La Sibylle, puis l'Alceste


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Caractéristiques

La Sibylle, comme l'Alceste sont des frégates à voile de 2ème classe, dites de XXIV, par rapport au calibre en livres de leur armement principal. Leur tonnage est de 2300 tonneaux, avec un équipage de 470 hommes, ramené à 200 en version transport.
La Sibylle est sortie des chantiers navals de Toulon, avec un armement de 4 canons de 4cm sur les gaillards en version transport. Ses dimensions étaient de 52m50 par 13m40 par 7m05, avec une voilure de 1849 m²
. Sur cale en septembre 1829, elle est lancée le 7 novembre 1847. Attachée au port de Toulon, elle sera mise en service en mars ou avril 1851, et sera rayée le 13 mai 1881.
L'Alceste est sorti des chantiers navals de Cherbourg. Ses dimensions étaient de 52m55 par 13m40 par 6m20 et ce navire fut armé en transport. Sur cale le 26 mai 1829, le navire est lancé le 28 mars 1846, et mis en service le 9 avril 1853 ou le 4 mars 1854, avant d'être rayé le 31 mai 1886.

La Sybille au quai de Papeete en 1869-1870

Historiques

Historique Sibylle :
Le
8 avril 1851 armement sous les ordres du capitaine de Frégate Fisquet. Le 30 juillet 1851 la Sibylle est à Fort de France, où une épidémie de fièvre jaune se déclare à bord en  novembre. Le 27 décembre 1851 elle effectue sous les ordres du capitaine de vaisseau Bermond, le transport de Fort de France à Saint-Pierre de l'amiral Vaillant, gouverneur. Le 15 janvier 1853 elle est de nouveau à Fort de France, puis est désarmée à Brest le 9 septembre 1853.
Le 28 mars 1854, elle appareille de Brest pour les Indes et la Chine, sous les ordres du capitaine de vaisseau Simonet de Maisonneuve. Une épidémie de dyssenterie se déclenche pendant ce voyage. Les malades sont débarqués dans les îles Moluques, en Indonésie, à Ambon (ou Amboine comme on disait à l'époque). Le nombre de morts s'élève à 75, et en novembre 1856 un monument à leur mémoire est inauguré sur place. En mai 1855, la Sibylle est attendue en Indochine. Une épidémie de scorbut se déclenche alors que la Sibylle se trouve au large de Shangaï. Elie RICARD, originaire du Périgord, entré à l'hôpital militaire de Nagasa le 19 avril, y décède le 2 mai 1856 des suites de cette maladie et du tyhpus. Il était né à Léguillac-de-l'Auche le 2 août 1830, mais sa famille habitait le hameau voisin de la Font de l'Auche à Poude. Il avait été incorporé en qualité de voltigeur au 11ème régiment de Ligne, au 1er bataillon, sous le matricule 4229. En effet, lors de la Guerre de Crimée, de 1854 à 1856, la France, alliée à l'Angleterre et à l'Empire Ottoman, déclarent la guerre à la Russie le 23 mars 1854. Mais le conflit occasionna des combats aussi bien sur terre, en Crimée, que sur mer, en mer Noire, mais aussi sur la façade pacifique de la Russie. Cela explique de la présence de l'Armée d'Orient dans cette région du globe, à cause des intérêts économiques français d'implantation en Asie, dont la Chine et le Japon, qui représentaient également des positions stratégiques pour la Russie. Ainsi, 7 bâtiments, frégates et corvettes à voile dont la Sibylle, et une corvette à vapeur, patrouillaient en Mer Rouge, océan Indien, mer de Chine, mer du Japon, et autour des Iles de la Sonde. Le traité de paix avait été pourtant été signé le 30 mars 1856 avec la Russie... L'acte de décès d'Elie RICARD est transcit le 13 juin 1858 sur les registres d'état-civil de la commune de Léguillac-de-l'Auche.
Le 10 avril 1857, elle arrive à Bombay, venant du Golfe Persique. Le 20 avril 1857 la Sibylle appareille de Bombay à destination de la Réunion, où elle arrive à Saint-Denis le 9 mai, avant de repartir pour la France métropolitaine. Du 17 au 20 mai elle fait escale à Carthagène, puis se dirige vers Cadix, avant d'arriver en France le 13 septembre 1857.
Le 13 juin 1861, elle appareille de Toulon  à destination des Antilles.
Dans les Annales Hydrographiques figure un extrait du rapport de mer (page 1, page 2, page 3, page 4) du comte Pouget, commandant de la Sibylle, qui atteste que le navire a quitté Lorient le 17 mars 1862, pour arriver à Simon's Bay, en Afrique du Sud, le 17 mai suivant.
Le 12 novembre 1862, elle appareille de nouveau de Cherbourg à destination du Mexique. Elle effectue le 5ème convoi du 5ème départ de troupes pour l'Expédition du Mexique. Elle transporte 421 hommes de l'Artillerie et de l'Infanterie de Marine, et 6 chevaux. Elle arrice à Vera Cruz le 7 janvier 1863.
Le 1er mars 1863, la Sibylle quitte Brest sous les ordres du comte Pouget, à destination de l'Océanie, faisant escale à Lorient et Palma. On la retrouve ensuite du 9 au 24 mai à Simon's Bay. Le 21 mai, il y eut une naissance à bord. Le navire fait ensuite escale à Table Bay le 29 mai, d'où elle repart le 4 juin. Après une nouvelle relâche à l'île de la Réunion, la Sibylle arrive en Nouvelle-Calédonie le 3 novembre. Elle en repart le 21 pour la Polynésie, et arrive à Papeete le 27 décembre 1863. Le 19 Février 1864, la Sibylle quitte Papeete, et fait une escale à Rio de Janeiro avant de regagner la Métropole.
