerite
du SAUNIER,
dame de Monteil près Chapteuil. Leur fils Guigon II du THIOLAND,
surnommé
SAUNIER à cause de sa mère, sgr du Thioland (1385-1408),
laissa : Pierre du
THIOLAND (1414). Isabeau de SAINT-HAON, sa veuve, était tutrice
en 1433 de
guigon II (dit SAUNIER dans quelques actes), patron d'une vicairie dans
l'église de Sanssac, qui eut permission en 1445, de Dragonnet de
LA TOUR
SAINT-VIDAL, sgr suzerain du Thioland, de reconstruire et fortifier
avec tours
et fossés le château du Thioland. Viennent ensuite : Jean
du THIOLAND, écuyer,
sgr du Thioland (1489-1517), père de Claude 1506-1562);
Christophe, sgr du
Thioland et de La Rodarie, marié le 1er janvier 1561 à
Delphine ITHIER de
GéORAND; Jacues-Louis, sgr du Thioland et de La Vernède
(1591-1611). Il épousa
Charlotte d'AUREILLE d'ALLERET, veuve en premières noces de
François de
BERTRAND, baron de Prades, Pradel, Pomperan, dont elle avait un fils :
Gabriel
de BERTRAND. Elle eut de son second mariage : Dauphine du THIOLAND,
héritière
de sa maison, morte jeune et dont tous les biens passèrent
à son frère utérin
Gabriel de BERTRAND, sgr du Thioland, etc., qui épousa
Marguerite de GINESTOUX
de LA TOURETTE dont pas de postérité. Cette
dernière prit alors une seconde
alliance, la 4 novembre 1645, avec Pierre-Antoine de ROCHEFORT, vicomte
d'Ally,
aron de La Tour Saint-vidal, auquel elle apporta le Thioland. Un
chanoine-comte
de Brioude (1597); des chanoines de N.-D. du Puy et de St-Georges de
St-Paulien; des chevaliers et hommes d'armes; un chevalier de St-Jean
de
Jérusalem, maître de la maladrerie de Brives en 1481.
Convoquée au ban de la
noblesse d'Auvergne (1543). Armes : d'or, à trois annelets
d'azur 2 et 1, au
lambel de gueules en chef, l'écu bordé de même.
Alde de LA BAUCHE est appelée
en 1281 Aude de GAVARET, épouse de Pierre de FAYET, sgr de
Vergezac et
possessionnée à La Bauche et au Thioland. (Armorial
Général du Velay, par
Georges PAUL, Marseille Reprints, 1975, pages 449 et 507). De
THIOLENT.--
Claude de THIOLENT, fut convoqué au ban de 1543, et autre Claude
de THIOLENT
était chanoine-comte de Brioude en 1597, Cette famille pouvait
avoir pris son
nom du lieu de Thiolent, commune de Vergezac, près des limites
du Velay. Armoiries
: inconnues. (source : Nobiliaire d'Auvergne, par J.B. BOUILLET, tome
VI,
Clermont-Ferand, 1851, page 315).],
...
marié avec...
1 515
? ?, ... dont:
1 516
Jean BRUNIER, Seigneur de
Larnage ,
décédé
avant 26 février 1573, Chevalier [Note : Testament : 7 septembre 1659. La
date doit plutôt être 1559],
...
marié en 1540 julien
avec...
1 517
Anne de LA CHAPELLE, ... dont:
2 896
Pierre GÉRENTÈS, né vers 1490,
Marchand du Puy-en-Velay [Note : Il fit une
reconnaissance à Claude
de FLAGHAC, le 3 mars 1549],
...
marié avec...
2 897
Catherine ESENT, ... dont:
3 008
Jean de SANHARD, Ecuyer du Roi [Note : Il
servit le roi avec distinction. Jean de SAIGNARD étoit
qualifié
d'écuyer, par une honorable lettre du roi Charles VIII de 1481,
à lui adressée.
Cette maison du Velay, qui a fourni des chefs au temps des guerres de
religion,
est maintenant divisée en trois branches qui sont celles de La
Fressange, de
Sasselanges & de Choumouroux. MM. de LA FRESSANGE
possédoient le fief de la
Malfolie, près Firminy, & ont de nos jours honorablement
marqué leur place
dans le militaire, la législature & la diplomatie.
Jean-Dominique de
SAIGNARD, chevalier, seigneur de Sasselanges, prêtoit l'hommage
de Mons &
de Tréméolles en Forez, à la date de 1751. Ses
successeurs, établis maintenant
au château de Veauchette, anciennement aux ROSTAING, nous
appartiennent depuis
lors tout à fait de résidence. La branhce de Choumouroux,
dont le siège est à
Yssengeaux, s'est aussi liée à notre province par le
mariage de Mlle de
CHOUMOUROUX, avec le vicomte du TREYVE-ROCHEFORT, résidant
à Bonlieu près Boën.
La maison de SAIGNARD porte qualification titrée dans ses trois
branches; elle
a fourni des pages & des chevaliers de St-Louis. Armes :
taillé d'azur, à
l'aigle éployée d'or & d'azur, au sautoir aussi d'or.
(Source : L'assemblée
bailliagère de la Province de Forez en 1789, par Mr d'ASSIER de
VALENCHES, page
89).],
...
marié
le 18 février 1481 avec...
3 009
Jeanne, ou Catherine de LA TOUREILLE, ou de THORILLE, ou de THORELLE
[Note : La Toureille était
un fief situé dans la paroisse de Glavenas, qui donna son nom
à cette famille.
Philippe de LA TOUREILLE, chanoine du Puy, vivait en 1328. En 1313,
Vitale,
femme de Jean de LA TOUREILLE et Artaud de BRONAC, damoiseau,
reconnaissent à
l'évêque du Puy, le mas de La Toureille. Cet hommage est
renouvelé en 1343 par
Guigon de LA TOUREILLE et en 1362 par noble Isabelle de LA TOUREILLE.
Louis de
LA TOUREILLE se maria en 1513 0 Marie Julienne du PELOUX. Marguerite de
LA
TOUREILLE épousa Jean de BAILLARD, écuyer. Noble Isaac
Outin de LA TOUREILLE
assistait au mariage de sa cousine Claude DELOUCHE avec noble
Clément de
RETOURNAGUET le 25 octobre 1588. (Sources : La Famille BARRAL de BARRAL
en
Velay et ses Alliances, par Louis PEYROCHE, page 185).
TOUREILLE (de LA) (Velay) : La Toureille
(Turricula), en la paroisse de Saint-Julien-du-Pinet, pourrait avoir
donné son
nom à une famille, dont nous ne connaissons que quelques
membres. Philippe de
LA TOUREILLE (de TURRICULA), chanoine du Puy, fut témoin d'un
acte passé entre
Guillaume IV de CHALENCON, doyen du Chapitre du Puy, et Pierre de
BULHON, sgr
de Cereis (4-30 avril 1238). En 1319, Vitale, femme de Jean de LA
TOUREILLE, et
Artaud de BRONAC, damoiseau, reconnurent à l'Evêque du
Puy, le mas de la
Toureille et ce que celle-ci avait à Retournac et à
Retournaguet; hommage
renouvelé en 1343, par Guigon de LA TOUREILLE, et, en 1362, par
noble Isabelle
de LA TOUREILLE. Catherine de LA TOUREILLE épousa, le 18
février 1481, Jean II
de SANHARD, fils de Jehan, écuyer du Roi. En 1513, Louis de LA
TOUREILLE épousa
Marie Julienne du PELOUX, fille de Bernardin et de Gabrielle de BRUNIER
[corr.
"de BRENIER"] de LARNAGE. Marguerite de LA TOUREILLE épousa Jean
de
BAILLARD, écuyer, capitaine-châtelain du bourg et du fort
de Sainte-Sigolène.
Il était fils de Jean 1er et de Marguerite de ROIRAUD. (source :
Nobiliaire du
Velay et de l'Ancien diocèse du Puy, par Gaston de JOURDA de
VAUX, tome VII,
page 102). Noble Jean BAILLARD I du nom, Ecuyer, fut fait Capitaine
Châtelain
de Sainte Sigolène dans la Sénéchaussée du
Puy par Lettres du 19 Novembre 1540;
& étoit Homme d'Armes de la Compagnie de Gilbert de
LéVIS Comte de
VENTADOUR, aux termes d'un certificat que ce Comte lui en donna le
premier août
1571. Il fit son testament le 29 novembre 1585, par lequel il voulut
être
enterré au tombeau de ses prédécesseurs, &
nomma son exécuteur
testamentaire haut & puissant Seigneur Claude de ROIRAUD, Seigneur
du
Villard & de Boucherolles. De son mariage avec noble Marguerite de
LA
TORREILLE ou de LA TOUREILLE il eut entr'autres enfants Jacques
BAILLARD, qui
suit. Noble Jacques BAILLARD épousa par contrat du 18 octobre
1600 Claude de
GRANDCHAMP, soeur de noble Antoine de GRADCHAMP, l'un & l'autre
enfants de
noble Jean de GRANDCHAMP, Ecuyer, Maître d'Hôtel du Duc de
VENTADOUR, & de
Demoiselle Fleurye CHAPELON. De cette alliance il eut pour fils Jean
BAILLARD,
qui suit. Noble Jean BAILLARD II du nom, Ecuyer, Sieur des Combaux,
épousa par
contrat du 26 janvier 1644 Demoiselle Florence PINOT, fille de noble
Pierre
PINOT, & de Demoiselle Catherine DU PONT; testa le 2 août
1686; & eut
pour fils Marcelin BAILLARD. (source : Armorial Général
de France ou Registre
de la Noblesse de France, par d'HOZIER, registre III, 1ere partie,
1752, page
101).], ... dont:
3 024
Gabriel ALLIER, Seigneur
de La
Fressange , décédé entre le 20 mars
1508 et 1509 [Note : Etait dit de
Saint-Didier, au
diocèse du Puy, en 11/1532. Il rendit hommage de ses biens au
baron de
Saint-Didier. Dans un autre hommage rendu en 1506, il est appelé
nobilis
domicielius Sanctus Desiderius. Il vivait encore le 15 mars 1508, mais
le 20
mars 1509, sa veuve payait le restant de la dot d'Anastasie ALLIER.],
...
marié en 1488 avec...
3 025
Florence RODILHON, ...
dont:
3 026
Claude, ou Charles DU PONT,
Seigneur
de Munas [Note : PONT
(du) Famille fort ancienne du Vivarais, maintenue en 1669 par M. de
BEZONS,
intendant de Languedoc, & dont la généalogie, qui se
trouve dans LA
CHESNAYE-DESBOIS, t. XI, p. 414, remonte, d'après cet auteur,
à Raymond, comte
du Pont, qualifié haut & puissant seigneur, vivant en 1150,
vaillant homme
de guerre, mort en Terre-Sainte. Deux de ses branches se sont
établies dans le
Valentinois & les Baronnies. Jean du PONT était
Trésorier de France en
Dauphiné; Claude du PONT, de Soyons, vivait en 1603, & fut
le trisaïeul de
Nicolas du PONT, qui ne laissa pas d'enfants de Catherine de BARJAC. En
lui
s'éteignit le premier rameau dauphinois. Il vivait en 1670.
