Joseph Benoit Marcellin CHAMPAGNAT, dit Saint-Marcellin
Pour
une fois, ce n’est pas moi qui ai écrit cette biographie. Celle-ci n’a été insérée
ici que dans le but d’illustrer mon cousinage avec ce saint homme. L'image ayant servi pour le fond de la page provient du site Champagnat.org. La biographie provient donc du site du Vatican à l’adresse suivante : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_19990418_champagnat_fr.html.
Etant inscrit sur le site Geneanet, j'ai reçu un message
d'alerte d'un possible lien de cousinage, Marcellin Champagnat
apparaissant dans la base GeneaStar et dans mon fichier généalogique.
Nos ancêtres communs sont le couple Jean Courbon (1627-1711) et Jeanne
Jacquemin (1647-1678).
Marcellin Joseph
Benoît Champagnat (1789-1840)
Prêtre, de la Société de Marie,
Fondateur de l'Institut des Petits Frères de Marie (Frères Maristes)
MARCELLIN CHAMPAGNAT naît le 20 mai 1789 à Marlhes,
village de montagne dans le Centre-Est de
Alors que Marcellin a 14 ans, un prêtre de passage lui fait découvrir que Dieu l'appelle à la vocation sacerdotale. Marcellin dont la scolarité a été presque inexistante, va se mettre aux études "puisque Dieu le veut!", alors que son entourage conscient de ses limites, essaie de le dissuader. Les années difficiles du petit séminaire de Verrières (1805-1813), sont pour lui une étape de réelle croissance humaine et spirituelle.
Au grand séminaire de Lyon il a pour compagnons Jean-Marie Vianney futur
curé d'Ars et Jean-Claude Colin qui deviendra fondateur des Pères Maristes. Il
se joint à un groupe de séminaristes dont le projet est de fonder une
Congrégation comprenant des prêtres, des religieuses et un tiers ordre, portant
le nom de Marie,
Marcellin est envoyé comme vicaire dans la paroisse de
Le 2 janvier 1817, seulement 6 mois après son arrivée à La Valla, Marcellin jeune vicaire de 27 ans, réunit ses deux premiers disciples: la congrégation des Petits Frères de Marie ou Frères Maristes, naît dans la pauvreté, l'humilité, la totale confiance en Dieu, sous la protection de Marie. Tout en assurant son ministère paroissial, il forme ses frères, les préparant à leur mission de maîtres chrétiens, de catéchistes, d'éducateurs des jeunes. Il va vivre avec eux. Passionné pour le Royaume de Dieu, conscient des immenses besoins de la jeunesse et éducateur dans l'âme, Marcellin fait des ces jeunes campagnards sans culture des apôtres généreux. Sans tarder il ouvre des écoles. Les vocations arrivent et la première maison bien qu'agrandie par Marcellin lui-même est bientôt trop petite. Les difficultés sont nombreuses. Le clergé en général ne comprend pas le projet de ce jeune prêtre sans expérience et sans moyens. Cependant les communes ne cessent de demander des frères pour assurer l'instruction, l'éducation chrétienne des enfants.
Marcellin et ses frères participent à la construction de leur nouvelle maison qui va pouvoir accueillir plus de 100 personnes et qui va porter le nom: "Notre-Dame de l'Hermitage". Déchargé de sa tâche de vicaire en 1825, il peut se consacrer entièrement à sa congrégation: la formation et l'accompagnement spirituel, pédagogique et apostolique de ses frères, la visite des écoles, la fondation de nouvelles œuvres.
Marcellin, homme de foi profonde ne cesse de rechercher la volonté de Dieu
dans la prière et le dialogue avec les autorités religieuses et avec ses
frères. Très conscient de ses limites, il ne compte que sur Dieu et sur la
protection de Marie
"Faire connaître et aimer Jésus-Christ" est la mission des frères. L'école est le milieu privilégié pour cette mission d'évangélisation. Marcellin inculque à ses disciples le respect, l'amour des enfants, l'attention aux plus pauvres, aux plus ingrats aux plus abandonnés, les orphelins en particulier. La présence prolongée auprès des jeunes, la simplicité, l'esprit de famille, l'amour du travail, le tout à la manière de Marie, sont les points essentiels de sa conception de l'éducation.
En
Les démarches concernant l'autorisation légale de sa congrégation lui demandent beaucoup de temps, d'énergie et d'esprit de foi. Il ne cesse de répéter: "Quand on a Dieu pour soi, quand on ne compte que sur lui, rien n'est impossible"!
La maladie a raison de sa robuste constitution. Epuisé par la tâche il meurt à l'âge de Mans le 6 juin 1840, laissant à ses frères ce message: "Qu'il n'y ait parmi vous qu'un même cœur et un même esprit. Qu'on puisse dire des Petits Frères de Marie comme des premiers chrétiens: voyez comme ils s'aiment"!