Fin 1864, le navire effectue un nouveau voyage. La Sibylle quitte en effet Brest le 2 octobre 1864, vers le cap de Bonne espérance. Le but de ce voyage était le transport de troupes de relève pour les colonies de la Réunion, la Nouvelle-Calédonie et Tahiti. Elle transportait en outre un homme politique, allié politique de Clemenceau et franc-maçon comme lui, Georges Perin. Ce dernier a fait un récit de ce voyage, dans un ouvrage préfacé par son ami Clemenceau et publié en 1905. Dans cet ouvrage, l'auteur organise ses réflexions sur l'observation comparée  du système de colonisation français "d'exploitation des indigènes par des fonctionnaires collecteurs d'impôts", et du système anglais de "peuplement du territoire". Georges Perin, né  le 1er juillet 1838 à Arras (62), décédé le  5 juillet 1903 à Paris , fut
préfet de la Haute-Vienne à partir de septembre 1870, puis député extrême-gauche de ce même département de mai 1873 à novembre 1889. Pour ce voyage autour du monde de presque un an, la Sibylle est commandée par un autre ami de Georges Perin, le commandant Mottez. Ce voyage lui permet de faire la connaissance de la reine Pomaré à Tahiti, et d'être l'un des premiers français à traverser la Nouvelle-Calédonie. La Sibylle quitte donc Brest le 2 octobre 1864 à midi et prend la route vers les Canaries. Georges Perin est vite gagné par le mal de mer et ses premiers jours en mer sont difficiles : Le clapotement incessant des flots contre les flancs de la Sibylle m'ébranle le cerveau. Le 15 octobre, le navire fait escale à Las palmas, aux Canaries, d'où il repart le 18. Le 21 la ligne des Tropiques est passée, et le 24 au soir on aperçoit San-Antonio des îles du Cap-Vert. Puis, du 27 au 31 octobre, c'est le "Pot au noir", c'est à dire le calme plat. Les 7 et 8 novembre, c'est la cérémonie du "passage de la Ligne", l'équateur. Le 18 novembre à 6h00, l'île de Trinidad est en vue, puis le 24 novembre, le matin, un navire hisse le pavillon hollandais et télégraphie. Après que nous avons répondu à ses questions, il refuse de donner son nom. Ordre est donné de laisser porter droit sur lui ; il se décide alors à se faire connaître : le Neptune. Il nous passe devant à deux encâblures. Il a quelques soldats à son bord, sur l'arrière des gens placides à chapeaux de paille, une femme en tartan anglais. On se regarde avec la curiosité de gens qui n'ont pas vu de visage nouveau depuis cinquante à soixante jours. Le 8 décembre à 5h00 on aperçoit la terre, ders dix heures la côte se dessine, puis après avoir doublé le phare de Roman-Rock, et être passé au large de l'Arche de Noé, la Sibylle mouille vers 1730 en rade de False-Bay à Simon's Town, le port militaire du Cap. Le 18 décembre, le navire quitte Captown vers 7h00, en direction de la Réunion, qui est en vue le 11 janvier 1865, et le 13 vers 8h00 la Sibylle mouille devant Saint-Denis. Le navire appareille le 15 janvier, se trouve par le travers de la Nouvelle-Hollande le 15 février, puis le 1er mars vers 8h00 on aperçoit l'Australie et la Sibylle mouille dans la baie de Port-Jackson à proximité du jardin botanique de Sidney. Le 12 mars au matin, le navire appareille de nouveau, après une première tentative échouée la veille. Le 21 mars au soir, après avoir essuyé un gros orage pendant la traversée, la Sibylle mouille en rade de Port-de-France, nom primitif de Nouméa. Le 31 mai 1865, le navire est à Tahiti, d'où il repartira le 22 juin. Le retour s'effectue par le cap Horn, où la navigation y est dure le 15 juillet. Le cap est doublé le 20 juillet et le tropique est passé le 25 août. La Sibylle fait son retour à Brest le 8 septembre 1865.
Le  20 avril 1866 la Sibylle, sous les ordres du capitaine de frégate Riou de Kérangal, arrive à Saint-Denis à la Réunion, en provenance de France, avec à son bord 200 forçats destinés à la Nouvelle-Calédonie. Elle appareille le 2 mai de Saint-Denis, à destination de Sidney. Le 22 novembre 1867, elle arrive à Nouméa, après s'être arrêtée à Pouébo, sur la côte nord-est de la Nouvelle-Calédonie. Elle appareille ensuite de Nouméa le 30 novembre 1867, à destination de la Cochinchine.
Le 21 juillet 1868, la Sibylle quittait Brest, sous les ordres du capitaine de frégate Brossollet (nommé à Brest par décision impériale du 9 juin) pour se rendre à Toulon, où son arrivée était annoncée par un article du 13 août, afin d'effectuer le transport d'un convoi de condamnés vers la Nouvelle-Calédonie. Les aspirants de 1ère classe Fortin, Morange, Poussart, Berchon des Essards, Kuntz et Bonifay, privenant de Polytechnique et ayant fait leur campagne d'instruction sur le Jean-Bart, devaient être dirigés sur Toulon pour embarquer sur la Sibylle. Les aspirants de 1ère classe Pailhès, de Faucher de La Ligerie, Thesmar, Reulet, Sauvan, Receveur, et Saint-Sauveur, devaient également embarquer pour ce voyage. Il en était de même pour le capitaine d'armes à Cherbourg Tallevast, promu enseigne de vaisseau, et qui était affecté sur le navire. Le 26 août 1868, la frégate quittait Toulon pour arriver à Nouméa le 2 décembre, venant directement du Cap-Vert, après 94 jours de traversée. L'état sanitaire s'est maintenu à bord dans les conditions les plus satisfaisantes, comme le signale un article des Tablesttes des Deux Charentes. La frégate devait appareller de Nouméa le 18 décembre pour Tahiti, avant de regagner la France par le Cap Horn.