Ange, dit "le
chevalier du Pont", fils cadet de Mathieu-Louis du PONT, chevalier,
seigneur
du Pont & de Jonchères, & de Jeanne Du POYET, fut le
chef de la seconde
branche fixée en Dauphiné. Il fut officier au
régiment de Navarre, assista au
dernier siège de Philisbourg en 1744, & laissa de Louise
JAQUIER-VAULOUIS
de MONTBRUNET, qu'il avait épousée le 11 mai 1742 :
1° Louis-Henri du PONT,
chevalier, qui fit les campagnes d'Allemagne dans le régiment de
Champagne,
& ne laissa de sa cousine germaine, Marie de BELLIDENTIS, qu'une
fille,
nommée Julie, vivant en 1776;
2° Louis-Alexandre, qui suit. Louis-Alexandre du PONT, dit, du
vivant de son
frère, le "chevalier du Pont", était en 1776 officier au
régiment de
Champagne, depuis l'an 1679. C'est, sans doute, le même
personnage que le comte
du Pont, officier au régiment de Lyonnais-infanterie,
détenu pendant la Terreur
à la maison d'arrêt de Sainte-Marie de Valence. Il avait
eu de N. de LAURENCIN
: Ernest, comte du Pont, mort le jour de son mariage civil avec Melle
Marie-Julie de GLOS, remariée depuis avec M. Jules GARAMPEL de
BRESSIEUX. Armes
: De gueules, au sautoir d'or, cantonné de 2 étoiles
d'argent, un croissant
d'or en chef, un créquier en pointe, aussi d'or. La
première branche, fixée en
Dauphiné, portait : D'azur, au sautoir d'or, cantonné en
chef d'un croissant
montant d'argent, en flancs de 2 étoiles d'or, & en pointe
d'un trèfle,
alias une feuille de vigne, d'or. Cimier : Un casque d'argent,
bordé d'or, posé
moitié de front, surmonté d'une couronne de comte, avec
deux bannières aux
mêmes armes, passées en sautoir derrière
d'écu. (Source : Armorial de Dauphiné,
par Gaston de RIVOIRE de LA BATIE, 1867, pages 540-541). Du PONT.-- D.
COLL
cite Raymond du PONT, vivant en 1196 et Jean du PONT, seigneur de
Gagnac en
1470. Ce dernier était vraisemblablement au nombre des vassaux
de la vicomté de
Carlat qui prêtèrent serment au roi Louis XI, entre les
mains de DRAGUINET de
LASTIC, et dès lors on peut supposer qu'il appartenait à
une famille de même
nom, possessionnée en Quercy et en Rouergue depuis au moins
1271. Elle a été
maintenue noble dans la généralité de Montauban le
22 août 1669. Trois autres
l'ont été à Nîmes et à Viviers en
1669, 1670 et 1671. Armoiries : inconnues.
(source : Nobiliaire d'Auvergne, par J.B. BOUILLET, tome V,
Clermont-Ferrand,
1851, page 158-9).],
...
marié avec...
3 027
? ?, ... dont:
3 032
Jacques BRUNIER, Seigneur
de Larnage
baron d'Aps, Chevalier [Note : D'azur,
à une bande d'or; au chef du même (Armorial de 1696).
Ancienne maison du Viennois, seigneur de Larnage et Bonlieu. Jacques
BRUNIER,
chancelier du dauphin Humbert II, fut un des plus habiles et des plus
fidèles
serviteurs de ce prince. Son frère Guillaume BRUNIER, chevalier,
docteur en
droit, combattit à Crécy, en 1346 et continua la famille.
Etienne BRUNIER,
seigneur de Larnage, en Viennois, vivait en 1438. Jean de BRUNIER,
petit-fils
d'Etienne eut deux fils qui firent branche : Henry et geoffroy. C'est
d'Henri
qu'est venu Jacques de BRUNIER, seigneur de Larnage qui se qualifia
seigneur et
baron d'Aps, par suite de son mariage, du 9 juillet 1508 avec Catherine
d'ADHéMAR, fille de Bertrand ADHéMAR, seigneur d'Aps et
de Béatrix ALLEMAN. En
1613, Jean de BRUNIER-ADHéMAR de MONTEIL se qualifie, seigneur
de Marsanne,
Larnage et baron d'Aps. Le 21 février 1670 Jean-Louis de BRUNIER
renonce,
moyennant 4000 livres à tous ses droits et prétentions
sur Aps. Cette
renonciation fut faite par transaction intervenue devant PRIVAT
notaire, entre
ledit BRUNIER et François de CASTELLANE-ADHéMAR,
archevêque d'Arles; Melchior
de POLIGNAC, abbé et baron de MONTEBOURG, agissant en son nom et
en celui du
vicomte de POLIGNAC, son frère; François de LA BAUME,
comte de SUZE, et
Louis-François de MONTAGUT, vicomte de BEAUME. Les derniers
représentants de
cette maison sont : M. Charles-César de BRUNIER d'ADHéMAR
de MONTEIL, marquis
de Larnage, 28, rue Saint-Lazare à Paris, marié à
Mme Vve LESCèNE, sans
enfants. Mme Hippolyte de BRUNIER, Faubourg Chartrain à
Vendôme (Loir et Cher).
M. de BRUNIER, château du Petit-Ours-Camp Noyon (Oise). (source :
Armorial du
Vivarais, par Florentin BENOÎT-d'ENTREVAUX, Marseille Reprints,
1979, page
107). Le 3 décembre 1765, nous voyons Messire
Jean-Baptiste-Louis-Benoit de
BRUNIER de LARNAGE, seigneur de Morzellas et autres lieux, chevalier de
l'ordre
royal et militaire de Saint-Louis, ancien major au Rt de
Rohan-Rochefort-Infanterie, résidant ordinairement à
Vienne, paroisse de
Saint-Georges, réclamer à Benoit CARRE et
Estienne-Antoine CARRE, garde du
corps de S.M., fils de sieur Vincent CARRE et de Louise PUPIL,
résidant dans
leur maison de Volant, paroisse de Maleval, une redevance de trois
bichets et
demi pour une terre à la croisette de Grataloup,
mentionnée au terrier de la
rente des anniversaires acquise par le seigneur de FOURNIER,
précédent seigneur
de Morzellas, du seigneur de Villars. Les armes de cette famille sont :
d'azur
à la bande d'or; au chef du même. Jacques BRUNIER,
chancelier du dauphin
Humbert II, fut un des plus habiles et valeureux serviteurs de ce
prince. Son
frère Guillaume BRUNIER, chevalier, docteur en droit, combattit
à Crécy en
1436. De lui descendait Etienne BRUNIER, seigneur de Larnage, en
Viennois, en
1438, dont le petit-fils Jean eut deux fils qui firent branche :
Geoffroy, dont
descendait Reynaud de BRUNIER, Sr de Larnage, en 1670, et Henry, dont
Jacques
BRUNIER, Sr de Larnage, baron d'Aps, marié à Catherine
d'ADHéMAR de MONTEIL
(...). En 1836, M. de BRUNIER de LARNAGE épousait Melle de
LANDRIèRES, de
Tours. A la fin du dix-neuvième siècle la famille
était représentée par
Charles-César de BRUNIER d'ADHéMAR de MONTEIL marquis de
Larnage, marié à Mme
Vve LESCèNE et habitant Paris; Hippolyte de BRUNIER,
résidant à Vendôme et M.
de BRUNIER, à Noyon. (Source : Les Châteaux Historiques du
Forez, par Emile
SALOMON, tome III, page 187).],
...
marié
le 9 juillet 1508 julien avec...
3 033
Catherine ADHEMAR DU MONTEIL,
Dame
d'Aps et de Marsanne [Note : Pour
son ascendance, voir courrier de Christiane MAURY du 21
février 2007], ... dont:
5 792
N... GÉRENTÈS, né vers 1458 [Note : Originaire de Bournac. Seigneurs de Saint-Quintin,
Mons (près le
Puy), Chadrac, Riou, Rioux (près Rosières), Saint-Marsal
(par.
Saint-Julien-Chapteuil), la Chapelle (ibid.), etc. (Velay). Armes :
d'azur, au
cerf courant d'argent. Le nom "GéRENTES" est vieux en Velay : en
1130, comme le prouve un inventaire analytique concernant les droits
seigneuriaux sur le lieu d'Aleyrac, Etienne GéRENTES
concédait à la Collégiale
de Saint-Georges du Puy les droits de dîmes sur Aleyrac. De cette
famille,
originaire de Bournac (par. de Saint-Front), furent plusieurs consuls
de la
ville du Puy : Gaspard GéRENTES (1597); Jean "de
GéRENTES", ancien
capitaine-général du Puy, élu en 1634; Mathieu
GéRENTES, notaire, nommé consul
en 1637 et 1642, puis 2e consul en 1650; Gaspard GéRENTES, sgr
de Chadrac et de
Saint-Quintin, élu 1er consul en 1638; Gaspard GéRENTES,
nommé en 1605, 1618 et
1625; Antoine GéRENTES (1626); Jean GéRENTES, sgr de la
Chapelle (1628);
Claude-Nicolas GéRENTES, notaire (1681). En 1547, Claude
GéRENTES était
"hoste" du Puy. Gaspard GéRENTES, greffier de Foix, Commines et
Rieux, au Présidial de Toulouse, afferma, le 3 mars 1624,
moyennant une
redevance annuelle de 65 livres et 25 setiers de blé, la
totalité des revenus
de la Collégiale de Saint-Agrève du Puy. Gaspard
GéRENTES, sgr de Chadrac,
bailli pour l'Evêque du Puy en la cour commune de cette ville,
reçut de ce
dernier l'investiture pour la terre et seigneurie de Mons, qu'il avait
acquises
de Pierre-Antoine de ROCHEFORT d'ALLY , baron de Saint-Vidal (27
février 1635).
Il avait épousé Philippe CHAROAS, dite veuve en 1642. Le
5 févr. 1646, Gaspard
GéRENTES, praticien du Puy, reçut de la Collégiale
de Saint-Agrève, l'investiture
pour divers biens immeubles sis à Rioux, que lui avait vendus
François COLOMB,
chanoine de la Cathédrale du Puy. En 1673,
François-Ignace GéRENTES, fils
d'autre François, était comme lui, seigneur de Chadrac.
Clauda GéRENTES épousa
Pierre "de GIRARD de RULHIER", chirurgien apothicaire du Puy
(remarié
à Clauda CHILHAC, dont un fils, marié en 1733), fils de
Louis, sgr de
Suc-Eyraud, et de Vidale SABOURIN, du Puy. En vertu de reconnaissances
féodales, dont la plus ancienne remontait à l'an 1309, le
Séminaire du Puy
assigna successivement en paiement de censives, Marie-Françoise
BRUNEL de
SAINT-MARCEL, veuve de Gabrielle GéRENTèS (1703), Pierre
GâeRENTèS de RIOU, son
fils (1734). (source : Nobiliaire du Velay et de l'Ancien
Diocèse du Puy, par
Gaston de JOURDA de VAUX, tome III, page 87). GéRENTES alias
GéRENTèS, sgrs de
Chadrac près Le Puy, de Rioux près Rosières, de La
Chapelle et de St-Marsal
paroisse de St-Julien-Chapteuil, de St-Quentin, de Mons près Le
Puy, etc.