Les Annales Hydrographiques de l'année 1869, font état d'une traversée de la Sibylle entre Gibratltar et Nouméa, sans préciser les dates de ce voyage, dans un extrait de rapport de son commandant, le caputaine de frégate Riou de Karangal. Selon ce rapport, le navire faisait route directe pour Simon's Bay, et la Sibylle s'arrêta un jour à Ténériffe et, 12 jours après, entrait dans False Bay, en Afrique du Sud. Après seize jours et demi de mer, le navire faisait escale à Saint-Denis, à la Réunions puis se rendait à Nouméa, en passant au nord de la terre de Van Diémen, autre nom de la Tasmanie.
Une photo envoyée par un internaute atteste également que la Sibylle se trouvait à Papeete, en Polynésie, en 1869-1870 (voir photo plus haut).
Le 25 janvier 1870, la Sibylle appareille de Toulon vers la Nouvelle-Calédonie. Elle avait embarqué le 20 un détachement de transportés, parmi lesquels se trouvait Auguste Nicolas Hérin. Ce dernier, né le 14 septembre 1831 à Estrée-sous-Bellonne (Nord), avait été condamné le 1er septembre 1868 à Beauvais (Somme) à 5 ans de travaux forcés pour avoir commis en 1868 des attentats à la pudeur sans violences, sur deux filles mineures non émancipées par le mariage. Un article de journal annonce que d'après une lettre particulière écrite de Ténériffe le 12 février à bord du navire, signale que la traversée de ce transport a été bonne et qu'à cette date, les santés étaient excellentes à bord de ce bâtiment.
Le 23 janvier 1871 la Sibylle appareille de Toulon  avec un nouveau chargement de 200 forçats, à destination de la Nouvelle-Calédonie, sous les ordres du capitaine de frégate Sallot des Noyers. Parmi les transportés se trouve Marcellin Barnéoud-Arnoulet, condamné en 1868 par la Cour d'Assises de Gap pour homicide volontaire. Le 13 décembre 1871 à Toulon, est annoncée la mort du lieutenant de vaisseau Louis Sellier, second de la frégate la Sibylle.
En 1872-73 la frégate effectue un nouveau voyage vers la Nouvelle-Calédonie (voir itinéraire, page 1, page 2), sous les ordres du commandant Muret de Pagnac. Son commandant était arrivé à Toulon le 20 août, et son second le lieutenant de vaisseau Dumont. Le navire devait embarquer 5 enseignes de vaisseau, d'après la prescription du ministre de la Marine. En armement à Toulon en septembre, en vue d'effecteur un transport de condamnés vers la Nouvelle-Calédonie, une décision du 5 désignait l'aide-médecin Chabaud du cadre de Toulon, pour embarquer sur la Sibylle. Le 2 octobre, ayant embarqué ses condamnés et ses passagers, le navire se préparait à faire voile. Le 3 mars 1873, la Sibylle quittait Nouméa pour Toulon, et était attendue à Brest pour juillet. Elle devait y embarquer des marins condamnés et internés sur le vaisseau pénitencier Hercule, pour les transférer à Toulon. Le 1er juillet 1873 la Sibylle mouillait en rade de Brest, venant de Nouvelle-Calédonie après 93 jours de mer, et ramenant 29 passagers, comme le signale un article, et entrait dans le port le 3. Elle devait ensuite transporter en Nouvelle-Calédonie les derniers déportés encore internés au fort de Quélern. Le 10 septembre 1873, selon un article, la frégate est désignée pour aller à Cayenne et, à son retour devra assurer le transport d'un convoi de déportés politiques vers la Nouvelle-Calédonie, avec un départ prévu en novembre. Le 1er septembre la frégate est mise en rade à Brest et elle appareille le 10 pour la Guyane. Partie de Fort de France, à la Martinique, le 10 novembre, la Sibylle mouillait à Brest le 6 décembre 1873, selon un article qui annonce qu'elle doit faire route à la fin du mois pour la Nouvelle-Calédonie avec un convoi de 200 déportés. Le navire devait entrer au bassin avant son départ prévu le 1er février 1874 avec à bord un détachement d'Infanterie de Marine comme escorte des déportés. Un article du 28 janvier 1874 signale que l'enseigne de vaisseau Y-M Rossel venait de recevoir un témoignage de satisfaction du ministre de la Marine, pour avoir en septembre 1873 porté secours en mer au navire anglais l'India, avec 6 matelots de la Sibylle.
Mise en rade le fin janvier, la Sibylle prend en charge les passagers libres le 31 janvier et, le 1er février 1874, elle embarque les 200 derniers condamnés encore internés au fort de Quélern, constituant le huitième convoi de déportés de la Commune à destination de la Nouvelle-Calédonie. La frégate appareille le 2 février, mais son voyage se terminera à Arzew, en Algérie, avant de regagner Toulon, remplacée par l'Alceste.
Le 13 mai 1881, rayée des listes, la Sibylle est transformée en ponton-atelier dans le port de Toulon.

L'Alceste


Historique Alceste :
En avril 1852, l'Alceste aurait été armée en catastrophe, en même temps que la Forte, afin d'effectuer le transport de forçats à Cayenne, avec un équipage fourni par la Canada, mais ce fait reste à confirmer.
D'avril 1854 à  novembre 1856,  la frégate fait campagne dans le Pacifique. D'octobre 1857 à septembre 1860, elle est affectée aux stations du Brésil et de La Plata, en Argentine. Pendant cette période, l'Alceste est aussi en rade de Montevideo, en Uruguay, d'où elle appareille le 18 mai 1860 vers la France.
De novembre 1867 à février 1868, l'Alceste est transformée pour effectuer le transport des forçats, et son armement  est limité au calibre 30.
Le 7 février 1868, elle appareille de Rochefort pour Toulon, d'où elle appareille de nouveau  le 12 avril à destination de la Nouvelle-Calédonie par la Réunion. Le 23 avril 1868, le navire passe le détroit de Gibraltar, remorqué par le Circé, et on le retrouve à Valparaiso, au Chili, le 3 décembre 1868, venant de Nouméa, et se dirigeant vers la France. Le 2 avril 1869, le navire est de retour à Toulon, après être passé par Tahiti, Valparaiso et Sainte-Hélène.
Le 16 mai 1869, l'Alceste effectue un tour du monde, avec escales à Ténériffe, Bahia, Nouméa, Tahiti et Rio, avant de revenir le 8 avril 1870 à Toulon, où elle est désarmée. La frégate était sous les ordres du commandant Brosset, et avait fait relâche à Rio le 20 janvier.
Le 1er août 1872 elle est réarmée, avant d'appareiller de Toulon, sous les ordres du capitaine de frégate Malleville (nommé par décision du 25 juillet), le 10 septembre 1872 à destination de la Nouvelle-Calédonie (voir itinéraire, page 1, page 2). Le second était le lieutenant de vaisseau Le Fraper, en remplacement du lieutenant de vaisseau Peironet, débarqué pour raison de santé, et l'aumônier l'abbé Gibert, aumônier de la Sybille, qui permutait avec l'abbé Paul, aumônier de l'Alceste. Embarquaient également le médecin de 2ème classe Doué, et un détachement du 1er régiment d'Infanterie de Marine, composé d'un capitaine, et de 30 sous-officiers et soldats. Par décision du 5 septembre, l'aide-médecin Jannet, du cadre de Rochefort avait aussi été désigné pour embarquer sur le navire.
Le navire fait relâche à Dakar le 29 octobre 1872, et embarque le nommé Adolphe Martin, déporté qui avait été laissé là à l'hôpital militaire par la Garonne lors de son escale, pour cause de maladie. Ce dernier, matricule 1136, était né le 10 juillet 1828 dans les Ardennes, exerçant la profession de journalier, débarqua à Nouméa le 8 janvier 1873. Un article du 4 décembre 1872 annonce le décès à l'hôpital de Gorée, de l'enseigne de vaisseau Barbier, provenant de l'Alceste.
Le 8 février 1873, la frégate quitte Nouméa pour Sainte-Hélène, où elle fait relâche du 2 au 6 mai, puis à Gorée. Le 26 juin elle se trouvait à l'entrée du détroit de Gibratar Son arrivée est anoncée d'heure en heure le 5 juillet, et elle mouille à Toulon le 12 juillet 1873, puis désarmée le 1er août et "remise aux directions".
En 1881 l'Alceste est à Brest en août, entrée en armement définitif le 15, désignée pour porter le pavillon de l'officier général commandant la division volante, en remplacement de la Flore. C'est le contre-amiral Périer d'Hauterive qui est désigné pour cette tâche, par décision présidentielle du 21 juillet. Il arborera son pavillon le 1er octobre. Le médecin principal Sablé est désigné pour embarquer à l'état-major du contre-amiral. L'aumônier désigné est l'abbé Cuilliéret, aumônier de l'hôpital maritime de Rochefort. La division navale d'instruction, composée de l'Alceste, de la Résolue et de la Favorite doit quitter Brest le 20 octobre 1881, pour sa campagne d'hiver. Selon un article, l'itinéraire doit la mener dans les parages des Canaries, où elle s'établira en coirsière jusqu'au 25 novembre environ, puis elle se rendra à l'archipel Cap Vert, puis ralliera Dakar ou la côte de Gambie vers le 15 décembre. Cette escadre restera dans ces parages jusqu'à mi-février 1882, avant de regagner Brest autour du 5 ou 10 mars. La division navale d'instruction quitte Brest le 20 octobre 1881.
Un article annonce que le 2 novembre 1881, la division navale a fait route de Madère vers Sainte-Croix-de-Ténériffe et que tout allait bien à bord. La division mouille à Ténériffe le 8 novembre. Le 20 janvier 1882, elle quitte Saint-Vincent du Cap Vert pour Brest, où elle arrive le 17 février.
Le 15 avril 1882, la division d'instruction se trouve à Brest et se prépare pour sa campagne d'été. Elle doit quitter brest vers le 20 ou 25 avril, pour se rendre dans un premier temps aux Canaries, puis vers Madère, les Açores, pour revenir à Quiberon vers le 15 juillet. Ensuite elle repartira de Quiberon vers le 20 août pour revenir à brets entre le 5 et le 20 septembre 1882. Le 1er mai la division se trouvait dans les parages de Madère, et était attendue à Quiberon du 15 au 20 juillet. Elle est arrivée avant, puisqu'elle quitte Quiberon le 17 pour Brest, où l'Alceste sera désarmée, et la division d'instruction dissoute. Cependant, suite au besoin de réparations de la frégate la Résolue, l'Alceste restera armée, pour servir d'école de gabiers et de timoniers, sous les ordres du capitaine de vaisseau Cavelier de Cuverville, nommé par décret paru au Journal Officiel du 5 août 1882.
La frégate-école l'Alceste appareillera du 1er au 5 octobre 1882 pour sa campagne d'hiver pour se rendre d'abord à Madère, puis à Ténériffe, puis à Saint-vincent du cap Vert et Dakar, et vers le 1er février 1883 quitter le Cap Vert pour rallier Brest autour du 10 mars. Le 15 septembre 1882, l'Alceste est mise en rade de Brest.
L'Alceste quitte brest le 3 octobre 1882, en vue d'arriver vers le 15 à Ténériffe, et le 21 à Santa Cruz pour se ravitailler, avant de croiser dans les parages de des Canaries et de la côte du Sahara, jusqu'au 20 novembre, date à laquelle elle quittera Ténériffe pour arriver au îles de Cap vert le 1er décembre. A la dte du 19 octobre, elle était à Ténériffe, et devait partir le 30 pour les îles du Cap Vert et Dakar. Le 3 décembre, elle était à Saint-vincent, et devait se rendre à Dakar. La frégate appareille de Saint-Vincent, au Cap Vert, le 11 janvier 1883  à destination de Brest, où elle arrive le 9 février, ayant perdu 3 embarcations et brisé ses basses vergues, dans un coup de vent subi dans les parages des Açores.
L'Alceste est mise en rade de Brest le 30 mars 1883, en vue d'un nouvelle campagne d'été de la frégate école devant avoir lieu du 10 avril, au départ de Brest, pour se rendre à Ténériffe et Madère, puis aux Açores, qu'elle quittera entre le 1er et le 5 août pour Quiberon, où seront effectués de derniers exercices, avant un retour à Brest entre le 5 et le 10 septembre 1883, date à laquelle elle sera désarmée et remplacée par la Résolue comme école de timonerie. Son état-major sera tranféré sur ce navire qui effectuera la campagne d'hiver.
Le 2 juillet 1883, l'Alceste quittait Madère, pour Saint-Michel, aux Açores. Elle mouille à Fayal (Açores) le 15 juillet. Elle quitte les Açores entre le 1er et le 5 août, afin de rentrer qur Quiberon puis Brest, où elle est attendue entre le 5 et le 10 septembre. Elle est désarmée le 4 octobre 1883, et "remises aux directions".
Le 31 mai 1886, l'Alceste, rayée des listes, est transformée en ponton-hôpital au Gabon, avant d'être démolie en 1891.