(Velay). Famille consulaire du Puy. Un Etienne GéRENTES
concéda l'an 1130, des
droits de dîmes en la paroisse d'Alleyrac, à la
collégiale de St-Georges du
Puy. Branche en Dauphiné (1440), éteinte au XVIIe
siècle. Antoine et Jacques
GéRENTES, marchands du Puy, vivaient en 1592. Nombreux consuls
de cette ville
dont : Gaspard GéRENTèS, sgr de Rioux (1597-1605-1618).
Antoine
GéRENTèS(1619-1626); autre Gaspard, 2e consul (1625);
Jean Barthélemy GéRENTèS,
sgr de La Chapelle et de St-Marsal près Chapteuil (1628);
Mathieu GéRENTèS,
notaire, 2e consul (1650); Jean de GéRENTèS, ancien
capitaine général de la
ville du Puy, 2e consul (1634). Gaspard, sgr de Chadrac, son
frère, marié à
Philippe CHARROAS, bailli de la cour commune du Puy, 1er consul en 1638
et
1645, avait acquis le 7 octobre 1634 de Pierre-Antoine de ROCHEFORT
d'ALLY,
baron de St-Vidal, les terres et seigneuries de Mons, St-Quentin et
leurs
dépendances. François-Ignace GéRENTèS
était en 1673, sgr de Chadrac, terre que
Béatrix, sa descendante, apporta à son mari Marc-Antoine
de SIGAUD, sieur de Loudes
(1694). Françoise BRUNEL de ST-MARCEL est dite veuve en 1703 de
Gabriel
GéRENTèS, sgr de Rioux, avocat du Puy, d'où :
Pierre GéRENTèS, sgr de Rioux.
Des chanoines de N.-D. du Puy; plusieurs greffiers de la
sénéchaussée du Velay
(1616-1659); un greffier du présidial de Toulouse (1623);
Probablement éteinte.
Armes : d'azur, au cerf courant d'argent. (Armorial
Général du Velay, par
Georges PAUL, Marseille Reprints, 1975, pages 204-205).],
...
marié avec...
5 793
? ?, ... dont:
6 016
Jean de SANHARD, ou SAIGNARD,
Seigneur de Saignard , Premier écuyer
d'écurie du roi Charles VII,
capitaine de cinquante hommes d'armes [Note : Seigneur
de Saignard, paroisse de Saint-Voy, en Velay. Premier
écuyer du roi Charles VII, anobli par lettres patentes que ce
roi lui adressa
le 29 avril 1439, suivant brevet donné au Puy, "pour nous avoir
offert les
premiers drapeaux pris sur nos ennemis dans le Velay, et pour les bons
services
qu'il nous a faits le temps passé au fait de nos guerres".
Capitaine de
deux cents hommes de guerre en 1590, il commandait une compagnie de
cent
arquebusiers à pied en 1594. Certaines traditions font descendre
cette maison
des comtes souverains de Privas. Elle est très distinguée
par ses alliances et
ses services militaires. Elle fut maintenue dans sa noblesse par
jugement de M.
de BEZONS, intendant de Languedoc, en date du 20 décembre 1668.
Cette famille
possédait les fiefs du Vernet, de Marminhac (la baronnie de
Queyrières),
Maumeyres, Glavenas, etc... Elle s'est divisée en plusieurs
branches dites de
Choumouroux, de Sasselange, La Fressange, du Vernet, des Granges du
Vernet (sources
: La Famille BARRAL de BARRAL en Velay et ses Alliances, par Louis
PEYROCHE,
page 185). La maison de SAIGNARD, alias SEIGNARD et SANHARD est
originaire de
la province de Velay, où elle possédait les fiefs de
Vernet, Marmignac,
Maumeires, et les baronnies de Mortesaigne et Queyrières. Elle
s'est divisée
depuis la maintenue de monsieur de BEZONS en plusieurs branches dites
de
CHOUMOUROUX, de SASSELANGE, et de LA FRESSANGE (cf Armorial de la
Noblesse de
Languedoc, tome I, généralité de Montpellier, par
Louis de LA ROQUE, pages 459
à 461). Parmi les nombreuses branches de la maison de SAIGNARD,
il en est deux
qui appartiennent à la province de Vivarais : La branche des
SAIGNARD de
CHOUMOUROUX, qui hérita au XVIIème siècle de la
seigneurie et château d'Etables.
La branche des seigneurs de Maumignac (ou Marmignac), qui
posséda dans la
Vaucance le fief de Maumeyres, et dont un rameau posséda et
habita le fief de
Canson, sis aussi dans la Vaucance. Cette famille fut
représentée à l'Assemblée
de la noblesse réunie à Villeneuve-de-Berg en 1789 pour
la nomination des
Etats-Généraux. Armes : D'azur au sautoir d'or (armes
portées par la branche de
Sasselange). Alias : Ecartelé aux 1 et 4 d'azur, au sautoir
d'or; aux 2 et 3
d'azur à l'aigle éployé d'argent (qui est d'ALLIER
de LA FRESSANGE) (armes
portées par la branche de La Fressange). Alias : Ecartelé
: aux 1 et 4 d'azur
au sautoir d'or; aux 2 et 3 d'azur, à trois chevrons d'or (armes
portées par la
branche de Choumouroux). Joseph de Canson fit enregistrer ses armes
à
l'armorial de 1696 : D'azur, à la bande d'or accompagnée
de deux croissants
d'argent. (cf Armorial du Vivarais, par Florentin BENOIT d'ENTREVAUX,
page
435). Seigneurs de Sanhard (par. de Saint-Voÿ); seigneur et
marquis de
Choumouroux, la Fressange, Sasselange; seigneurs et barons de
Queyrières et des
Etats du Velay; seigneurs de Chazeaux, la Gardette, le Vernet,
Marminhac,
Mortesaigne, Montméa, Glavenas, Mons, Montchamp, Vialeron, le
Besset, etc.
(Velay), Canson, les Estables, la Rivoire, Maumeyres, etc. (Vivarais),
Saint-Paul-en-Jarez, Trémolles, etc. (Forez), Pompéranc,
les Quaires (près
Vic-le-Comte), et (en parerie avec le Roi), de la Besseyre-Saint-Mary,
etc.
Auvergne). Armes différentes selon les branches. Branche
aînée : d'azur au
sautoir d'or. Noble Jehan de SAIGNARD, écuyer du Roi, commandant
50 hommes
d'armes. En 1439, il fut promu écuyer du roi Charles VII, pour
avoir offert à
ce Prince, lorsqu'il n'était que Dauphin, les premiers drapeaux
enlevés aux
ennemis, en Velay. Il fut créé chevalier, par le
même Roi, dans la cathédrale
du Puy, en récompense des services qu'il avait rendus, au cours
de la guerre,
Charles VII y ajouta un "don magnifique", dûment
enregistré, le 29
avr. 1439, au bailliage de Montfaucon-en-Velay. (source : Nobiliaire du
Velay
et de l'Ancien Diocèse du Puy, par Gaston de JOURDA de VAUX,
tome VI, pages 113
à 121). SAIGNARD ou SAGNARD, famille des plus ancienne du
Languedoc, et
distinguée par ses alliances et ses services militaires,
divisée en plusieurs
branches : 1° celle de SAIGNARD de LA FRESSANGE, barons de
Queyrières
et des
Etats du Velay, dans laquelle ,s'est fondue la maison d'ALLIER de LA
FRESSANGE,
dont elle a porté le nom; 2° celles des SAGNARD de
CHOUMOUROUX La maison de
CHOUMOUROUX est ancienne et a contracté de belles alliances.
Elle prouve une
filiation suivie depuis : Gabriel, seigneur de Choumouroux...), qui,
s'étant
alliée avec la dernière héritière de
Choumouroux, en porte le nom; 3° celle des
marquis de Sasselange, issus de la seconde branche, laquelle est
représentée de
nos jours, par M. le marquis de Sasselanges, ancien premier page du
Roi, ancien
colonel de cavalerie. Cette famille possède des lettres
autographes des rois
Charles VI et Henri IV. Jean de SAIGNARD est qualifié
écuyer, dans les lettres
du roi Charles VII, de l'an 1481. (source : Nobiliaire Universel de
France, par
Nicolas de SAINT-ALLAIS, tome XIII, pages 400 à 404). De
SAIGNARD, SAGNARD,
SANIARD, ou SANHARD, famille des plus anciennes du Languedoc,
distinguée par
ses alliances et ses services militaires, ayant donné nombre de
capitaines de
mérite et plusieurs officiers-généraux. Il est peu
de familles, qui, aussi peu
nombreuses que celle de SAIGNARD, puissent fournir autant de preuves de
service. Presque tous les membres de cette maison ont embrassé
la carrière des
armes depuis le treizième siècle, et ont acquis des
grades honorables. En 1760,
à la seule bataille de Rhinberg, trois gentilshommes de cette
famille furent
blessés, et un quatrième tué. Il est à
remarquer que tous les membres de cette
famille ont été décorés de l'ordre royal et
militaire de Saint-Louis, depuis
l'institution de cet ordre. Elle s'est divisée en plusieurs
branches, 1° celle
des SAIGNARD de LA FRESSANGE, barons de Queyrières et des Etats
du Velay,
laquelle s'est alliée avec la dernière
héritière de la maison d'ALLIER de LA
FRESSANGE, et a joint à son nom celui de cette maison, ainsi que
les armes; 2°
celle de CHOUMOUROUX, qui, issue des SAIGNARD de LA FRESSANGE, s'allia
avec la
dernière héritière de Choumouroux (La maison de
CHOUMOUROUX, dont le nom est
écrit quelquefois de CHAMARROUX dans les anciens actes, est
distinguée par ses
alliances et son ancienneté. Elle prouve sa filiation depuis :
Gabriel,
seigneur de Choumouroux...), dont elle joignit également le nom
au sien, ainsi
que les armes; 3° celle des SAIGNARD de SASSELANGE. D'anciennes
traditions font
descendre cette famille des comtes-souverains de Privas, mais comme
dans une
matière aussi sérieuse, il faut apporter des titres
indiscutables à l'appui des
origines, nous faisons seulement mention ici des traditions, pour
qu'elles ne
soient point perdues pour cette famille, et sans y apporter d'autre
importance.