8ème convoi de déportés 

Itinéraire suivi par l'Alceste et la Sybille


La Sibylle quitte Brest le 2 février 1874, ayant embarqué la veille les 200 déportés de la Commune, encore internés au fort de Quélern, et l'avant-veille les passagers libres. Elle embarque également une somme de 658 000 francs en pièces de 5 francs, dont 328 000 francs sont destinés au trésor de Nouvelle-Calédonie, et 330 000 francs au Trésor de Tahiti. Jusque là tout va  bien, mais ce voyage, qui devait être une "routine", si l'on peut dire, deviendra le convoi le plus mouvementé. En effet, alors que le navire se trouve au large des côtes du Portugal, une voie d'eau se déclare à bord. Le commandant décide de quitter la route normale, puis franchit le détroit de Gibraltar et fait relâche en Algérie, à Arzew, pour tenter de réparer. Les déportés sont alors débarqués et ils sont enfermés au Fort du Nord à Arzew. Mais, la Sibylle ne pouvant réparer sur place, le navire quitte oran le 22 février à destination de Toulon, où elle arrive le 2 mars, comme l'indiquent deux articles.
Un des déportés embarqués sur la Sibylle, Guillaume Holz, écrivait le 22 février à sa famille, pour raconter la traversée : "Voici comment nous étions à bord, nous étions enfermés dans des cages de fer au nombre de cinquante, les cages avaient douze mètres de long, trois de larges et deux de haut. Nous ne montions qu'une heure par jour sur le pont et les autres vingt trois heures, on restait enfermés".
Les déportés adressent, le 27 février 1874, une supplique (page 1, page 2, page 3, page 4) au maréchal de Mac-Mahon, Président de la République, par laquelle ils sollicitent l'accomplissement de leur peine sur le sol algérien. Aucune suite n'est donnée à cette demande.
Parmi les déportés de ce convoi, se trouvait un certain Alexis François Chaussepied, né le 19 janvier 1820 à Mouliherne (49). Il est reçu compagnon boulanger à Angers à la Noël 1841 sous le terrible nom d'Angevin le vengeur du Devoir. Lors de la Commune, il habite Paris, 37 rue de la Félicité, et est garde dans une compagnie sédentaire du 233ème bataillon de Fédérés. Le 18 mai il se trouve à Belleville, et se rend aux Versaillais. Il est condamné le 19 avril 1872 à la déportation simple. Il embarque le 1er février 1874 sur la Sibylle, en provenance du fort de Quélern. G
racié par décret du 15 janvier 1879, il sera rapatrié par le Var, et non le Calvados comme le mentionne le dictionnaire Maitron, et déclare se retirer 85 rue de Charonne à Paris.
Le 23 mars 1874, l'Alceste est mise en rade à Toulon, est arrive à Arzew le 28 mars. Le 9 avril, les déportés embarquent pour effectuer le reste de la traversée vers la Nouvelle-Calédonie. Compte tenu du nombre de jours de traversée, il semble que l'Alceste ait suivi l'itinéraire normal des navires, par le Brésil et le cap de Bonne-Espérance, mais malheureusement aucun document de bord sur ce voyage n'existe.
L'Alceste arrive à Nouméa le 9 août 1874, après 122 jours de mer. Le 12 août au matin, 155 déportés destinés à l'île des Pins sont embarqués sur l'Orne, et acheminés  vers leur destination finale, où ils débarquent le soir même.
Deux déportés sont morts pendant le voyage : François Natte, dont nous n'avons aucun renseignement, et Pierre Porcher, né le 15 décembre 1830 à Bazoches-en-Dunois (Eure-et-Loir), qui était marié, n'avait pas d'enfant, et exerçait la profession de cordonnier.



Dossier CAOM 

Le dossier de la Sibylle, remplacé par l'Alceste, conservé au Centre des Archives d'Outre-Mer à Aix-en-Provence (13) contenait 25 pièces différentes non classées par ordre de date ou autre, dont la supplique du 27 février 1874 (voir plus haut), mais comprenait un sous-dossier concernant le séjour à Arzew : 

1- Lettre du Ministre au Commandant de la Marine en Algérie du 18 juin 1874 (page 1),

2- Lettre du Ministre au Commandant de la Marine en Algérie du 29 mai 1874 (page 1, page 2, page 3),

3- Lettre du Ministre au Commandant de la Marine en Algérie du 21 mars 1874 (page 1),

4- Note du Cabinet du Ministre de la Marine pour le Direction des Colonies du 9 mai 1874 (page 1, page 2),

5- Lettre du Ministre de l'Intérieur au Ministre de la Marine du 7 mai 1874 (page 1, page 2),

6- Lettre du chef d'Etat-major Général en Algérie au Ministre de l'Intérieur du 3 mars 1874 (page 1),

7- Lettre du Ministre de la Marine au Préfet de Police à Paris du 16 janvier 1874 (page 1, page 2),

8- Lettre du Ministre de la Marine au Gouverneur de la Nouvelle-Calédonie du 2 mars 1874 (page 1, page 1),

9- Note pour le Commissaire aux approvisionnements du port de Rochefort du 19 juin 1874 (page 1),

10- Note pour le Commissaire aux approvisionnements du port de Brest des 6 et 7 février 1874 (page 1, page 2),

11- Note concernant le déporté Eugène Faure (page 1),

12- Lettre de la Direction des Colonies au Ministre de la Marine du 3 septembre 1873 (page 1), au sujet de 412 déportés débarqués de l'Orne sans matelas ou hamac et pourvus par l'Administration locale (cette pièce se trouvait dans le dossier de la Sybille/Alceste),

Sous-dossier séjour à Arzew

13- Note à la Direction des Colonies du 21 avril 1874, sur la valeur d'une cession imputable au service colonial, et dont le Département de la Guerre réclame le remboursement (page 1,page 2),

14- Bordereau récapitulatif des pièces adressées au Ministre de la Marine du 9 septembre 1874 (page 1, page 2),

15- Etat ou facture des matières et des objets à transporter à Oran par le transport le Finistère du 31 août 1874 (page 1, page 2),

16- Etat ou facture des matières et des objets à transporter à Oran par le transport le Finistère du 21 août 1874 (page 1, page 2),