Jean de SAIGNARD, 1er du nom, est le premier que l'histoire nous
montre; il est
fait mention de lui en 1439, comme commandant de cinquante hommes, et
comme
ayant été promu en la qualité de premier
écuyer de Charles VII, pour avoir
offert à ce prince, lorsqu'il était dauphin, les premiers
drapeaux qui furent
pris sur ses ennemis, dans le velay. Armes : La branche de La FRESSANGE
porte :
écartelé : aux premier et quatrième, d'azur, au
sautoir d'or; aux 2 et 3,
d'azur à l'aigle éployée d'argent, qui est
d'ALLIER de LA FRESSANGE; la branche
de CHOUMOUROUX porte : écartelé, d'azur au sautoir d'or,
et d'azur à trois chevron
d'or; celle de Sasselanges, d'azur au sautoir d'or. (source :
Nobiliaire
Universel de France, par Nicolas de SAINT-ALLAIS, tome XV, pages 209
à 223). De
SAIGNARD, très ancienne famille du Languedoc, connue par
filiation depuis Jean
de SAIGNARD, 1er du nom, pourvu de l'office de premier écuyer du
roi Charles
VII, le 29 avril 1439. Elle a formé plusieurs branches : 1°
les seigneurs de la
Fressange, barons de Queyrières et des Etats du Velay; 2°
les seigneurs de
Glavenas; 3° les seigneurs de Choumouroux; 4° les seigneurs et
marquis de
Sasselanges. Services : Un capitaine de deux cents hommes de guerre en
1590,
commandant une compagnie de cent arquebusiers à pied en 1594;
deux autres
capitaines de cent arquebusiers; deux lieutenants aux régiments
de Navarre et
Dauphin; deux brigadiers des armées du roi; cinq capitaines , et
plusieurs
officiers au régiment d'Auvergne; un major au régiment
des grenadiers royaux du
Quercy; un lieutenant-colonel de cavalerie; un chef d'escadron,
adjudant-major
au 1er régiment des grenadiers à cheval de la garde
royale; des gouverneurs de
places; la plupart de ces officiers décorés de l'ordre
royal et militaire de
Saint-Louis. Armes : Branche de La Fressange : écartelé,
aux 1 et 4 d'azur, au
sautoir d'or, qui est de SAIGNARD; aux 2 et 3 d'azur, à l'aigle
éployée
d'argent, qui est d'ALLIER de LA FRESSANGE.
Branche de Choumouroux : écartelé, aux 1 et 4 d'azur, au
sautoir d'or, qui est
de SAIGNARD; aux 2 et 3, à trois chevrons d'or, qui est de
CHOUMOUROUX.
Branche de Sasselanges : d'azur, au sautoir d'or. (source :
Dictionnaire
Véridique des Origines des Maisons Nobles ou Anoblies du Royaume
de France, par
M. LAINé, tome II, pages 379-380). Selon une légende
familiale rapportée par
les descendants de la famille de LA FRESSANGE, son grand-père
aurait été
emprisonné dans la Tour de Londres après une bataille de
la guerre de Cent Ans.
Il aurait alors gravé son nom sur les murs de sa geôle
dans cette célèbre
prison, et ce nom pourrait encore être lu aujourd'hui (source Les
SAGNARD de
CHOUMOUROUX, par Jérôme SAGNARD, page 3). L'origine
géographique de cette
famille se situe au pied du pic de Lisieux. L'ancien château de
Bonas se
situait sur le côté sud (Saint-Voy-en-Velay). Le castrum
est signalé dès 957 et
fut détruit vers 1290. Ce château, apparemment très
vaste aurait occupé une
superficie au sol de plus de 2000 m², et aux abords, sept
châtelets auraient
défendu l'approche de Bonas ou Bonnas : Chastel, Vueilh, Bronac,
Montgiraud, La
Chièze, Les Hermens, La Batie, Sagnard. Ce dernier lieu existe
toujours, et une
ferme y a été construite entre 1850 et 1875, en
réutilisant les pierres de la
construction précédente. Ce lieu s'orthographie Sagnard.
Ce nom proviendrait du
mot Sanhard, formé du patois Sanha et du suffixe augmentatif ou
péjoratif Hard.
Une sagne est une plante marécageuse, mais aussi une terre
marécageuse ou
humide. Sanhard pourrait donc être l'homme habitant une terre
humide, ce qui
semble être vérifié par la géographie
physique du lieu. L'idée d'une motte
castrale située au-dessus de cette plaine marécageuse
n'est pas à exclure car
celle-ci aurait pu servir de défense militaire en cas d'attaque.
Cette famille
porte d'azur au sautoir d'or. La couleur azur est une couleur royale,
et le
sautoir une pièce marquant la combinaison entre une bande et une
barre,
synonyme de croix de Saint-André. En tenant compte de la
symbolique médiévale,
on pourrait donner comme explication à ce blason : Jean de
SAIGNARD est fait
écuyer dans la cathédrale Notre-Dame du Puy, où il
existe une chapelle Saint-André.
De plus, Saint-André est l'un des premiers apôtres
à avoir suivi le Christ et
Jean de SAIGNARD l'un des premiers à avoir soutenu Charles VII,
alors dauphin
malmené. La croix de Saint-André représente la
croix où fut crucifié l'apôtre
Saint-André. Ce blason est peu représenté en
France (familles SAINT-ANDRé, de
NOBLET de LA CLAYETTE et MESSEY), et l'équivalent en
écosse est Saint-Andrews.
(source Les SAGNARD de CHOUMOUROUX, par Jérôme SAGNARD,
pages 5-6). De
SAIGNARD, alias SAGNARD ou SANIARD et SANHARD, sgrs de Saignard
paroisse de
St-Voy, marquis de Sasselenge (1777), de La Fressange, comtes de
Choumouroux,
barons de Queyrières et des Etats du Velay, sgrs de Vernet, de
Marminhac, de
Mortesaigne, de Maumeyre, de Préaux, de Chazeaux, de
Montméa, de Glavenas, de
Rioufreyt, d'Estables, de Canson, du Besset, cosgrs de Glavenas, sgrs
de
Tremeolles, de Montagnac, de Taillefer, de Mons, etc.
(Velay-Vivarais-Forez).
Noblesse du Velay, très distinguées par ses services
militaires. Sa filiation
suivie remonte à Jean de SANHARD sgr dudit lieu,
créé par lettres patentes du
29 avril 1439, premier écuyer du roi Charles VII, en
récompense de ses services
pendant la guerre des Anglais et "pour lui avoir offert les premiers
drapeaux pris sur les ennemis dans le Velay"...... Très beaux
services
militaires; un mousquetaire du Roi (1662), de nombreux capitaines au
régiment
d'Auvergne-Infanterie, chevaliers de St-Louis; des gendarmes et gardes
du corps
du Roi; des officiers supérieurs; deux brigadiers des
armées du Roi (1734-1756);
une demoiselle de St-Cyr (28 mars 1777), chanoinesse de Joursey; deux
pages de
la petite écurie du Roi (1733-1762); un page des rois Louis XV
et louis XVI,
lieutenant-colonel de cavalerie, commandant des Gardes Nationales de la
Haute-Loire (1816); un député au grand collège de
la Haute-Loire (1815), etc.
Convoquée au ban et arrière-ban de la noblesse du Velay
et en 1789, aux
assemblées de la sénéchaussée du Puy.
Belles alliances. Armes : d'azur, au
sautoir d'or. La branche de La Fressange écartelait : d'azur,
à l'aigle
essorante d'argent (qui est d'ALLIER). Celle de Choumouroux : d'azur,
à trois
chevrons d'or (qui est de Choumouroux). (Armorial Général
du Velay, par Georges
PAUL, Marseille Reprints, 1975, page 409). evenement: Lettres patentes
29 avril
1439 julien Le Puy-en-Velay,43,Haute-Loire,Auvergne,FRANCE (source:
Transcription - Lettres Patentes de Charles VII - Nobiliaire Universel
de
France, par Nicolas de SAINT-ALLAIS; -Tome XV, pages 211-212;
-photocopie.
Maître de notre hôtel, et vous maître et
contrôleur de notre chambre aux
deniers, savoir faisons que pour le bon rapport qui fait nous a
été des sens,
loyauté et bonne diligence de notre bien-amé
l'écuyer Jean de SAIGNARD, et pour
considérations des bons services qu'il nous a faits le temps
passé, au fait de
nos guerres, si comme il nous a été remontré, et
espérons que plus il fasse
icelui Jean de SAIGNARD; pour ces causes et autres à celle
mouvans, avons
aujourd'hui retenu et retenons, par ces présentes, notre premier
écuyer
d'écurie, pour nous servir dorénavant audit office, aux
honneurs, prérogatives,
franchises, libertés, gages, hôtellages, lucraizons,
droits, profits et
émolumens accoutumés, et qui y appartiennent, si vous
mandons et expressément
en joignons et à chacun de vous si comme à lui
appartiendra, que pris en reçu
dudit Jean de SAIGNARD le serment sûr et accoutumé; et
notre présente retenue,
enregistrée ès registres papiers et écrits de
notre dite chambre aux deniers,
avec celle de nos autres officiers, de semblable retenue, étant
du même office,
ensemble des honneurs, prérogatives, franchises,
libertés, gages, hôtellages,
lucraizons, droits, profits et émoluments des sudites faites,
soufrés et
laissés jouir et user pleinement et paisiblement, en lui
comptant et payant
iceux gages et hôtellages, aux termes et en la manière
accoutumé et par
rapportant ces présentes au vidinus d'icelles fait sous le scel
royal, pour une
fois seulement, nous voulons tpout ce que compté et payé
lui en sera être
alloué de compte et rabattu de la recette de vous maître
de notre chambre aux
deniers, par nos amés et féaux gens de nos comptes,
auxquels mandons ainsi la
faire sans difficultés, nonobstant quelconques ordonnances,
restrictions,
mandemens ou déffences à ce contraire. Donné au
Puy, le vingt-neuvième jour
d'avril l'an de grâce 1439. Par le Roi, Messire GASTONET (GASTE),
et autres
pré- sens, CHALIGAUD.).],
...
marié avec...
6 017
? ?, ... dont:
6 048
Jehan ALLIER, Seigneur de
La
Fressange [Note : Un
de ses enfants semble être aller se fixer en Vivarais (le 4 mars
1552 testait
noble Philibert ALLIER, seigneur de Monteil, de Valence et de la
Bastide
d'Andaure......), du moins c'est à Saint-Agrève qu'il
passa une convention avec
son neveu, Jean ALLIER (chez le notaire de Mars, de
Saint-Agrève). Il maintint
la donation faite par son père de la chapelle de l'église
de Saint-Didier
(cette donation fut faite chez le notaire Barthélemy CORDOAN le
6 août 1579, f°
4 manuscrit de Jean PIQUET, Fonds Chaleyer, l. 1278, n°...). (cf
d'Azur au Lion
d'Argent, par Paul RONIN, tome III, page 70). Il hérita en 1420
de noble
Jacques de RIS ou de RIX et qui vivait encore en 1479 (source : Le
Nobiliaire
du Velay, par Gaston de JOURDA de VAUX, tome I, page 35).],
...
marié en 1434 julien
avec...
6 049
Marguerite de SAINT-JEURE, ...
dont:
6 050
Pons RODILHON, Seigneur de
Combraux
(ou Combriol) [Note : RODILHON,
sgrs de Pouzols près St-Just-de-Chomelix (Auvergne).
Noblesse possessionnée à St-Privat-d'Allier. Nobles
Claude et Antoine RODILHON
étaient sgrs de Pouzols en 1508 et 1512. Antoinette de RODILHON
de MONTGEORGE
devint coadjutrice et peut-être abbesse du monastère de
Ste-Claire de Clermont
en 1548. (Armorial Général du Velay, par Georges PAUL,
Marseille Reprints,
1975, page 397).],
...
marié avec...
6 051
? ?, ... dont:
6 064
Didier BRUNIER, Seigneur
de Larnage
[Note : Cité en 1448 et
1475],
...
marié avec...
6 065
Isabeau de THEYS, ... dont:
6 066
Bertrand d'ADHÉMAR,
Baron d'Apt
,seigneur de Marsanne, d'Aps,
...
marié avec...
6 067
Béatrix ALLEMAN, ... dont:
12 096
Gabriel ALLIER, Seigneur
de La
Fressange , décédé
après 3 août 1436, Ecuyer,
licencié ès droits, juge au Puy en 1408 [Note : Paraît avec son père dès 1403.
Le 20 octobre 1420, est appelé
"licencié ez-lois", " pour la remise de son âme et de
celle de
ses parents", Jean ALLIER, son père et Aelis de CHAZELLE, sa
mère, des
nobles Jeanne et Cécile, ses soeurs et de noble Jacques de RIO(
Fonds Chaleyer,
liasse 631, f° 38). Le 30 avril 1408, il était juge au Puy (
Arch. Haute-Loire
série G 441). Il fait une fondation dans l'église de
Saint-Didier. Nous avons
trouvé, établies le 6 octobre 1421, une autorisation
donnée à Gabriel 1er
d'élever des fourches patibulaires à Chaumont (Ms
Chaleyer, reg. 1556, pl. A,
n° 92, p 178) et, à la même date, une transaction avec
Armande de POLIGNAC,
concernant Jacques de RIO (Ms Chaleyer, liasse 1556, pl. A, n° 92,
p 178).Le 3
août 1436, dans un acte, il est appelé
"vénérable et circonspect
homme". Il fit son testament, dont on ne possède qu'un court
extrait. Il
ne parle que de son fils aîné, mais il semble qu'il eut
plusieurs enfants, et
qu'il substitua successivement les uns aux autres. Il aida
particulièrement
l'Université Saint-May... au Puy, et lui confia la charge
d'élever des clercs
pris de préférence dans les paroisses de Saint-Didier,
Dunières, Lapte,
Saint-Pal-de-Mons et Retournac, où il avait, sans doute, des
propriétés (Fonds
Chaleyer, l. 1556, Pl. An° 92, p 178). (cf d'Azur au Lion d'Argent,
par Paul
RONIN, pages 69-70).
Juge de la cour commune du Puy, le 30 avril 1408 (source : Les
Châteaux
Historiques de la Haute-Loire, par Gaston de JOURDA de VAUX, tome II,
page 86).
Testament : 3 aout 1436 au Puy-en-Velay.],
...
marié avec...
12 097
? ?, ... dont:
12 098
Antoine de SAINT-JEURE,
Seigneur de
la Bastie d'Andaure,
...
marié avec...
12 099
? ?, ... dont:
12 128
Etienne BRUNIER, Seigneur
de Larnage
, décédé
avant 25 août 1446, Chevalier [Note : Cité en 1413 et 1438. Dit petit-fils
de Guillaume. Armes : d'azur à la bande d'or, au chef de
même (Armorial de
1696). Selon le Grand Armorial de France, par Henri JOUGLA de MORENAS,
tome II,
page 284, ces armoiries figurent à la salle des Croisades du
palais de
Versailles. BRUNIER. Larnage, Bonlieu. Jacques BRUNIER, chancelier du
dauphin
Humbert II, fut un des plus habiles et des plus fidèles
serviteurs de ce
prince; mais sa mort, arrivée en 1348, livra Humbert à
des influences opposées
qui ne tardèrent point à amener son abdication, et, avec
elle, la cession du
Dauphiné à la France. Son frère, Guillaume
BRUNIER, chevalier, docteur en
droit, combattit à Crécy, en 1346, et continua la
famille. Etienne BRUNIER,
seigneur de Larnage, vivait en 1438; Jean de BRUNIER, petit-fils
d'Etienne, eut
deux fils qui firent branche : Henry et Geoffroy. D'Henri est venu
Henri de
BRUNIER-ADHéMAR de MONTEIL, seigneur de Marsanne, Larnage,
Bonlieu et baron
d'Aps, vivant en 1671. Il joignait le nom d'ADHéMAR au sien en
raison du
mariage contracté en 1508 par Jacques de BRUNIER, seigneur de
Larnage, son
trisaïeul, avec Catherine ADhéMAR, dame d'Aps et de
Marsanne. Hauts et
puissants seigneurs messire Alexandre ADHéMAR de MONTEIL de
BRUNIER, comte de
Marsanne, premier gentilhomme de la chambre de feu le roi de Pologne,
grand
bailly de Nomény, chevalier de Saint-Louis, etc, demeurant
à Neuville, près de
Nancy, et Jean-Charles-Alexandre de BRUNIER-d'ADHéMAR de
MONTEIL, marquis
d'Heudicourt, seigneur de Lenoncourt et autres lieux, capitaine de
cavalerie,
résidant à Nancy, vendirent, le 20 décembre 1784,
les terres de Marsanne, la
Laupie et Bonlieu à noble Julien Martin DELAPORTE, receveur des
finances en
l'élection de Montélimar. Cette branche des BRUNIER resta
en Lorraine. De
Geoffroy de BRUNIER descendait Reynaud de BRUNIER, sieur de Larnage, en
1670.
Il fut l'auteur de la branche des seigneurs de Larnage, terre qui par
la suite
passa successivement aux familles d'URRE, de LA FOREST de DIVONNE, et
fut
acquise, en 1758, par noble Claude-François MURE,
secrétaire au parlement de
Grenoble, dont les descendants la possèdent encore. La branche
des ADHéMAR de
MONTEIL de BRUNIER de LARNAGE, est représenté par M.
BRUNIER de LARNAGE, ancien
officier supérieur, qui a épousé, en 1836, Mlle de
LANDRIèRES, de Tours, où il
réside. Armes : D'azur à la bande et au chef d'or.
(source : Armorial de
Dauphiné, par Gaston de RIVOIRE de LA BATIE, page 114).],
...
marié avec...
12 129
? ?, ... dont:
12 132
Giraud VII d'ADHÉMAR,
Baron de
Grignan,
...
marié
le 14 août 1422 avec...
12 133
Blanche de PIERREFORT,
Dames de
Granges, ... dont:
24 192
Jehan ALLIER, Seigneur de
La
Fressange , décédé
après 20 octobre 1420, Notaire à
Saint-Didier [Note : Etait
notaire à Saint-Didier-la-Séauve. Anobli en 1375, il
reçut ses lettres de
noblesse du roi Charles V, lors du passage de ce dernier au Puy, en
1378. A la
mort de Plotard de ROCHEBARON, son cousin et héritier, Guigon de
ROCHEBARON,
vend le Mas Ploto (plus tard le Malploton), ainsi que le domaine et
bâtiment de
La Fressange, le 22 août 1372 à Jehan ALLIER. Ce dernier
en reçu l'investiture
au château de Polignac, le 22 août 1372, de noble Armand
vicomte de POLIGNAC.
Il rend hommage le 7 août 1385, pour le Mas Ploto, à Louis
de JOYEUSE, époux de
Thiburge de SAINT-DIDIER, et peut-être suite au
délabrement de cette demeure,
il s'installe tout près de Saint-Didier-en-Velay, à La
Fressange, dont il prend
le nom. Armes : D'azur à l'aigle éployée d'argent
(STEYERT). Alias : D'azur à
l'aigle essorante d'argent (sculpté dans l'escalier du
château de
Saint-Romain-Lachalm). Le baron Jausserand de SAINT-DIDIER
aliéna le Masploton,
ainsi que les terres de la Fressange en faveur de Briand de ROCHEBARON
qui les
rétrocéda en 1352 (le 22 juillet 1352), à noble
ALLIER qui prit dès lors le nom
de LAFRESSANGE (D'azur au Lion d'Argent, par Paul Ronin, tome I, page
148).
Jausserand de SAINT-DIDIER fit son testament (reçu par Jean
ALLIER, et Jehan de
CHAMPAVERE, notaires à Saint-Didier), le 23 janvier 1367 au
château de la
Mastre (sourec : D'azur au Lion d'Argent, par Paul Ronin, tome I, page
149). Le
28 septembre 1372, le vicomte Armand de POLIGNAC, comme administrateur
de noble
Jean de POLIGNAC, son fils et de Thiburge de SAINT-DIDIER, femme dudit
Jean,
donnait "exemption aux habitants de la ville et du mandement de
Saint-Didier, du paiement des droits de leyde pour les denrées
et marchandises
qu'ils vendraient en leurs maisons ou bans", acte reçu par Jehan
ALLIER,
notaire royal à Saint-Didier (source : D'azur au Lion d'Argent,
par Paul Ronin,
tome I, page 164). En 1378, le 17 février, appelée haute
et puissante
demoiselle, Thiburge, dame de Saint-Didier et de la Mastre, donna
procuration à
Jean ALLIER de poursuivre et soutenir ses droits sur les biens de noble
et
religieux homme "frère Guichard de SAINT-DIDIER, de l'ordre de
Saint-Antoine de Vienne" (source : D'azur au Lion d'Argent, par Paul
Ronin, tome I, page 166). -- D'après l'Armorial
Général du Velay de Georges
PAUL : D'ALLIER, seigneurs de La Fressange près
Saint-Didier-la-Séauve, de
Jussac, etc, coseigneurs de Mons près Retournac (Velay).
Noblesse des confins
du Velay et du Forez, éteinte dans les de SAIGNARD. Noble Pierre
d'ALLIER rend
hommage en 1285, à l'évêque du Puy de divers fiefs
dans le mandement de Mons
près Aurec. Adhémar d'ALLIER, damoiseau, est cité
dès 1347. Jean d'ALLIER, de Saint-Didier,
rend hommage en 1381, de rentes sises à Saint-Pal-de-Mons et
à Retournac. Jean
Randon d'ALLIER est qualifié seigneur de Jussac en 1462. Un juge
de la Cour
commune du Puy (1408). Noble Gabriel d'ALLIER, seigneur de la Fressange
près
Saint-Didier, vivait en 1594. -- Dans Preuves de la Maison de POLIGNAC
(tome
II, page 181) : N° 288 : Le Puy le 14 mai 1399, foi-hommage de
noble Jean
ALLIER à Randon-Armand, vicomte de Polignac. -- D'après
l'Armorial du Vivarais,
par Florentin BENOIT d'ENTREVAUX, page 11, la famille ALLIER est connue
en
Velay sous le nom de FRESSANGE, où elle prend la qualité
de noble au XVIème
siècle... Dame Marie d'ALLIER, femme de M. de LEYRIS, vivait au
commencement du
XVIIème siècle... Nous trouvons en Vivarais la seigneurie
d'Allier, paroisse de
Saint-Martin-le-Supérieur, qui fut cédée au
XIIIème siècle par les POITIERS à
la maison de QUINT, et vendue en 1289, 14 mars, par Pierre QUINT
damoiseau,
seigneur de Saint-Michel-de-Barbières en Dauphiné,
à Pons de MIRABEL. Mais rien
ne nous indique que la seigneurie d'Allier ait appartenu à la
famille de ce nom
dont il est question dans cette notice. -- D'après Paul RONIN,
dans D'Azur au
Lion d'Argent, tome III, pages 68 à 80 : Parallèlement
aux seigneurs de
Saint-Didier, une famille originaire du Languedoc, vint s'installer au
chef-lieu de la baronnie et s'y distingua bientôt par ses
alliances et ses
services militaires. Toutefois, on ne saurait trouver aucun titre
où elle soit
mentionnée avant 1250. D'anciennes traditions la font descendre
des comtes
souverains de Privas. Plusieurs membres de cette famille auraient
été au
service des rois de Jérusalem, du nom de LUSIGNAN. (Ms Chaleyer,
registre 1556,
planche A, n° 92, p 177). Le château de La Fressange fut
construit, non pas
vers la fin du XVIIème siècle, ainsi que l'affirme
Francisque MANDET, mais bien
vers la fin du XVIème. Ce domaine, une vaste ferme avec maison
d'habitation
percée de meurtrières entourée de vastes champs et
peuplée d'un nombreux
bétail, qui subsiste encore, appartenait depuis 1372 aux ALLIER.