17- Lettre du Ministre des Colonies au Ministre de l'Intérieur du 1er avril 1874 (page 1),

18- Lettre du Ministre de la Marine au Gouverneur Général de l'Algérie du 28 mars 1874 (page 1),

19- Lettre du Cabinet du Ministre de la Marine non datée (page 1),

20- Lettre du Ministre de l'Intérieur au Ministre de la Marine du 25 mars 1874 (page 1, page 2),

21- Lettre du Préfet de Police au Directeur du Service de l'Algérie du 13 mars 1874 (page 1),

22- Lettre du nommé Léopold Clément au Ministre de l'Intérieur du 25 février 1874 (page 1, page 2),

23- Lettre du chef d'Etat-major Général en Algérie au Ministre de l'Intérieur du 10 mars 1874 (page 1),

24- Lettre de l'Etat-major Général en Algérie au Ministre de la Marine du 6 mars 1874 (page 1).

Liste des condamnés à la déportation en enceinte fortifiée : Joseph Michel ALLEXANT, Auguste AUDEBRANT (ou AUDEBRAND), Martial BARGIN, Joseph BARTHOLY, Michel François BELIN, BRISSON de SAINT-AMANT, Arthur Ferdinand CARPENTIER, Auguste Rodolphe CHAMBOIS, Joseph CHAUSSADE, Alfred COURAGEOT, Joseph DAPOGNY, Adrien DELAIR, Gustave DRUCK, Victor DURON, Jean-Baptiste FAURE, Joseph Claude GALLOIS, Joseph GREFFIER fils, Ernest Michel HARTER, Louis Alphonse Auguste HOUET, Henri François LEBEL, Pierre Achille LECORNU, Alfred LESAGE, Auguste Marie LE THERY (ou LE THERRY, ou THERY), Louis LOUVIER, Emile Joseph MASSE, François Eugène MELH (ou MEHL), Edouard MEYNIEL, Jean Alfred PERREAU, Joseph Gustave PIERSON, Joseph PIQUET dit Gustave, François Lucien PORTOIS, Constant Lucien PROD'HOMME, Louis Lucien RABUEL, Jules REGNIER, Jean-Baptiste ROSSIGNOL, Antoine Martin ROYER, Basile Jean SAINT-PE, Charles Auguste SORIN, Joseph Paul SQUETE dit Picard, François Guillaume TOUPE, François Eugène VERON.
Liste des condamnés à la déportation simple : Félix Hippolyte ALBERT, Jean-Baptiste Lucien AMELOT, Jules Prosper AMET, Jean ANDRIEUX, François Henri Adrien ANSEL, Elie Benjamin ARCHAMBAULT, Bruno ARCHENAULT, Henri Eugène ARMAND, Edouard BAC, Louis Alphonse BACLET, Alexis Paul BADET, Edmond Auguste BARAQUIN, François Eugène BARBAN, Pierre François BARBIER, Claude Jean BAVOUS, Gustave Jean-Baptiste BERTHAULT, Pierre Narcisse BIGNARD, Martin BILLARD, Albert Louis Alphonse BOQUET, Jules Joseph BOHRER, Joseph BOLLET, Antoine Philippe BONNEMAISON, Charles Evariste BOREL, César BOUDEVILLE, Louis Emile BOULLENGER, Antoine Casimir BOULNOIS, Emile Nicolas BRENOT, Jean-François BRISORGEUIL (ou BRISEORGUEIL), Antoine Joseph CABY, Aimable Ferdinand CAMUS, Emile Joseph CARON, Jean (ou Joseph) Eugène CARREY, Charles Louis Victor CASSE, Jean Guillaume CAUDEN, Emile Désiré Eugène CAURIER, Auguste Chery CAVARE, Edouard Eugène CHAMALLET, Léonard CHAMARD, Jean-Baptiste CHARUAUD, Alexis François CHAUSSEPIED, François CHESNEAU (ou CHENEAU), Louis CHEVRIER, Georges CLAUDEL, Léopold Emile CLEMENT, Eugène Alexandre COLSON, Pierre François COQUOIN, François Olivier COUDRAY, Gilbert COURTESEIRE, Paul Eugène Emile COUTONNEL, Honoré CRESSON, Henri DECAE, Edmond Jules Joseph DECAMP, Joseph Paulain DELHOMME, Louis Gaston Achille