Cette famille
se rattachait-elle à celle du notaire Jean ALLIER, qui, le 29
novembre 1338,
signait la reconnaissance faite par les home de Saigues les
Saint-Just-en-Velay
à noble Guillaume TAILLEFER, 1er du nom, et seigneur du Chabon ?
Le 6 juin
1361, le domaine de La Fressange fut délimité (Ms
Chaleyer, liasse 1285,
parchemin in-f° n° 17). Pierre d'ALLIER, fils de Guillaume,
marié en 1346 (n.
st.), à Catherine MALOERT (Arch. Haute-Loire, série G
10). Pierre d'ALLIER
était possesseur, le 25 août 1355 d'une maison sise au
Puy, rue de
l'Ouche-des-Farges, qu'il avait acquise de Guillaume CHANDORAT (Arch.
Haute-Loire, G 409). Jean d'ALIER, bourgeois du Puy,
propriétaire, le 29 juin
1327, d'une vigne au terroir de Reillac, et qui testa le 3 juillet
1361(Arch.
Haute-Loire G 381). Le 22 août 1372, Jean d'ALLIER 1er, avait
reçu, au château
de Solignac, des mains de noble Armand de Polignac, comme
administrateur de son
fils Jean, marie de Thiburge de SAINT-DIDIER, "l'investition" de la
terre de Lafressange, acquise de Briand de ROCHEBARON, qui l'avait
acquise
lui-même du baron Jausserand de SAINT-DIDIER. En 1385, il rend
hommage à Louis
de JOYEUSE, baron de Saint-Didier, et 4ème mari de Thiburge
(acte reçu chez
Gro..., notaire). Le 17 juin 1376, noble Jehan ALLIER et Didier COPIER
échangèrent un pré appelé de la Murette
avec un autre pré appelé Sagnelonge (Ms
Chaleyer, liasse 1256, parchemin in-f°, n° 26). Le 11 septembre
1379
"achept pour noble Jehan ALLIER par noble Mathieu SALENOMEN contre les
rentes qu'il prend à Saint-Didier et Auriec (Ms Chaleyer, liasse
1287, in-f°
parchemin n° 30). En 1383 (A. LASCOMBES : Répertoire de
Hommages Rendus aux
Evêques du Puy) Jean d'ALLIER fait reconnaissance de ce qu'il a
à Artios et
Artiles. En 1396, on cite deux reconnaissances reçues par Jean
ALLIER, pour des
terres situées à Vaunac (Terrier de Balthazar de BEAU,
sieur de Laval). En un
autre endroit, appelé noble Jean d'ALLIER de SAINT-DIDIER (...)
il reçoit
reconnaissance pour une terre située à Sarlex. En 1398,
un terrier fut établi
par noble Jean ALLIER. Y est mentionnée la vente de Celleyres,
contenant
reconnaissance à lui passée par Jacques NEYRAN et
GOURMAND, du tènement de La
Corte, du Breuil et de Pralong, du Chambonnat et du Bosc (Ms Chaleyer,
liasse
1289, in-f°, n° 12). Jean Allier parait encore dans un acte de
1403, avec son
fils Gabriel. Il eut plusieurs enfants, qui sont désignés
dans un acte de leur
père passé, le 20 octobre 1420. -- D'après le
nobiliaire du Velay, par Gaston
de JOURDA de VAUX, tome I, pages 34 à 36 : Seigneurs de la
fressange, Jussac,
Malploton, Mandaroux, Chazaux, etc. (Velay), Munas, le Monteils, etc.
(Vivarais); coseigneurs de la Rivoire, les Crozes, Malhac, Retournac,
Puy-Régnier, etc. (Velay), Saint-Agrève, la
Bâtie-d'Andaure, etc. (Vivarais).
Armes : d'azur, à l'aigle éployée d'argent. En
1285, noble Pierre ALLIER
reconnut à l'Evêque du Puy, ce qu'il avait aux Crozes,
à la Rivoire, au mas de
Malhac et à Puy-Régnier (mandement de Saint-Pal-de-Mons)
: hommage qu'il
renouvela en 1308, en y ajoutant le village de Terrière, et que
firent à leur
tour, Hugon ALLIER, dit de LA ROCHE, damoiseau, son fils
émancipé (1343), et
Adhémar ALLIER, damoiseau (1347). Catherine de LA ROCHE,
reconnut en 1319 et
1343, les mas de Chazaux (mandement d'Yssingeaux) et de Mandaroux.
Pierre
ALLIER de LA ROCHE, clerc du Puy, se reconnut vassal de l'Evêque
(1327). En
1383, Jean ALLIER, notaire royal à
Saint-Didier-la-Séauve, reconnut à l'Evêque,
une rente avait acquise à Retournac de noble Mathieu SALOMON, de
Combres.
Magdeleine ALLIER épousa, le 29 novembre 1548, Antoine de LA
BASTIDE, fils de
Claude. Le 8 septembre 1567, Anne ALLIER se maria avec Maurice de LA
BASTIDE,
fils des précédents. Les preuves de maintenue de noblesse
de cette maison
remontaient à : Jean II ALLIER, seigneur de la Fressange (fief
acquis des
ROCHEBARON, et pour lequel il reçut l'investiture le 22
août 1372); se reconnut
vassal du seigneur de JOYEUSE, baron de Saint-Didier-en-Velay (1385).
Il vivait
encore en 1403. De son mariage avec Aëlis de CHAZELLES, les trois
filles qui
naquirent sont citées dans un acte en date du 20 octobre 1420.
Dans ce même
acte, leur fils Gabriel est qualifié de licencié
ès droits. -- Noble Jean
ALIER, de Saint-Didier-en-Velay, reconnut, en 1405 "l'affar" de la
Fressange et de Chantegreille, ainsi qu'autres fonds sis au mas de la
Murette.
Noble Philibert Alier, sgr de Monteil (D. de Valence) et de la
Bastide-d'Andaure, testa, le 14 mars 1552, ayant épousé :
1° N. de CHOUMOUROUX;
2° Catherine de LA GéROTIèRE; -- du 2me lit,
naquirent : Jean, qui semble avoir
été d'église, et Clauda, à quétant
héritière universelle de son père, fut
substituée Catherine, sa demie-soeur (Il est à noter que,
dans le testament de
Philibert, précité, Jean ALLIER, son fils ne se trouve
pas cité). Gabriel
ALLIER testa le 25 septembre 1580, en faveur de noble Jean ALLIER,
qualifié
"noble", ainsi que le testataire. Ledit Jean (le produisant),
"qui fait le septième des descendants dudict Jean annobli, a
esté maryé
avec dame Izabeau de Larnaye". -- "Desdictz actes et une
infinité
d'autres, résulte que la maison de LA FRESSANGE et ses
devanciers sont en
possession de ceste qualité de nobles depuis sept
générations qui font trois
siècles, que dans leurs alliances ils ont bien encore le soing
de contracter
avec personnes de pareile condition, qu'ils n'ont jamais faict aucung
acte
derrogeant à ceste qualité...". Certificat signé
"BRIZET",
commis aux francs fiefs. (source : Nobiliaire du Velay et de l'Ancien
diocèse
du Puy, par Gaston de JOURDA de VAUX, tome VII, pages 178-179).
--Saint-Victor-Malescours : Le château de Malploton est
situé sur la route du
Chambon à Saint-Agrève.
Du manoir primitif, il reste une tour ajourée, une porte assez
remarquable,
trois fenêtres à meneaux et autant de meurtrières
pour la tir rasant (G. de
JOURDA de VAUX, les châteaux historiques du Velay, tome II, p
86). La date de
construction de ce castel est inconnue, mais la maison forte du Maz fut
aliénée, ainsi que les terres de La Fressange, par le
baron Jausserand de SAINT-DIDIER,
en faveur de Briand de ROCHEBARON qui les rétrocéda, en
1352 (22 juillet 1352),
à noble ALLIER qui prit, dès lors, le nom de LAFRESSANGE
(G. JOURDA de VAUX :
op cité, tome II p86). L'un de ses descendants, noble Jean
ALLIER, seigneur de
la Fressange, céda à Pierre LAFAYOLLE (sans doute fils de
Laurent et de
Catherine de MANS, dont postérité), tout ce qu'il
possédait au village de
Malploton (4 juillet 1615). Le 9 juin 1625, l'acquéreur testa en
faveur de
Marguerite de BRUNIER, sa femme. Celle-ci s'alliait, un an après
(le 21
septembre 1626) à Jacques de SOUBEYRAN (G. JOURDA de VAUX : op
cité, tome II, p
86), seigneur de Montgiraud, fils d'Innocent et d'Isabeau FARNIER (la
famille
de SOUBEYRAN fut maintenue noble le 16 décembre 1670). Innocent,
né de ce
mariage, institua son héritière, Françoise, sa
soeur, mariée au comte de LA
FORET de DIVONNE (1707). En 1733 Malploton et ses dépendances
furent acquis de
Gilbert de LA FORET-DIVONNE par Gabriel du PELOUX de SAINT-ROMAIN (F.
MANDET :
op cité, tome VI, p 391). Le 21 novembre 1782, louis du PELOUX
de SAINT-ROMAIN
les cédait à son tour, au chevalier d'HAUTERIVE (G.
JOURDA de VAUX : op cité,
tome II p 86). En juin de la même année, Jean SOUVIGNET
(Denis SOUVIGNET,
acquéreur de Malploton, et maire de Saint-Didier, en 1790, fut
père de Jean,
maire comme lui, mort en 1832, laissant Denis, célibataire, qui
légua le
Malploton à son neveu, Augustin SOUVIGNET, maire de
Saint-Didier, décédé en
1878) y était déjà établi (ce lieu
était peu sûr. En 1697, le jour de
Saint-Pierre et Saint-Paul un garçon fut tué et
volé. Quelques jours après
l'assassin fut arrêté. Il mourut en prison. Le mercredi 11
février 1699, à
7heures du soir, on a fait mourir Etienne VACHEIER, qui fut
enterré au bois de
Mathieu LHERBRET de CELLIEREU. On l'a trouvé le 24
février. Le 23 avril 1699,
Claude-Gabriel, son fils, berger de Soleymet, fut pendu; le granger de
VERON
fut roué de coups et son frère, pendu). Enfin, en 1889,
Théodora VERON de LA
COMBE se rendait acquéreur de ce château qui appartient,
à l'heure actuelle, à
M. Norbert VERON de LA COMBE. (source : D'azur au Lion d'Argent, par
Paul
RONIN, tome III, page 150). Mons (commune de Saint-Pal-de-Mons) : 1285,
hommage
par noble Pierre d'ALLIER, de la maison de Roche, de ce qu'il a au
village de
Crozes, à Puy-Régnier, mandement de Mons, de ce qu'il a
au village de la
Rivoire, au mas de Malhac et de Coloniachac (sic), à l'exception
de la moitié
du pêcher supérieur de la Roche qu'il tient du seigneur de
Saint-Didier et
l'autre moitié de l'évêché.
1347, hommage par Adémar d'ALLIER, damoiseau, semblable à
celui d'Héliète
d'ALLIER. 1381, hommage par Jean d'ALLIER de Saint-Didier, de rentes
à
Saint-Pal-de-Mons. Retournac et Retournaguet : 1383, hommage par
messire Jean
ALLIER de Saint-Didier, d'une rente annuelle à Retournac,
acquise par
permutation de noble Mathieu SALEMON de COMBRèS. Retournac et
Retournaguet :
1383, hommage par messire Jean ALLIER, notaire royal, de 14 deniers de
censive
et de 6 deniers qu'il perçoit annuellement sur Jean MARLY, de
Jussac, sur une
pièce appelée Cote-Peyrouse, sous l'estrade, du
coté de Retournac. (source :
Répertoire Général des Hommages de
l'Evêché du Puy, par Adrien LASCOMBE, pages
328, 333, 334, 384 et 385). Malploton (le), ou : Mas Ploton. canton de
Saint-Didier-la-Séauve. A trois mètres environ de la
route reliant Le Chambon à
Saint-Agrève, s'élève sur le versant d'une colline
très boisée et baignée par
la Sémène le château du Malploton
complètement restauré. Du manoir primitif, il
reste une tour ajourée d'une porte assez remarquable, de trois
fenêtres à
meneaux et d'autant de meurtrières pour le tir rasant. Si la
date de la
construction de Malploton est inconnue, nous savons du moins que la
maison-forte "du Maz" fut aliénée, ainsi que les terres
de la
Fressange, par Jausserand de SAINT-DIDIER, en faveur de Briand de
ROCHEBARON
qui les rétrocâeda, le 22 juillet 1352, à noble
ALLIER qui prit dès lors le nom
de "LAFRESSANGE". L'un de ses descendants, noble Jean ALIER, seigneur
de la Fressange, céda à Pierre de "LAFAYOLLE" (que nous
présumons
être fils de Laurent et de Catherine de MANS, et père de
Benoit, né en avril
1764, et marié le 13 janvier 1806, à Marie Marguerite
QUIOC, dont postérité)
tout ce qu'il possédait au village de Malploton (4 juillet
1615). Le 9 juin
1625, l'acquéreur testa en faveur de Marguerite de BRUNIER, sa
femme. Celle-ci
s'alliait, un an après, le 21 septembre, à Jacques de
SOUBEYRAN, seigneur de
Montgiraud, fils d'Innocent et d'Isabeau FARNIER. Innoncent, né
de ce mariage,
institua son héritière Françoise, sa soeur,
mariée au comte de la FORÊT DIVONNE
(1707). En 1733, Malploton et ses dépendances furent acquis de
GILBERT DE LA
FORÊT-DIVONNE par Gabriel du PELOUX, seigneur de Saint-Romain. Le
21 novembre
1782, Louis de PELOUX de Saint-Romain les cédait à son
tour au chevalier
d'HAUTERIVE. En juin de la même année, Jean SOUVIGNET
(Denis SOUVIGNET,
acquéreur du Malploton, et maire de Saint-Victor en 1790, fut
père de Jean,
maire comme lui, mort en 1832, laissant Denis, célibataire, qui
légua le Malploton
à son neveu Augustin SOVIGNET, maire de Saint-Victor,
décédé en 1878) y était
établit. Enfin, en 1889, M. Théodore VéRON de LA
COMBE se rendait acquéreur de
ce château. Armes : d'azur, à
l'aigle
éployée d'argent. Aux d'ALLIER ont appartenu : Pierre
d'ALLIER (fils de
Guillaume), marié par contrat du 12 janvier 1346 (n. st.)
à Catherine MALOERT,
soeur de Jean MALOERT, chanoine du Puy. Pierre d'ALLIER, possesseur, le
25 août
1355, d'une maison sise au Puy, rue de l'Ouche des Farges, qu'il avait
acquise
de Guillaume CHANDORAT, chevalier. Jean d'ALLIER, bourgeois du Puy,
propriétaire, le 29 juin 1327, d'une vigne au terroir de
Reillac, et qui testa
le 3 juillet 1361 (Archives Départementales de la Haute-Loire,
G, 10, 469, 381,
514, 441). Les d'ALLIER avaient possédé également
le fief de Jussac.
Jean-Randon ALLIER en fut maître en 1462, et Randon ALLIER, le 20
octobre 1465
(Archives Départementales de la Haute-Loire, G, 78, 61). (source
: Les Châteaux
Historiques de la Haute-Loire, par Gaston de JOURDA de VAUX, tome II,
pages 86
à 88). Adossé au flanc d'une colline que couronne la
forêt de Bramard, le
château du Malploton domine les belles prairies vallonnées
baignées par la
Sémène, au-delà desquelles se profile dans le
lointain, la chaîne pittoresque
des Cévennes. Situé à la limite extrême du
Forez, il dépendait pour le
spirituel du diocèse du Puy. Il a depuis été
rattaché au département de la
Haute-Loire, comme faisant partie de la paroisse, puis de la commune de
Saint-Victor-Malescours. A une date très ancienne, un
château-fort y fut
construit, il se composait d'un vaste corps de logis aux murs
épais, flanqué de
quatre tours massives garnies de canardières et de
meurtrières au tir rasant,
entouré d'une enceinte elle-même protégée,
avec son puits intérieur, son silo
ou cave souterraine, retrouvé en 1892, et les longs souterrains
que la
tradition lui attribue et dont les vestiges ont été
découverts en 1856. Il
offrait à ses défenseurs des ressources sérieuses,
aussi dut-il remplir un rôle
efficace lors des invasions puis des guerres entre seigneurs si
fréquentes à
cette époque troublée du moyen-âge et dont,
à peu de distance, le champ dolent
conserve le douloureux souvenir. Ses premiers possesseurs paraissent
être les
seigneurs de Saint-Didier, qui durent l'établir pour la
protection de leur
baronnie (...).Isabelle, fille d'Alexandre de SAINT-DIDIER et
d'Agnès du
CHAYLA, veuve d'Hugues de HAULTERIVE de VALS, épousa en seconde
noces, vers
1335, Henri dit Ploton de ROCHEBARON (...). C'est depuis cette
époque qu'on
voit les Mas prendre le nom de son nouveau propriétaire, Mas
Ploto, Mas
Plotoni, Mansum Plotoni, puis Malla Plotoni et finalement Malploton. A
la mort
de Plotard de ROCHENARON, fils des précédents, son cousin
et héritier Guigon de
ROCHEBARON, assisté de ses oncles Armande de LA TOUR et Albert
de ROCHEBARON,
prieur de Saint-Trivier, exécuteurs testamentaires, vendit le
Mas ainsi que le
domaine et bâtiment de La Fressange, à Jehan ALLIER, le 22
juillet 1372. Ce fut
au château de Polignac que Jehan ALLIER en reçut
l'investiture, le 22 août
1372, de noble Armand, vicomte de POLIGNAC, administrateur des biens de
son
fils Jean, marie d'Isabeau, dite Bellonde de SAINT-DIDIER. Jehan ALLIER
était
notaire à Saint-Didier et fut anobli en 1375. Il reçut
ses lettres de noblesse
du roi Charles V, lors de son passage au Puy, en 1378. Le 7 août
1385, il
rendit hommage pour le Mas Ploto, à Louise de JOYEUSE,
époux de Thiburge de
SAINT-DIDIER, mai sans doute en raison de l'état de
délabrement de la vieille
demeure, il préféra s'installer aux portes de
Saint-Didier, à La Fressange,
dont il prit le nom. (source : Les Châteaux Historiques du Forez,
par Emile
SALOMON, tome III, pages 148 à 156). -- d'ALLIER.--La famille
d'ALLIER dut
jouer autrefois un rôle considérable dans le pays, si l'on
en juge par les
grandes alliances qu'elle eut à son début, et par le
somptueux écusson armorié
dont elle a orné la petite chapelle du clocher de
Saint-Didier-en-Velay.
Peut-être fut-elle, comme tant d'autres, ruinée par les
guerres civiles? On la
retrouve, en effet, beaucoup moins opulente aux siècles
suivants. Elle a même
donné au Puy une branche d'orfèvres, établie dans
la rue de la Traverse dès
1296. En 1313, Raymond d'ALLIER, orfèvre du Puy, fit une
reconnaissance à
l'évêque Bernard de CASTANET. Le 5 avril 1359, Jean
BAUDOYN, dit Monéda,
orfèvre du Puy, y possède plusieurs maisons hors la Porte
Pannessac,
"joignant celle de dame Reyne, femme de Reynaud d'ALLIER,
orfèvre".
Un premier d'ALLIER, Pierre, probablement un cadet, avait quitté
Saint-Didier
vers 1295, pour se fixer au Puy, où il est qualifié de
"bourgeois"
dans une reconnaissance qu'il passe aux POLIGNAC en 1313. Son fils
Pierre était
aussi "bourgeois du Puy" en 1357; son petit-fils Jean l'était
encore
les 11 avril 1387 et 13 mai 1399; il était père de
Gabriel, majeur en 1399,
'licencié ès droit du Puy". Une branche avait
passé successivement au Port
de Retournac, à Vaunac, Artias, Chomelix, La Valette de Saint
Paulien. En 1383,
Jean d'ALLIER de Saint-Didier rend hommage à
l'évêque pour ses biens d'Artites
et Artias; il est notaire royal à Retournac, son fils Jean est
seigneur de
Pieyres le 20 décembre 1395. Jordanet d'ALLIER, alias d'ALHIET
(car en
changeant de pays l'orthographe du nom s'altère) rend hommage
aux du BOYS en
1399 pour ses biens de Chomelix ainsi que Jean d'ALLIER, époux
de Philippa de
JUSSAC, de Retournac. En 1428, Pierre d'ALHIET est à La Valette.
Il épouse Alix
de VISSAGUET. (Archives du Marquis des ROYS. Archives de Don Joa de
MELLO, à
Lisbonne). (source : Les Orfèvres du Puy-Notre-Dame, par
Noël THIOLLIER, notes
généalogiques par A. BOUDON-LASHERMES,
Saint-Félicien, 1943, page 74).],
...
marié avec...
24 193
Aëlis de CHAZELLE [Note : De
CHAZELLES, seigneurs de Chazelles près Pinols, de
Védrines-Saint-Loup,
d'Alliet, de Beauregard, de Courdes, du Suc, de Pouzols, de
Roche-Salesse, de
Montirat, du Rieux, etc... (Auvergne). Noblesse connue depuis
Géraud de
CHAZELLES (1266). Pons de CHAZELLES, chevalier (1285). Trois
chanoines-comtes
de Brioude (1323-1472). Maintenue le 6 octobre 1666. Branche en
Languedoc.
Belles alliances. Armes : D'azur, à une tête de
léopard d'or, lampassée de
gueules, au chef cousu de même, chargé d'une étoile
et d'un croissant d'argent.