DELVALLEE, Charles Eugène DEMARCHEZ, Delphin Désiré DERENNE, Henri Claude DEROUET, Louis Auguste DESAINLOUP, Robert DESMORTIERS, Ferdinand Théophile DEVIERRE, Albert DIENNE, François DORANGEON, Jean Alexandre Alfred DUBAIL, Joseph DUBIN, Jean-Baptiste DUCASSE, Eugène Emmanuel DUCHATEAU, Edouard DUCHESNE, Jean DUPONT, Edmond DURAND, Edouard Raymond DURAND, Gustave Paul Emile DURAND, Louis Jules Alexandre DUTAQUE, Marien FALLUT, Marie (ou Marc ?) FARGUES, Jules Edouard FLANET, Frédéric FLAUGER, Victor FUSIER, Pierre GANDON, Jean-François GARRE, Louis Eugène (ou Hubert ?) Théogène GAUTHIER, Nicolas GERDY, François GIAMMARI, Eugène GONET, Auguste GRANDIN, Victor Michel HARANG, Joseph Jeanne HENRIOT, Guillaume HOLTZ, Jean Baptiste HUG, Mathieu Nicolas HUMBLOT, Anatole Désiré François HUTTEAU, Charles Aimé JANTI, Alexandre Napoléon Louis KOZARSKI, Jean LANG, Pierre Louis LAVIER, Conrad Henri LECESNE, Jean François LE DOYEN, Albert LEFEVRE, Jules Emile LEMIRE, Constant Julien LEROUX, Jean-Baptiste Désiré LETERRIER, Eugène Théodore LETRUAND, Henri LEWIS, Henri LHEUREUX, Auguste Prosper LIMEUL, Ferdinand LUCAS, Miris Stanislas MANIN, Hersant Ambroise MARTEAU, Joseph François MARTEAU, Louis Etienne Adolphe MARTIN, Jean-Baptiste MAUGER, Jean MAUGEY, Henri METGE, Louis Désiré MILLESCAMPS, Pierre MONTILLIER, Adolphe Magloire MOULIN, Napoléon NANTET, Jean-Marie Hilarion Albert NASTORG dit de Saint-Simon, Pierre Marie NEDELEC, Etienne Hilaire NOTAT, Emile Félix OBLET, Mathurin Marie OLLIVIER, Adolphe Arthur ORIGER-DUCLUZEAU, Jean Félix PATISSON, François Joseph PELISSIER, Théodore Ovide PERAULT, Jean Henri PERICHON, Edmond Charles PERIN, Hippolyte Arthur PETIT, Louis PETIT, Pierre Victor PETIT, Jean-Marie PICHOT, Henri Gérard jules François PONCINET, Ernest Louis POTIER, Louis François Vincent PRIMAULT, Philippe Victor RAVEAU, Célestin REBOULET, Sébastien Alexandre REDON, François RENAUD, Clément Félix REVERSE, Louis Antoine RIBAUT, Jean-Baptiste ROSETTE dit Rosette-Guinot, Pierre François ROUSSEAU, Louis Antoine ROUX, Jean SALSECHE, Alexis Charles SELLIER, Rodolphe SEMBLAT, Jean Charles SIMON, Joseph Auguste SOUCHERES, Pierre Eloi Sulpice SOUTIF, Jules François SPONSARD, Florent TAILLEUR dit Georges Florentin, Joseph VALDEMAIRE, Paul Louis VERNHOLE (ou VERNOLER, ou VERNHOLES), Ernest VITRY.
Déporté volontaire : Eugène Alphonse Hector FAURE.
Pour tout renseignement concernant ces prisonniers, vous pouvez me contacter (ici). Les photos des Communards utilisées dans cet article proviennent du site http://digital.library.northwestern.edu, avec l'aimable autorisation du webmestre du site pour leur utilisation ici. Les photos présentées correspondent en principe aux personnages, mais une erreur d'identification est toujours possible. Pour les communards originaires du Finistère, vous pouvez consulter le site de Patrick Milan, pour ceux originaires d'Arcueil (Val-de-Marne), vous pouvez consulter le site d'Annie Thauront, avec également un article sur le député de la Guadeloupe Melvil-Bloncourt, condamné à mort pour sa participation à la Commune.




Sources
:

- Déportés et forçats de la Commune : de Belleville à Nouméa, par Roger Pérennès, Nantes, Ouest Editions, 1991.
- Site Internet http://www.dossiersmarine.fr.
- Dossiers des navires au Centre des Archives d'Outre-Mer à Aix-en-Provence, série H30.
- Annales Hydrographiques n° 375, tome 24, année 1863, pages 128 à 130 pour le rapport Pouget.
- Discours Politique et Notes de Voyage, par Georges Perin, préfacé par Georges Clemenceau, géographie de H. Schirmer, édité à Paris par la Société Nouvelle de Librairie et d'Edition, 1905, pages 665 à 792.
- Site de l'Assemblée Nationale.
- Encyclopédie en ligne Wikipedia.
- Courriel de Laurent Bourcier du 6 septembre 2013.
- Courriels d'Annie Jarry des 1er et 2 octobre 2018 et AD Dordogne 5E232/10.
- Courriels de Matthieu ROUSSET du 23 mai 2020 et son site personnel : http://puysaintandre.000webhostapp.com/.
- Courriel de Patrick BATTON du 24 décembre 2022.
- Journal Les Tablettes des Deux Charentes de 1868 à 1883.

Crédits photographiques :

- Déportés et forçats de la Commune : de Belleville à Nouméa, par Roger Pérennès, Nantes, Ouest Editions, 1991.
- Numérisations archives par Bernard Guinard.
- Numérisations de pages de la Revue Hydrographique de 1873 pour les itinéraires, envoyées par Jean-François Lonc.
- Photo de la Sibylle envoyée par un internaute ne désirant pas être cité, et trouvée sur le site http://www.telegraph.co.uk/culture/photography/8221671/The-Invention-of-Paradise-photographs-of-Polynesia-in-186970.html?image=5.
- Encyclopédie Wikipedia et site de l'Assemblée Nationales pour les photos de Georges Perin.

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