(cf : Armorial Général du Velay, par Georges PAUL, page
125). De CHAZELLES.--
Il a existé plusieurs fiefs de ce nom en Auvergne et provinces
voisines; entre
autres, Chazelles aux frontières du Bourbonnais,
possédé en 1286 pas Pons de
CHAZELLES, lequel assista au testament que Bertrand III, sire de La
Tour, fit à
Toulouse en 1285, et qui sans doute était parent de Hugues de
CHAZELLES,
commandeur de Saint-Jean de Ségur, de Montferrand, en 1245, et
de Pierre de
CHAZELLES, abbé de Mauzac, à la même époque.
On trouve ensuite Pons et Aymeric
de CHAZELLES, possessionnés en Forez, de 1273 à 1333, et
enfin Guillaume de
CHAZELLES, sur lequel le vicomte de Thiers et le comte de Forez
prétendaient à
la fois avoir droit de suzeraineté, droit qui fut l'objet de
plusieurs traités,
de 1292 à 1309. On ignore le sort de ces familles,
postérieurement aux actes
précités; mais il y a lieu de supposer qu'elles n'ont eu
rien de commun que le
nom avec celle dont la notice va suivre. Armoiries : inconnues. De
CHAZELLES.--
Seigneurs de Saint-Loup, de Margeride, du Suc ou du Luc, de Baguet, de
Pouzols,
de Beauregard, d'Oeillet, de Roche-Salesse, de Courdes, de Montirat et
du
Rieux, élections de Saint-Flour et de Mauriac.-- Nous
connaissons, dans la
haute Auvergne, deux fiefs de Chazelles : l'un dans la paroisse
d'Auriac, entre
Blesle et Massiac, possédé, de temps immémorial,
par la maison de CHAVAGNAC qui
en rendit hommage à Beraud, sire de Mercoeur en 1291; l'autre
Chazelles est un
chef-lieu de commune du canton de Ruines, près de Saint-Flour,
et c'est
vraisemblablement celui-ci qui a donné son nom à une
famille d'ancienne
extraction, connue de puis Géraud de CHAZELLES, vivant en
1266,et Pierre de
CHAZELLES, damoiseau, en 1333. Vers le même temps,
c'est-à-dire en 1323 et
1325, Bertrand et Jacques de CHAZELLES étaient chanoines-comtes
de Brioude; Philippe
de CHAZELLES le fut en 1472.-- Pierre de CHAZELLES, écuyer,
marié le 24 avril
1488 à Isabelle de BONNAMY, fut le cinquième aïeul
de Gilbert de CHAZELLES, de
Paul Tristan de CHAZELLES et autres parents, domiciliés à
Lieutadès,
Ussel-en-Planèze, à Vedrines-Saint-Loup, maintenus dans
leur noblesse en 1666.
Eux et leurs descendants firent foi-hommage au Roi en 1669, 1683, 1699
et 1723.
MM. de CHAZELLES de Courdes et de Roche-Salesse assistèrent
à l'Assemblée de la
noblesse à Saint-Flour en 1789. Ce dernier rameau est
représenté, de nos jours,
par M. de CHAZELLES de ROCHE-SALESSE, longtemps maire de la Commune de
Saint-Hippolyte et électeur du canton de
Riom-èz-Montagnes, avant 1830.-- MM.
LAINé et de SAINT-ALLAIS ont avancé qu'une autre branche
de la même famille
existe en Languedoc; nous ne sommes à même ni de
contredire, ni d'affirmer leur
témoignage; nous ferons observer seulement que la
généalogie de six degrés,
publiée par M. se SAINT-ALLAIS, dans le premier volume du
Nobiliaire Universel,
et dans laquelle on ne rapporte pas une seule date, ne nous
paraît pas
suffisamment justifiée. A cette dernière appartient le
comte de
CHAZELLES-LUNAC, né à Nîmes en 1778,
sous-préfet de Murat et baron de l'Empire
en 1812, transféré à la sous-préfecture de
l'Orient en 1817, et appelé, le 12
août 1818, à la préfecture du Morbihan, qu'il
conserve jusqu'à la révolution de
1830.66 Il y a encore une famille de CHAZELLES en Provence.-- Celles
d'Auvergne
s'est alliée aux maisons de BONNAMY, de MEYNADON, de CHAMBEUIL,
de LA ROQUE, de
LIZET, de l'ESTRADE, de LAURICHESSE, de SARTIGES, de DIENNE, de LA
MAJORIE-SOURSAC, etc., etc. Armoiries : d'azur, à une tête
de léopard d'or
lampassé de gueules; au chef cousu de même, chargé
d'une étoile et d'un
croissant d'argent (voyez pl. 10, fig. 5). (source : Nobiliaire
d'Auvergne, par
J.B. BOUILLET, tome II, Clermont-Ferrand, 1847, pages 186 à 188
et pl. 10).
CHAZELLES (de) : Preuves de noblesse reçues par d'HOZIER pour
les écoles
royales militaires en 1790 (B.N, fr. 32099, dossier n° 103).
CHAZELLES, Sgr de
Beauregard (de) (Rouergue) : Famille maintenue noble lors de la
recherche de
noblesse par l'intendant FORTIA dans la généralité
d'Auvergne le 15.10.1666,
par l'intendant LE GENDRE dans la généralité de
Montauban le 15.07.1700 (cf
LAINé, Archives de la noblesse de France, tome 10) - Armes :
d'azur à la tête
de léopard d'or, lampasssée de gueules; au chef cousu du
même chargé d'une
étoile et d'un croissant d'argent. CHAZELLES, Sgr d'Oeillet (de)
(Auvergne) :
Famille maintenue noble lors de la recherche de noblesse par Bernard de
FORTIA
dans la généralité d'Auvergne le 06.10.1666
(Bibliothèque Municipale de
Clermont-Ferrand, Ms. 550) (cf Louis de RIBIER, Preuves de noblesse
d'Auvergne
tome 1, qui donne ces preuves) Armes : d'azur à 1 tête de
léopard d'or,
lampasée de gueules; au chef cousu du même chargé,
à dextre d'une étoile
d'argent, à senestre d'un croissant du même. (Source :
Nouveau Nobiliaire de
France, par Louis d'IZARNY-GARGAS, tome 1, page 420). De CHAZELLES,
seigneurs
d'Oeillet, Vedrines-Saint-LOup, Beauregard, Courdes, etc. (BOUILLET, t.
II,
p.187). D'azur, à une tête de léopard d'or,
lampassée de gueules; au chef cousu
de même, chargé à dextre d'une étoile
d'argent et à senestre d'un croissant de
même. Gilbert de CHAZELLES, seigneur d'Oeillet, paroisse d'Ussel,
élection de
Saing-Flour, fils à Louis, marié avec demoiselle Jeanne
de LESTRADE, prouvé par
le contrat de mariage du 11 août 1651, reçu LABOURD, Nre.
Au moment des
productions, il était âgé de 40 ans, et faisait sa
demeure au village de La
Vayssières, paroisse de Trizac, élection de Mauriac.
Louis de CHAZELLES, fils à
Guillaume, marié avec demoiselle Louise LIZET, dame de Courdes,
prouvé par le
contrat de mariage du 17 décembre 1613, reçu DUCLAUX,
Nre. Guillaume de
CHAZELLES, fils à Antoine, marié 1° avec demoiselle
Antoinette de CHAMBEUIL,
suivant contrat reçu DUMAS, Nre, le 21 mars 1680, et 2° avec
demoiselle Jeanne
de LA ROQUE, suivant contrat reçu ROUX, Nre, le 10 janvier 1585.
Antoine de
CHAZELLLES, fils à Antoine, marié avec demoiselle Vaence
de LAIRE, prouvé par
le contrat de mariage du 19 janvier 1541, reçu BARRIER, Nre.
Antoine de
CHAZELLES, fils à Guillaume, marié en 1507 avec
demoiselle Françoise de
MEYNADON, prouvé par le traité intervenu entre cette
dernière, comme tutrice
d'Antoine, Alips et Marguerite, leurs enfants mineurs, et Louis de
CHAZELLES,
son beau-frère, le 10 décembre 1528 devant LAFARGE et
BOYER, Nres. Guillaume de
CHAZELLES, fils à Pierre, marié en 1475 avec demoiselle
Ponchette ou Ponsette
CLANCHE, prouvé par une transaction faite avec Antoine, son
frère, le 14 mars
1507, devant BODIN, Nre. Pierre de CHAZELLES, écuyer,
marié en 1441 avec
demoiselle Isabelle de BONNAMY, prouvé par le testament de
ladite BONNAMY,
passé devant BARRIER, Nre, le 24 avril 1588.
Dans cette généalogie entrent : 1°
Paul-Tristan de CHAZELLES, sieur de Saint-Loup, frère du
produisant, marié le
13 août 1652 avec demoiselle Catherine de LAURICHESSE, demeurant
à Montirat,
paroisse de Méallet, élection de Mauriac; 2° Jacques
de CHAZELLES, sieur de
Bagnes, Guillaume de CHAZELLES, deuxième du nom, sieur du Suc,
et Louis de
CHAZELLES, sieur de Pouzols, fils de feu Guillaume, premier du nom, et
d'Antoinette DANJOLIE : lesdits Guillaume 1er, Jacques et Guillaume
IIe, frère
de Louis et comme lui fils de Guillaume et de Jeanne de La ROQUE,
3° enfin Jean
de CHAZELLES, sieur de Beauregard, fils de Claude, et de Jeanne de
GORCE et
petit-fils d'Antoine et de Valence de LAIRE. Maintenue, sous forme de
restitution de titres, du 6 octobre 1666. (Source : Preuves de la
Noblesse
d'Auvergne, par Louis de RIBIER, tome I, pages 163-164). CHAZELLES,
Colombette,
Lijay, XVIIe S. : D'argent semé de trèfles de sable.
CHAZELLES, à St-Thurin,
XVIIe S. : D'azur à un chat accroupi d'or, ailé du
même, au chef cousu de
gueules, chargé de trois étoiles d'argent (AG). de
CHAZELLES, à St-Etienne et
Lyon, XVIIe S. : D'azur au chevron d'or, accompagné en chef de
trois trèfles
d'argent et en pointe d'un croissant du même (AG). CHAZELLES,
Vilette, Mirable,
la Brosse, Talière, Versanne, à Cervières, XVIIe
& XVIIIs S. : D'azur à la
fasce d'or, accompagnée en chef d'un vol & en pointe d'un
demi-vol
d'argent. Panneaux du XVIIIe S. sculptés et peints à
Boën; cachets du XVIIIe S.
(source : Répertoire Héraldique ou Armorial
Général du Forez, par Louis-Pierre
GRAS, Paris, 1874, pages 70-71).], ... dont:
24 264
Guyot I d'ADHÉMAR, décédé
le 1er mai 1419, Chambellan
[Note : Etait le 6ème
enfant de sa famille (source : courrier de Christiane MAURY du 21
février
2007).]
...
marié
le 16 avril 1400 julien avec...
24 265
Miracle de COMBRET, Dame
de Broquiès, ...
dont:
48 528
Giraud V d'ADHÉMAR,
Seigneur de
Grignan,
...
marié avec...
48 529
Jeanne de PROHINS, ... dont:
97 056
Giraud IV d'ADHÉMAR, décédé
en 1381,
...
marié
en juin 1344 julien avec...
97 057
Jeanne de JOYEUSE, ... dont: